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Économie

Très peu de nuages à l'horizon des banques suisses (EY)

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L'écrasante majorité des établissements bancaires suisses anticipe une hausse des résultats ces trois prochaines années, selon une enquête d'Ernst & Young (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'accumulation d'obstacles comme la crise sanitaire, la poussée inflationniste ou les cyberattaques n'entameraient en rien la confiance des banques suisses.

L'écrasante majorité des établissements anticipe une hausse des résultats ces trois prochaines années, selon une enquête d'Ernst & Young (EY).

Le secteur bancaire a pour l'instant traversé la crise sans heurts et affiche un optimisme quasi inoxydable, à en croire le 12e "Baromètre" annuel publié mardi par le géant du conseil. Parmi les sondés, 87% tablent sur une amélioration de leur performance opérationnelle à court terme, contre 73% l'année précédente. Les perspectives à long terme (trois ans ou plus) restent très favorables, avec un taux de réponses positives s'approchant toujours de 90%.

Le télétravail n'a pas posé de problème particulier aux banques, qui n'ont pas subi de pertes massives liées aux crédits, grâce notamment à la qualité de leur portefeuille dans cette activité, a souligné en conférence de presse Patrick Schwaller, responsable de l'audit pour le secteur financier et associé chez EY Suisse. "Les banques ont par ailleurs profité de marchés financiers euphoriques."

Les auteurs de l'étude émettent cependant quelques réserves, se demandant si cette "confiance accrue" est justifiée. Les banques interrogées ne tablent pas sur une inflation supérieure à 2% en Suisse à court terme. Un tel scénario impliquerait un maintien des taux d'intérêts à un niveau très bas, ce qui va accentuer l'érosion des marges dans les opérations de crédit.

Dans ce contexte, les établissements spécialisés dans la gestion de fortune seraient les mieux lotis. L'ensemble des banques privées ayant participé au sondage s'attendent à améliorer leurs résultats dans un horizon de deux ans. Les réponses sont plus mitigées pour les banques régionales, très axées sur les activités de détail, dont la proportion d'optimistes recule à 65%.

Risques limités des crédits aux PME

La répercussion - totale ou partielle - des taux négatifs aux clients demeure une réalité pour le secteur bancaire helvétique. En 2016, 70% des sondés excluaient totalement le recours à cette mesure, contre 11% actuellement, a rappelé Timo d'Ambrosio, du service d'audit pour le secteur financier de EY Suisse.

La plus grande partie des établissements se dit déterminée à exempter de ponction les particuliers dont les dépôts ne dépassent pas 100'000 francs. Quelques exceptions existent toutefois, rappelle EY dans les conclusions de son enquête.

Cette situation pousse la majorité des établissements sondés à renforcer l'activité de placement, afin de contrebalancer l'érosion des marges dans les affaires de crédits, une tendance tout sauf nouvelle. Les banques cantonales affichent le plus grand enthousiasme pour la gestion de fortune, identifiée comme l'activité décelant le plus grand potentiel de croissance (à 74% contre 55% en 2020), davantage même que les banques privées (68%).

Alors que l'économie helvétique a été durement touchée par la pandémie de coronavirus, la plupart des banques (64%) n'entendent pas relever à court terme leurs provisions de crédits aux PME. La proportion recule cependant à 54% dans un horizon de trois ans ou plus.

En termes de risques, les cyberattaques occupent de plus en plus le secteur. Le nombre de tentatives d'intrusion a augmenté principalement pour les banques régionales interrogées, qui ont répondu par la positive à 70%, contre 50% pour les banques cantonales, 52% pour les établissements de gestion de fortune et 46% pour les banques étrangères. Le renforcement de la sécurité informatique figure parmi les principales hausses de coûts attendues.

Les participants à l'enquête souhaitent par ailleurs investir pour développer les plateformes numériques, mais également l'offre de placement durable ou ESG. En revanche, à peine la moitié des banques interrogées indiquent prendre en compte les facteurs de durabilité lors de l'octroi de crédits à des clients commerciaux, note EY dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le nouvel avion du gouvernement sera livré fin décembre

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Le Cessna de la Confédération sera remplacé en fin d'année (archives). (© KEYSTONE/JUERG MUELLER)

Le gouvernement bénéficiera d'un nouvel avion à la pointe de la technologie en termes de sécurité dès fin décembre. Le Bombardier Global 7500 sera utilisé pour la première fois au printemps, a communiqué mercredi le Conseil fédéral.

Ce nouvel avion doit remplacer le Cessna Citation Excel 560XL. Il se trouve actuellement à Montréal pour les dernières étapes de montage. Il disposera d'une autonomie et d'un rayon d'action bien plus importants que les autres aéronefs d'Etat de la flotte actuelle, indique le gouvernement dans un communiqué.

Le personnel au sol et les pilotes seront formés dès la réception de l'appareil. Le système d'autoprotection visant à réduire le risque de menaces des systèmes portatifs de défense antiaérienne sera installé dès l'été 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Immobilier: sensibilité accrue aux prix des acquéreurs de biens

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Les potentiels acquéreurs devenus plus regardants à la dépense, la durée de vente s'allonge. Il y a deux ans, il fallait en moyenne cinq mois pour conclure une transaction. Aujourd'hui, ce délai atteint sept mois (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les personnes cherchant à acquérir un bien immobilier affichent désormais une sensibilité accrue aux prix, d'autant plus si les objets convoités s'affichent à des tarifs supérieurs à leur valeur de marché. De ce fait, la durée de vente se prolonge.

Examinant quelque 7000 financements de biens immobiliers sur la période entre 2021 et 2024, l'assureur st-gallois et la plateforme de comparaison d'hypothèques constatent mercredi une plus grande retenue des acquéreurs à investir des fonds propres supplémentaires en vue d'acquérir un objet immobilier dont le prix dépasse la valeur de marché. Actuellement, un bien immobilier sur cinq est encore vendu au-dessus de sa valeur de marché. Pendant la pandémie de coronavirus, la proportion atteignait un quart.

Selon l'analyse, le montant supplémentaire perçu par les vendeurs représente en moyenne 7% de la valeur de marché d'un objet. Ainsi, pour un objet d'une valeur marchande fixée à 1 million de francs, il se monte à pas moins de 70'000 francs.

Les potentiels acquéreurs devenus plus regardants à la dépense, la durée de vente s'allonge. Il y a deux ans, il fallait en moyenne cinq mois pour conclure une transaction, selon Moneypark. Aujourd'hui, ce délai atteint sept mois. "Il y a longtemps que tous les biens immobiliers ne se vendent plus comme des petits pains", commente Lukas Vogt, le directeur général de Moneypark, cité dans le communiqué.

Toutefois, l'emplacement d'un bien immobilier peut en accélérer la vente. Ainsi, dans les endroits jugés attrayants, un objet sur quatre trouve preneur en l'espace de trois mois environ. Dans les lieux moins demandés, la durée de vente peut s'allonger jusqu'à environ huit mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Une année 2023/24 record pour Glacier 3000 aux Diablerets (VD)

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Parmi les nouveautés pour la saison 2024/2025, le nouveau restaurant Botta ouvrira mi-novembre, avec 400 places assises et une terrasse panoramique sur le toit (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Glacier 3000 aux Diablerets a enregistré un exercice 2023-2024 record. Pour la première fois de leur histoire, les remontées mécaniques de la station des Alpes vaudoises ont dépassé la barre des 200'000 visiteurs.

Le groupe clôture l'année comptable, au 30 septembre, avec un chiffre d'affaires, là aussi record, de 19 millions de francs, indique-t-il mercredi dans un communiqué.

Dans le détail, 50% des recettes proviennent du transport, 35% des hébergements, et 15% de la restauration. Le ski reste une activité importante de l'entreprise et représente environ 40% de la clientèle, tandis que les piétons l'emportent désormais et représentent 120'000 visiteurs, précise Glacier 3000.

Le pont suspendu "Peak Walk" sur les cimes est le principal motif de visite de ce segment, toujours composé à 40% de Suisses. Appréciés pour leur impact positif sur la saisonnalité, les visiteurs internationaux complètent le tableau avec 30% de clientèle asiatique (Chine, Inde et Asie du Sud-Est en tête), suivi de près par les Français et les Américains, relève encore le groupe.

Ouverture a priori le 9 novembre

Parmi les nouveautés pour la saison 2024/2025, le nouveau restaurant Botta ouvrira mi-novembre, avec 400 places assises et une terrasse panoramique sur le toit, et le Snow Park a été déplacé dans le secteur du Scex Rouge afin d'améliorer l'offre de ski freestyle en début de saison. Sur les pistes, la descente de la Combe d'Audon a été élargie dans son passage le plus étroit afin d'améliorer l'offre de ski.

L'ouverture du domaine skiable est prévue le week-end du 9 novembre en fonction des conditions d'enneigement, est-il encore indiqué.

Créé en 2005 lors du rachat des installations du Glacier des Diablerets alors en faillite, le groupe Glacier 3000 exploite dix remontées mécaniques, quatre restaurants et 350 lits répartis dans deux établissements hôteliers. L'entreprise ouverte à l'année emploie 170 collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'élargissement des autoroutes serait accepté, selon un sondage

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Les Suisses accepteraient les six projets d'extension des autoroutes soumis au peuple le 24 novembre, selon un sondage (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les Suisses accepteraient l'extension des autoroutes, selon un premier sondage. Aucune majorité ne se dégage en revanche pour les autres objets soumis au peuple le 24 novembre, à savoir le financement uniforme des soins (EFAS) ainsi que des révisions du droit du bail.

Selon le premier sondage de 20 minutes et Tamedia publié mercredi, les Suisses approuveraient à 56% les six projets d'extensions autoroutières prévus, dont un romand. La part du non s'élève à 42%, celle des indécis à 2%.

L'argument qui convainc le plus les partisans est que cette extension permettra de réduire les embouteillages et donc de décharger les villes et les villages du trafic d'évitement.

Les autres objets ne réunissent pas de majorité. Le projet de financement uniforme des prestations de santé ambulatoires et stationnaires (EFAS) récolte 38% d'avis favorables pour autant d'avis défavorables et 24% d'indécis.

Le texte relatif aux sous-locations réunit 47% de oui, 42% de non et 11% d'indécis. Les sondés sont 43% à être favorables au second texte sur le bail (résiliation pour besoin propre). Cinquante pour cent sont contre et 7% sont indécis.

Le sondage a été réalisé en ligne les 2 et 3 octobre en collaboration avec l'institut LeeWas. Y ont pris part 11'170 personnes, dont 3852 en Suisse romande. La marge d'erreur est de +/- 1,7 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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