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Économie

Les consommateurs préfèrent acheter leur montre en magasin

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Plus de 60% des consommateurs interrogés par Deloitte ont déclaré acheter leurs montres en magasin, 38% d'entre eux préférant les magasins multimarques. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La majorité des personnes souhaitant faire l'acquisition d'une montre préfère se rendre en magasin plutôt que d'effectuer un achat en ligne, révèle la dernière étude sur l'industrie horlogère suisse du cabinet de conseil Deloitte publiée mercredi.

Les boutiques multimarques sont en outre plus appréciées des clients que les échoppes monomarques, malgré l'essor de ces dernières. "Alors que de nombreux secteurs ont délibérément mis le cap sur la numérisation de leurs canaux de vente, le commerce de détail traditionnel reste essentiel pour l'industrie horlogère", constate Deloitte après avoir mené l'enquête auprès d'experts de l'horlogerie, d'une centaine de cadres du même secteur et de 6500 consommateurs en Suisse et dans les douze principaux marchés d'exportation du pays.

Les personnes interrogées sont en effet plus de 60% à déclarer acheter leurs montres en magasin, 38% d'entre elles préférant les magasins multimarques, et 23% les boutiques monomarques.

Les générations plus âgées (46%) apprécient davantage l'assortiment plus large proposé dans les magasins multimarques que les jeunes générations (27%). A leurs yeux, l'expérience d'achat en magasin y est cruciale, 51% de ces personnes invoquant la possibilité d'essayer les montres, et 44% mettant en avant le conseil et le contact humain.

Chez les plus jeunes, 35% des sondés de la génération Z ont expliqué que c'est l'atmosphère du magasin et l'expérience associée aux marques qui jouaient un rôle significatif.

L'IA comme appui en magasin

Quant aux ventes en ligne, seuls 30% des personnes interrogées disent acheter leurs montres par ce biais. Et les marques horlogères confirment: 74% de leurs cadres s'attendent à ce que le commerce de détail traditionnel conserve sa position dominante pendant les cinq prochaines années.

Dans le même temps, les outils numériques viennent toujours plus compléter le commerce de détail physique, par exemple au travers de services "click and collect", de rendez-vous personnalisés en ligne et de moteurs de recherche de produits assistés par l'intelligence artificielle (IA).

"Le conseil, l'atmosphère et la possibilité de voir les produits en vrai instaurent un climat de confiance avec une marque. Aucun canal en ligne ne peut remplacer ces aspects", analyse Karine Szegedi, responsable du secteur de la consommation et en charge du segment mode et luxe chez Deloitte Suisse.

Les détaillants multimarques "sous pression"

Mais alors que les clients privilégient la plus grande variété offerte par les magasins multimarques, les maisons horlogères misent de plus en plus sur leurs propres boutiques monomarques, qui mettent en valeur uniquement leur marque et leurs produits, signale Deloitte.

Parmi les cadres interrogés, 41% ont en effet indiqué prévoir l'ouverture d'une nouvelle boutique monomarque dans les douze prochains mois, "ce qui révèle un décalage entre les préférences de la clientèle et les stratégies des marques".

L'étude explique ce phénomène par le fait que certaines boutiques permettent aux maisons horlogères de faire vivre à la clientèle une expérience plus immersive avec la marque, notamment en employant leur propre personnel. De plus, dans son magasin, "il est plus facile d'enregistrer des données clients plus complètes, afin de mieux les exploiter ultérieurement à des fins de marketing personnalisé".

La tendance vers les magasins monomarques s'est accélérée ces dernières années, plusieurs grandes marques de montres ayant restructuré leur réseau de distribution. "Cette réorientation a intensifié la pression sur les détaillants multimarques indépendants, qui ont un accès restreint aux principaux portefeuilles de marques et voient leur position affaiblie sur le marché", relève l'enquête.

Pour exemple, la reprise du lucernois Bucherer, l'un des plus grands établissements multimarques au monde, "par une célèbre marque de montres", qui n'est autre que Rolex, "illustre une tendance que l'on observe tant en Suisse qu'à l'étranger", selon le cabinet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne

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Un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti, le Baukultur Festival, va présenter différents projets de transformation du 12 au 16 novembre à Plateforme 10. (© Baukultur)

A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.

En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.

Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.

Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.

Transformations et reconversions

Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.

La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.

Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le climat de consommation toujours faible en octobre

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Pour calculer ces indices, le Seco a sondé le mois dernier 2736 personnes âgées d'au moins 16 ans. L'enquête se déroule en continu et est réalisée en ligne. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les consommateurs restent d'humeur morose en Suisse. L'indice du climat à la consommation s'est établi à -36,9 points le mois dernier, contre -36,5 points en septembre et -37,0 points en octobre 2024, rapporte vendredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

La légère baisse sur un an est imputable au sous-indice "situation économique générale à venir", qui a reculé de 19 points à -49,1 points.

La "situation financière passée, celle "à venir" et les "grandes acquisitions" ont par contre fait mieux. La première est affichée à -40,7 points contre -52,8. La seconde est passée de -33,6 points à -32,2, et la troisième de -31,5 à -25,7 points.

Pour calculer ces indices, le Seco a sondé le mois dernier 2736 personnes âgées d'au moins 16 ans. L'enquête se déroule en continu et est réalisée en ligne, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Chine: exportations en baisse pour la première fois en huit mois

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Les exportations chinoises ont reculé de 1,1% sur un an en octobre, baissant pour la première fois depuis février, dans une période de regain des tensions commerciales avec les États-Unis, ont indiqué les douanes chinoises vendredi. (© KEYSTONE/AP/ANDY WONG)

Les exportations chinoises ont reculé de 1,1% sur un an en octobre, baissant pour la première fois depuis février, dans une période de regain des tensions commerciales avec les États-Unis, ont indiqué les douanes chinoises vendredi.

Ces chiffres sont plus défavorables que les prévisions d'économistes interrogés par l'agence Bloomberg, qui tablaient sur une augmentation de 2,9% sur un an.

Les importations ont quant à elles augmenté de 1% sur la même période, ont précisé les douanes. C'est également en deçà des prévisions des mêmes économistes qui misaient sur une hausse de 2,7%.

La période concernée correspond à un nouvel accès de crispation commerciale entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales, avec l'annonce au début du mois d'octobre de nouvelles restrictions chinoises sur les exportations relatives aux stratégiques terres rares. En représailles, le président américain Donald Trump avait annoncé des droits de douanes supplémentaires de 100%, sans toutefois être passé à l'acte par la suite.

Un sommet entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping le 30 octobre en Corée du Sud a ensuite débouché sur des mesures de détente réciproques.

Avant cela, les exportations chinoises vers les États-Unis ont augmenté de 1,8% en octobre par rapport à septembre, selon les données rendues publiques vendredi, alors qu'elles avaient augmenté de 8,6% en septembre par rapport à août.

Les importations en provenance des États-Unis ont quant à elles reculé de 11,6% entre septembre et octobre, d'après les douanes chinoises.

Moteur grippé

Les exportations font depuis des années office de moteur de l'économie chinoise, avec une consommation domestique obstinément languissante comme l'ont montré fin octobre les chiffres des ventes de détail qui, à 3% sur un an en septembre, ont affiché leur rythme de croissance le plus faible depuis novembre 2024.

Au même moment, la Chine annonçait un ralentissement de la croissance au troisième trimestre: +4,8% sur douze mois, soit sa progression la plus faible depuis un an.

Les exportateurs chinois avaient pris les mois précédents leurs dispositions pour anticiper l'augmentation des droits de douanes américains, rappelle dans une note Zhiwei Zhang, économiste chez Pinpoint Asset Management.

"Cette pratique d'anticipation semble avoir fini par s'atténuer en octobre", ajoute-t-il.

"La guerre commerciale étant suspendue pendant un an, les exportations devraient se normaliser", présage-t-il en faisant référence aux mesures annoncées par Chinois et Américains à la suite du sommet Xi-Trump, comme la baisse ou la confirmation de la suspension de droits de douanes.

"Maintenant que la dynamique des exportations s'affaiblit, la Chine doit davantage miser sur la demande intérieure", prévient Zhiwei Zhang.

Le Parti communiste au pouvoir énonce la nécessité de "stimuler fortement la consommation" dans son récent projet de plan quinquennal définissant les grandes orientations du pays pour 2026-2030.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort

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Des milliers de visiteurs viennent chaque année sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise à Paris. Désormais, on pourra reposer pour l'Eternité à ses côtés, sur tirage au sort (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.

Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.

Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.

Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.

Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.

Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.

Réflexion pour étendre le dispositif

Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.

Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.

Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".

Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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