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Économie

Les loyers toujours sur une pente ascendante

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La tendance à la hausse des loyers en avril a été constatée dans tous les cantons de Suisse, sauf Nidwald. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les loyers des appartements locatifs en Suisse ont continué d'augmenter en avril, selon l'indice des loyers de Homegate. La hausse est généralisée, à l'exception du canton de Nidwald et de la ville de Lugano.

Par rapport au mois précédent, les loyers ont augmenté de 0,9% dans toute la Suisse au début du deuxième trimestre et de 6% par rapport à l'année précédente, a fait savoir la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Cette tendance à la hausse peut être observée dans tous les cantons, à l'exception du canton de Nidwald qui enregistre une baisse de 0,9%. Cela s'explique toutefois par le fait que le canton de Suisse centrale a enregistré en mars un net bond de 2,5%. Ce sont les cantons de Glaris, d'Uri et de Bâle-Ville qui ont connu les hausses les plus importantes en avril, à savoir de 1,9% chacun. Sur les douze derniers mois, tous les cantons affichent une majoration des loyers, parfois significative comme dans le canton de Schaffhouse avec 12,8%.

La situation est similaire dans les villes: à une exception près, les loyers ont augmenté partout, en particulier à Bâle et à Saint-Gall, où ils ont grimpé de 1,7%. En revanche, ils ont baissé de 0,9% à Lugano. Toutefois, il existe ici des parallèles avec l'évolution décrite à Nidwald, puisque la ville tessinoise semble également compenser en avril l'augmentation sensible de mars (+1,3 %). Par rapport à l'année précédente, la hausse est d'au moins 5% dans les villes, en particulier à Zurich (+10,7 %).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le Canada "ripostera" si les USA imposent des droits de douane

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Le Premier ministre canadien Justin Trudeau répond à Donald Trump concernant une hausse des tarifs douaniers. (archive) (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Le Canada "ripostera" fermement et rapidement si les Etats-Unis imposent des droits de douane de 25% le 1er février, comme l'a annoncé Donald Trump lundi après son investiture, a indiqué mardi le Premier ministre Justin Trudeau.

"Tout est sur la table et je soutiens le principe de droits de douane équivalents au dollar près", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, précisant que cela "aura un coût pour les Canadiens".

"Nous sommes prêts à faire face à tous les scénarios" et "nous protégerons nos intérêts nationaux", a indiqué le Premier ministre, qui a présenté sa démission début janvier, mais dont le remplaçant ne sera connu que le 9 mars prochain. Il a toutefois précisé qu'il espérait toujours convaincre l'administration Trump de ne pas imposer de droits de douane.

"C'est un moment crucial pour le Canada et les Canadiens", a-t-il estimé.

Selon des économistes, l'imposition de droits de douane déclencherait une profonde récession dans le pays, dont 75% des biens et services exportés partent vers les Etats-Unis.

Des centaines de milliers d'emplois canadiens sont en jeu, et, selon un scénario pessimiste de la banque Scotia, une hausse américaine des droits de douane suivie d'une riposte du Canada sur les importations américaines pourrait faire chuter le PIB canadien de plus de 5%, augmenter le chômage considérablement et faire grimper l'inflation à plus de 4,1%.

"Nous envisageons [des droits de douane] de l'ordre de 25% sur le Mexique et le Canada, parce qu'ils laissent un grand nombre de personnes (...) entrer, et beaucoup de fentanyl (un opioïde responsable d'une immense crise sanitaire aux Etats-Unis) aussi", a déclaré depuis la Maison Blanche le président américain Donald Trump, quelques heures après son investiture lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les USA se retirent d'un accord sur la taxation des multinationales

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Les USA se retirent d'un accord sur une taxation minimale des multinationales. (archive) (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

L'Union européenne (UE) a dit mardi "regretter" la décision du nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, de retirer son pays de l'accord international introduisant une taxation minimale de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Parmi les dizaines de décisions prises au premier jour de son mandat, et au nom de la reconquête de la "souveraineté nationale" et de la "compétitivité économique", Donald Trump a décidé que l'accord signé sous l'égide de l'OCDE n'avait "aucun effet aux Etats-Unis".

Pour lutter contre la course fiscale vers le bas, près de 140 Etats s'étaient engagés fin 2021 à instaurer un impôt minimal sur les sociétés à 15% sur les multinationales, ainsi qu'un mécanisme destiné à mieux répartir la taxation des géants du numérique là où ils exercent réellement leur activité.

Selon l'OCDE, cette grande réforme fiscale était supposée rapporter chaque année plus de 200 milliards de dollars de recettes fiscales.

Si le gouvernement précédent, et l'ancien président Joe Biden, avaient traîné des pieds durant les négociations et pour intégrer l'accord dans la législation américaine, il avait finalement profité de son grand plan vert (IRA), voté en 2022, pour intégrer une disposition permettant d'appliquer le premier pilier de l'accord.

La Commission européenne "regrette le contenu" de la publication de la Maison Blanche, mais "pense que cela vaut la peine de prendre le temps de discuter de ces sujets avec la nouvelle administration fiscale aux Etats-Unis afin de mieux comprendre leurs interrogations et d'expliquer notre position", a réagi le commissaire européen à l'économie Valdis Dombrovskis, lors d'une conférence de presse.

Dans le document publié par la nouvelle présidence, il est aussi demandé au département du Trésor de préparer des "mesures de protection" à l'égard des pays qui imposent, ou prévoient d'imposer, une fiscalité "extraterritoriale ou qui affecte de manière disproportionnée les entreprises américaines".

"Non seulement Trump vient de tuer la faible réforme fiscale de l'OCDE mais il menace aussi de détruire tout ce qui a été construit depuis un siècle" en matière de fiscalité des entreprises, a réagi dans un communiqué Alex Cobham, à la tête de l'ONG Tax Justice Network, qui milite pour une taxation plus équitable.

L'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis est passé de 35% à 21% lors du vote du grand programme de baisses d'impôts réalisé durant le premier mandat de Donald Trump, en 2017, que le nouveau président souhaite pérenniser et même renforcer durant ce mandat.

Mais le taux effectif, donc réellement payé par les entreprises, se situe plutôt autour de 9% depuis 2018, contre 16% en 2014, selon le Bureau de la responsabilité du gouvernement (GAO), l'organisme d'audit du Congrès américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'inflation au Canada baisse légèrement à 1,8% en décembre

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L'inflation a légèrement baissé en décembre au Canada. Ici, Montréal. (archive) (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/CHRISTINNE MUSCHI)

L'inflation a légèrement baissé en décembre au Canada pour atteindre 1,8% contre 1,9% en novembre, selon des données officielles publiées mardi.

Les coups de pouce fiscaux accordés récemment aux particuliers par le gouvernement de Justin Trudeau sur certains produits de consommation ont eu un impact sur le ralentissement de la croissance des prix en décembre, a précisé Statistique Canada dans un communiqué, en réduisant les prix de certains aliments, de l'alcool, des vêtements et des chaussures.

Les Canadiens ont payé moins pour la nourriture achetée au restaurant en décembre (-1,6%) par rapport à l'année précédente, et les prix des boissons alcoolisées achetées en magasin ont reculé de 1,3%.

Le gouvernement canadien a mis en place en décembre un allègement fiscal temporaire de deux mois, estimant que les Canadiens confrontés à un coût de la vie élevé méritaient un peu de répit.

Sur un mois, la hausse des prix a diminué de 0,4% en décembre, après avoir été stable en novembre.

Les prix des loyers et les coûts hypothécaires ont augmenté à un rythme plus lent que le mois précédent, selon Statistique Canada, mais les prix de l'essence et des frais de déplacement ont progressé.

Face à l'inflation qui reste proche de 2% depuis plusieurs mois, la Banque du Canada a de nouveau baissé son taux directeur d'un demi-point en décembre pour le fixer à 3,25% et la majorité des économistes s'attendent à une autre réduction fin janvier.

Mais "la politique commerciale américaine sera plus importante pour la trajectoire des taux que les éventuelles fluctuations des données sur l'inflation", a prévenu dans une note Tiago Figueiredo, économiste chez Desjardins.

Le président des États-Unis Donald Trump a ouvert lundi le front des guerres commerciales en confirmant sa volonté d'imposer des droits de douane de 25% aux produits venant des voisins canadien et mexicain, et ce dès le 1er février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'Europe risque d'être laissée pour compte, avertit Zelensky

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est exprimé devant le WEF à Davos ce mardi. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le monde risque d'avance sans l'Europe, a averti Volodomyr Zelensky à Davos au lendemain de l'investiture américaine. Le continent, qui n'était déjà pas la priorité numéro un des Etats-Unis sous Joe Biden, risque d'être encore plus à la traine sous Trump.

"Aujourd'hui, tous les yeux sont tournés sur Washington, mais qui se soucie de l'Europe?", a lancé le président ukrainien d'emblée mardi après-midi. "Washington ne pense pas que Bruxelles peut lui apporter quelque chose", a-t-il poursuivi, en énumérant les faiblesses du continent.

L'Europe doit apprendre à se gérer de manière autonome, a déclaré M. Zelensky, en soulignant sa faible défense. "Les Etats-Unis ont bien plus de munitions", a-t-il expliqué. "L'Europe doit être en tête", sinon "le monde avancera sans elle", a ajouté le dirigeant.

"Est-ce que Trump va écouter l'UE ou négocier avec la Russie et la Chine sans l'Europe?", s'est encore demandé M. Zelensky, alors que Donald Trump a promis en novembre la fin de la guerre en Ukraine "en 24 heures". Le républicain n'a fait aucune mention de l'Ukraine lors de son discours d'investiture lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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