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Économie

Les milieux économiques prônent une cure de revitalisation

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Le président de l'usam Fabio Regazzi a souligné l'importance de l'accès au marché intérieur européen pour l'économie (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Suisse a besoin d'une cure de revitalisation, estiment l'Union patronale suisse, l'Union suisse des arts et métiers (usam) et economiesuisse. Les trois faîtières de l'économie suisse ont adopté un agenda de politique économique commun, visant l'après-Covid.

La reprise actuelle ne doit pas faire oublier que le cadre de la politique économique en place n'est pas à la hauteur pour affronter la période post-Covid, ont relevé vendredi les trois organisations devant les médias à Berne. Elles estiment que la capacité d'adaptation de l'économie suisse est compromise.

Il s'agit maintenant de s'atteler au travail dans de nombreux domaines politiques, afin d’éviter d'être distancé dans un monde en évolution rapide, soulignent les trois faîtières. Dans leur agenda, elles fixent leurs priorités et orientations pour les prochaines années, en lançant un appel aux milieux politiques pour qu'ils unissent leurs forces afin de surmonter le blocage des réformes.

Retard dans la prévoyance vieillesse

Pour l'Union patronale suisse, le principal retard concerne la prévoyance vieillesse. Les efforts doivent se concentrer sur les deux grands chantiers que sont l'AVS et la LPP. "Au-delà de l'assainissement des premier et deuxième piliers, il n'y a pas de place pour un nouveau développement de l'Etat social", a souligné le président de l'association Valentin Vogt.

L'organisation plaide par ailleurs pour une extension de la liberté du travail. Les conditions de travail - d'un commun accord entre employeurs et employés - doivent être mieux adaptées aux besoins du futur. L'Union patronale suisse rappelle par ailleurs l'importance du système dual de formation.

De nombreux chantiers

Economiesuisse considère la durabilité comme un indicateur important. Mais celle-ci doit être comprise de manière globale. Selon le président Christoph Mäder, la politique ne doit pas se focaliser uniquement sur la durabilité environnementale, mais aussi tenir compte des conséquences économiques et sociales.

Malgré la mise en oeuvre du projet de réforme de l’imposition des entreprises (RFFA), de nouveaux défis attendent la Suisse en matière de fiscalité, que ce soit au niveau international ou intérieur, a noté M. Mäder. Selon lui, une réforme de l'impôt anticipé et l'abolition progressive du droit de timbre permettraient d'améliorer la fiscalité helvétique indépendamment des exigences internationales.

La Suisse doit continuer à prendre soin d'une politique budgétaire durable, qui représente un avantage compétitif pour le pays, estiment les trois faîtières de l'économie. Celles-ci s'engageront par ailleurs pour garantir des conditions cadres favorables à l'innovation et à la recherche.

Contre l'excès de réglementation

L'usam s'attaque pour sa part à l'excès de réglementation. "La réduction des coûts inutiles induits par la réglementation est au coeur des activités de l'usam et représente une préoccupation pour l'économie dans son ensemble", a souligné son président et conseiller national du Centre Fabio Regazzi.

Conformément au principe de subsidiarité, l'Etat ne doit fixer des règles que dans les domaines qui nécessitent effectivement une coordination de l'ensemble de la société, estime l'organisation. Une politique de réduction de la densité réglementaire permettrait aux PME de croître par elles-mêmes.

Concernant les rapports avec l'Europe, Fabio Regazzi a souligné l'importance de l'accès au marché intérieur européen. La Suisse ne doit pour autant pas nécessairement conclure un nouvel accord, estime le Tessinois. Un accord existant peut être élargi pour inclure les points importants pour l'UE sans franchir de lignes rouges. Les relations économiques doivent aussi être développées hors de l'Europe.

La numérisation doit également être considérée comme une opportunité pour l'économie suisse, a relevé M. Regazzi. Elle est utile si elle est liée à des principes de liberté et si elle se base sur de bonnes infrastructures. Sur le plan de la mobilité, il s'agit de combiner les atouts de tous les modes de transport, en garantissant leur libre choix. L'agenda commun stipule que de nouvelles taxes ou redevances, comme des péages, doivent être rejetées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le canal de Panama rapporte des taxes record pour l'Etat

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Le canal du Panama a rapporté un montant record de taxes au pays. (© KEYSTONE/AP/MATIAS DELACROIX)

Le Panama a enregistré un niveau de taxes record provenant du transit maritime sur son canal interocéanique. L'augmentation du nombre de passages de bateaux après deux années de récession en raison de la sécheresse en est la raison.

Le Trésor national a perçu 2,965 milliards de dollars de taxes, selon une annonce effectuée lors d'une cérémonie en présence du président panaméen, José Raúl Mulino, qui a reçu un chèque symbolique des mains de plusieurs ouvriers.

"Je vous félicite avec fierté" pour cette réussite, a déclaré M. Mulino aux employés lors d'une visite des installations portuaires.

La voie faite d'écluses, remplies par des bassins d'eau potable, a été durement affectée en 2023 et 2024 par une sécheresse qui a contraint à réduire considérablement le nombre de bateaux en transit.

En 2025, "la moyenne quotidienne des transits à fort tirant d'eau a été de 33, contre 27 l'année précédente", a indiqué l'Autorité du canal de Panama dans un communiqué.

Construit par les Etats-Unis en 1914 pour relier l'Atlantique au Pacifique, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a rapporté plus de 30 milliards de dollars à l'Etat depuis son passage sous contrôle panaméen en 1999.

Les taxes perçues des bateaux de commerce qui y transitent représentent 6% du PIB, et un cinquième des recettes courantes du budget national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE

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Luiz Inacio Lula da Silva a choisi de mettre la pression sur l'UE (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDRE BORGES)

Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.

"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Zone euro: l'inflation ressort inchangée en novembre

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L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent (archives). (© KEYSTONE/DPA/ROLF VENNENBERND)

L'inflation au sein de la zone euro est restée stable en novembre, ressortant à 2,1% sur un an, selon une nouvelle estimation d'Eurostat, confortant les attentes d'une nouvelle pause de la BCE à la veille de sa réunion de politique monétaire.

Le bureau de statistiques européen a révisé mercredi à la baisse son estimation initiale, dévoilée début décembre, qui faisait état d'une légère remontée de l'inflation au mois de novembre, à 2,2% sur un an.

La révision s'explique principalement par des hausses de prix légèrement moins élevées qu'initialement estimé pour les produits alimentaires non transformés et les biens industriels (hors énergie).

L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent.

Cette deuxième estimation d'Eurostat a de quoi conforter les attentes des économistes, alors que la BCE se réunit jeudi pour passer en revue ses taux d'intérêt. Ils tablaient déjà globalement sur un maintien des taux directeurs de l'institution monétaire, qui devrait prolonger la longue pause démarrée cet été, avec un taux de dépôt resté fixé à 2% depuis juillet.

Cette pause fait suite à une phase de baisse des taux d'un an qui avait accompagné le reflux de l'inflation en Europe.

Au sein de la zone euro, l'inflation s'est en effet très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.

C'est ce mouvement d'apaisement généralisé de l'inflation, qui est revenue autour du niveau de 2% visé par la BCE, qui a incité cette dernière la BCE à réduire ses taux directeurs à huit reprises, entre juin 2024 et juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Consensus du KOF: ralentissement attendu de la croissance en 2026

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Les perspectives du commerce extérieur s'améliorent également légèrement, les experts sondés par le KOF anticipant pour 2026 un ralentissement moins marqué de la dynamique des exportations par rapport à 2025 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Zurich (awp) - Pour l'année à venir, les économistes interrogés dans le cadre du consensus établi par le KOF prévoient un ralentissement de la croissance économique en Suisse. Les prévisions d'inflation ont été légèrement revues à la baisse.

Les treize participants à l'enquête du KOF anticipent une progression du produit intérieur brut (PIB) réel corrigé des événements sportifs de 1,3% en 2025 et de 1,0% en 2026, indique le Centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué paru mercredi. Lors du précédent sondage, publié en septembre, la croissance du PIB était estimée à 1,1% pour l'année en cours et à 1,3% pour l'année prochaine.

Concernant les perspectives à long terme, les experts tablent sur une croissance du PIB réel de 1,5% à l'horizon 2030.

S'agissant des investissements réels, un recul de 0,5% pour les équipements est attendu, ainsi qu'une faible progression de 0,2% dans la construction. En revanche, les économistes interrogés font preuve d'un certain optimisme pour 2026, avec des taux de croissance attendus de 1,1% pour les équipements et de 1,6% pour la construction.

Les perspectives du commerce extérieur s'améliorent également légèrement: par rapport à l'enquête précédente, les experts anticipent pour 2026 un ralentissement moins marqué de la dynamique des exportations par rapport à 2025.

Inflation moins importante que prévu

Comparées à l'enquête précédente, les prévisions d'inflation ont de nouveau été revues à la baisse pour les trois horizons de projection. Pour 2025, le taux d'inflation attendu s'établit désormais en moyenne à 0,2% (septembre: 0,3%), pour 2026 à 0,4% (septembre: 0,6%), et à 0,9% sur un horizon de cinq ans (septembre: 1,0%).

Les perspectives du marché du travail restent inchangées, avec des taux de chômage moyens attendus de 2,9% en 2025 et 3,1% en 2026.

Stabilité du franc

Selon le consensus du KOF, le taux de change du franc face à l'euro devrait rester globalement stable au cours des prochains mois, avec des valeurs prévues de 0,93 CHF/EUR à trois mois et 0,92 CHF/EUR à douze mois.

Les experts tablent également sur une évolution stable du franc face au dollar américain, avec des valeurs moyennes de 0,79 CHF/USD à trois mois et 0,78 CHF/USD à douze mois.

Les prévisions à court terme concernant la Bourse suisse se sont nettement améliorées par rapport à la dernière enquête. Les économistes s'attendent à un Swiss Performance Index (SPI) d'environ 17'742 points dans trois mois, soit un niveau proche de la valeur actuelle. À douze mois, l'indice est attendu à 18'250 points, ce qui suggère une appréciation du SPI à moyen terme.

L'enquête du KOF s'est déroulée du 28 novembre au 10 décembre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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