Suisse
Les Suisses ne seront pas évacués du Soudan pour l'heure
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Le personnel de l'ambassade de Suisse au Soudan, ainsi que la centaine d'autres citoyens suisses doivent pour l'heure rester dans le pays en guerre. La situation ne permet pas un départ organisé, a annoncé le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Il n'existe actuellement aucune garantie de sécurité de la part des parties au conflit, a déclaré vendredi devant les médias à Berne Serge Bavaud, chef du Centre de gestion des crises au DFAE. Basée dans un quartier contesté de Khartoum, l'ambassade est exposée aux combats.
Une partie du personnel est bloquée sur place. Certains collaborateurs ne peuvent pas quitter leur domicile et doivent y travailler. La résidence de l'ambassadeur a été touchée de manière collatérale par les combats et les habitations d'employés ont été endommagées.
L'ambassade compte sept expatriés suisses, de même que cinq accompagnants. En comptant le personnel local, elle emploie une cinquantaine de personnes, dont 30 gardes. Par ailleurs, six voyageurs de passage ont été enregistrés. Ceux-ci ont été informés, mais aucun n'a émis besoin de protection consulaire.
"Pour l'instant, nous sommes en mode hibernation. Tout le monde reste là où il est", a souligné l'ambassadeur. "La sécurité des personnes concernées est la plus haute priorité". L'ambassade, qui a mis en oeuvre un dispositif de crise, est bien préparée. Elle continue de soutenir les ressortissants suisses, dans la mesure des possibilités. Il n'y a pour l'heure aucune indication que des citoyens suisses ont été blessés ou touchés dans ce conflit.
Aéroport pas opérationnel
Toutes les options sont examinées pour une évacuation ou un départ organisé. L'administration fédérale est mobilisée et la Suisse est en contact avec des Etats tiers et l'UE sur cette question. "Nous espérons un cessez-le-feu et l'ouverture d'une fenêtre d'opportunité", a souligné Serge Bavaud. Les conditions ne sont toutefois pas encore réunies.
Avec des combats à proximité, l'opérabilité de l'aéroport n'est par exemple pas assurée, a précisé l'ambassadeur. Dans tous les cas, une évacuation n'est envisageable qu'avec des avions de transport militaire. Il est en effet peu probable que des compagnies aériennes mettent leurs appareils à disposition.
Selon le DFAE, une centaine de Suisses sont enregistrés comme vivant au Soudan. Mais tous ne souhaitent pas forcément quitter le pays. Seule une dizaine d'entre eux ont pour l'instant manifesté leur intérêt pour un départ organisé, a précisé le chef du Centre de gestion des crises.
Situation imprévisible
La situation sur place est difficile, volatile, imprévisible, a souligné Serge Bavaud. Elle est plus grave que pour d'autres crises, comme en Afghanistan, où il y avait déjà une présence militaire internationale. Le personnel suisse sur place se porte bien pour l'instant, même s'il subit les mêmes conditions difficiles que la population locale.
Malgré les appels à la trêve et la pression internationale, il n'y a aucun signe d'arrêt des combats au Soudan. De fausses informations circulent et il est difficile d'avoir des informations fiables, a souligné M. Bavaud. Les pillages se multiplient, de même que les problèmes humanitaires. L'approvisionnement de Khartoum pose également problème.
Les combats, qui ont fait plus de 400 morts, opposent l'armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane, chef de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.
En milieu de semaine, l'Allemagne avait dû stopper une mission d'évacuation par avion en raison de problèmes de sécurité. Vendredi, la Corée du Sud et le Japon ont annoncé l'envoi d'avions militaires pour évacuer leurs ressortissants bloqués au Soudan.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Affluence record pour les Urbaines
Pour sa 29e édition, les Urbaines a réuni plus de 7500 personnes entre vendredi et dimanche, une affluence record selon le comité d'organisation. Le festival des expérimentations artistiques a programmé 44 propositions disséminées dans onze espaces à Lausanne, Renens et Chavannes.
Le festival a confirmé sa "vitalité" dans le paysage culturel suisse et international, "rassemblant des publics tant locaux qu'internationaux, avec une présence marquante des scènes anglo-saxonnes", relève lundi soir un communiqué.
La 30e édition des Urbaines est d'ores et déjà programmée du 4 au 6 décembre 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Chat Noir fait vibrer Genève depuis 40 ans
En décembre 1985, quatre amis d'enfance fondent un lieu de vie nocturne à Carouge. Devenu un club à rayonnement international, le Chat Noir célèbre son 40e anniversaire tout au long du mois de décembre, en rendant hommage aux différents formats qui ont fait sa patte.
Les artistes prévus pour décembre ont été choisis pour faire résonner les formats qui ont façonné le Chat Noir. Moncef Genoud y a déjà rappelé les premières années jazz samedi. Jean, nouvelle voix francophone, représentera les découvertes du Chat Noir vendredi, comme indiqué dans un communiqué. Enfin le groupe Blackats fera résonner ce lieu où il est né, à la suite de jam sessions carougeoises, le 19 décembre.
D'autres formats qui "racontent l'ouverture du Chat" sont également au programme: des open mic, des spectacles d'humour et des Drag shows, entre autres. Les Troubadours du Chaos y fêteront aussi leurs quinze ans, avec "40 impros pour les 40 ans".
Histoire de famille
Le club, connu internationalement, est fondé le 7 décembre 1985 par quatre amis d'enfance: Alain Gilliand, sa femme Catherine et son frère Pierre-Edmond, ainsi que Roland le Blévennec. Le lieu a ensuite été transformé tel qu'on le connaît aujourd'hui par Nathaniel Gilliand, fils du couple fondateur, Guillaume Noyer et Priscille Alber, qui avaient repris la programmation.
L'Association de Soutien à la Musique Vivante gère la partie artistique et promotionnelle depuis 1995 et organise 250 à 300 évènements par an. Le club se revendique comme une scène incontournable pour les artistes émergents, avec 80% des artistes programmés qui viennent du Grand Genève, et 90% qui sont en développement.
Louise Attaque, Clara Luciani, Gäel Faye ou encore Gad Elmaleh font partie des figures qui sont passées sur la scène du Chat Noir. Des artistes qui témoignent de la renommée et de l'éclectisme du lieu, à la fois restaurant, bar et club.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Régler la certification des formateurs de chiens d'assistance
La Confédération doit encadrer la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion de Pascal Broulis (PLR/VD) en ce sens.
Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique en la matière, regrette le Vaudois. Comme la demande pour ces chiens augmente, de plus en plus de personnes se tournent vers cette spécialisation, souvent sans disposer des qualifications et de l'expertise requises.
Ainsi, l'absence de standards officiels permet à toute personne ou organisation de se proclamer "formatrice de chiens d'assistance" sans contrôle de compétences, de méthodes ou de résultats, selon M. Broulis. Cette situation génère une hétérogénéité préoccupante dans la qualité des prestations.
Le motionnaire critique aussi la sélection des bénéficiaires. Certaines organisations attribuent des chiens d'assistance à des personnes dont les besoins ne sont pas justifiés ou dont la capacité à gérer un chien de travail n'a pas été correctement évaluée.
Risques sécuritaires
Tout cela fait craindre des risques sécuritaires alors que ces chiens sont destinés à accompagner des personnes souffrant d'épilepsie, de diabète, de maladies neurodégénératives, de handicap physique ou de troubles du développement. C'est pourquoi M. Broulis demande une certification des organisations formatrices et des titres protégés pour les chiens d'assistance et d'alerte médicale.
Les critères devraient couvrir le processus dans son entier, selon le Vaudois. Et de citer sélection et formation des chiens, méthodes d'éducation respectueuses du bien-être animal, formation des éducateurs canins, évaluation et sélection des bénéficiaires ou encore suivi post-placement. Des sanctions doivent être envisagées en cas de non-respect.
Le Conseil fédéral était d'accord avec le texte. Le National doit encore se prononcer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le National approuve une coupe dans la coopération internationale
Dans le cadre des débats sur le budget 2026, le Conseil national a approuvé lundi une coupe de 34,5 millions dans la coopération internationale. La gauche a tenté en vain de s'y opposer.
La coupe se répartit entre la coopération bilatérale (-6,3 millions) et les contributions à des organisations internationales (-28,2 millions).
La proposition du Conseil fédéral est déjà une proposition à la baisse, a souligné Tamara Funiciello (PS/BE). Et de relever qu'une bonne partie des recettes fiscales helvétiques viennent d'entreprises qui ont leur siège en Suisse mais qui sont actives dans des pays du Sud Global. Barbara Schaffner (PVL/ZH) a, elle, appelé ses collègues à être cohérents et à respecter la stratégie de coopération adoptée par le Parlement.
Le plénum a aussi approuvé la proposition de sa commission de transférer 24,3 millions des crédits de la coopération bilatérale vers la coopération économique. Le Conseil des Etats a validé un tel transfert pour 6 millions, mais n'a pas procédé à des coupes.
La gauche ne s'est pas seulement opposée aux coupes, elle a aussi plaidé pour des hausses de crédits et notamment pour utiliser la distribution extraordinaire de la Banque nationale suisse à cet effet. La stabilité mondiale est la première ligne de défense de la Suisse et la coopération internationale y contribue, a argué Cédric Wermuth (PS/AG), en vain.
Davantage de coupes refusées
L'UDC n'a pas eu plus de succès avec ses propositions de coupes supplémentaires. Le parti voulait notamment plafonner les fonds prévus pour le soutien à l'Ukraine à 100 millions (-33,7 millions). A quoi cela sert-il d'envoyer autant de moyens alors que l'on ne sait pas à quoi va ressembler la reconstruction, a demandé Lars Guggisberg (UDC/BE).
Le parti souhaitait aussi réduire la contribution de la Suisse en faveur de certains Etats membres de l'UE (-4,9 millions) et s'opposait à la hausse de 1,2 million de la contribution obligatoire de la Suisse au Conseil de l'Europe.
Dans le cadre du supplément au budget 2025, le National a aussi approuvé 50 millions de francs pour le Soudan. Le Conseil fédéral avait demandé cette aide supplémentaire au vu de la situation humanitaire catastrophique dans ce pays.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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