Suisse
Les montres seront avancées d'une heure dimanche
L'heure d'été débute ce dimanche. A 02h00, les horloges de Suisse et de la plupart des pays européens seront avancées d'une heure pour passer à 03h00. L'heure d'été prendra fin le 29 octobre.
Le changement d'heure pour la saison estivale commence le dernier dimanche de mars et se termine le dernier dimanche d'octobre, a indiqué mardi l'Institut fédéral de métrologie (Metas), responsable de la métrologie.
En 2023, l'heure d'été durera donc du 26 mars au 29 octobre. Ce jour-là, les horloges seront ramenées de 03h00 à 02h00. L'heure normale s'appliquera donc à nouveau à partir de cette date. Après plus de 40 ans de pratique, les entreprises de transport de Suisse gèrent en général le changement d'heure sans problème.
Ces dernières années, une éventuelle suppression du changement d'heure saisonnier est devenue un sujet de discussion dans le monde politique, notamment dans les pays voisins. Mais jusqu'à présent, aucune décision n'a été prise, ni au niveau de l'Union européenne, ni par un Etat individuellement.
Pas d'îlot temporel
Les détracteurs du changement d'heure déplorent les effets négatifs sur la santé et le bien-être des animaux. Ce sont surtout les enfants et les personnes âgées qui souffriraient de "mini-jetlags".
En outre, les accidents de la route seraient plus nombreux en raison de la fatigue. Le changement d'heure est également une épine dans le pied de l'agriculture, car la production laitière des vaches serait moindre, toujours selon les détracteurs
Lors de l'introduction de l'heure d'Europe centrale à la fin du 19e siècle, et également lors de l'introduction du changement d'heure en 1980, le Conseil fédéral et le Parlement ont opté pour la même réglementation que les pays voisins, principalement pour des raisons économiques. En cas de décalage horaire, la Suisse serait devenue un îlot temporel, avec des conséquences notamment dans les échanges commerciaux, les transports, le tourisme et la communication.
Economies
Le changement d'heure en été permet non seulement des économies d'éclairage, mais aussi de climatisation. C'est ce que montre une étude de l'Empa publiée dans la revue Environmental Research Letters.
Les partisans de l'heure d'été avancent le plus souvent l'argument des économies d'électricité. Lorsqu'il fait jour une heure de plus le soir, on a moins besoin de lumière artificielle. L'équipe de Sven Eggimann et Massimo Fiorentini au Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa) a voulu savoir si le changement d'heure a également un impact sur la consommation d'énergie de chauffage et de refroidissement.
L'hypothèse de base était qu'en été, les employés arrivent au bureau une heure plus tôt et le quittent également plus tôt dans l'après-midi. Comme la majeure partie de la puissance frigorifique est produite en fin d'après-midi, il est possible d'économiser de l'énergie - en supposant que lorsque le bureau est vide, la climatisation peut être réduite ou complètement arrêtée.
Les chercheurs ont simulé l'énergie de chauffage et de refroidissement dépensée avec et sans l'heure d'été pour différentes régions climatiques, en se basant sur les données de différents immeubles de bureaux dans quinze villes américaines. Ils ont pris en compte non seulement le climat actuel, mais aussi les scénarios climatiques futurs jusqu'en 2050.
Résultat: le passage à l'heure d'été peut réduire jusqu'à près de 6% l'énergie de refroidissement d'un immeuble de bureaux. Dans le même temps, les besoins en chauffage peuvent augmenter jusqu'à 4,4% en raison d'un début de travail plus précoce le matin.
"Mais comme on consomme beaucoup plus d'énergie de refroidissement que de chauffage en été, le changement d'heure a globalement une influence positive sur le bilan énergétique d'un bâtiment", résume Massimo Fiorentini, cité mardi dans un communiqué de l'Empa.
Bien que les économies varient selon les scénarios et les zones climatiques - l'économie d'énergie totale maximale était de 3% -, elles sont partout positives. Ces résultats fournissent des informations précieuses pour la Suisse, car les conditions climatiques sont comparables pour plusieurs des zones simulées.
Animaux: attention
L'organisation mondiale de protection des animaux QUATRE PATTES met en garde contre le risque accru d'accidents lors du prochain changement d'heure. Les heures de pointe du matin se situeront à nouveau à l'aube, moment d'activité privilégié pour de nombreux animaux sauvages.
"Lorsqu'on avancera les horloges d'une heure à la fin mars, le trafic matinal coïncidera pendant plusieurs semaines avec l'aurore, une période durant laquelle un grand nombre de nos animaux sauvages comme les sangliers, les cerfs, les renards ou les chevreuils sont en mouvement", avertit Dominik del Castillo. "Cette synchronisation entre les activités des humains et celles des animaux augmente la probabilité d'une fâcheuse rencontre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La moitié des cantons s'attendent à un exercice 2025 déficitaire
La moitié des cantons prévoient un budget dans les chiffres rouges pour 2025. En Suisse romande, seuls Vaud (-303 millions) et le canton du Jura (-5,3 millions) s'attendent à un résultat négatif.
La situation des cantons en matière de politique financière est mitigée, juge Ernst Stocker, président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des finances (CDF), interrogé par Keystone-ATS.
Vaud présente le déficit le plus important, avec 303 millions de francs. Il s'agit de son plus gros déficit depuis 25 ans. L'Argovie et Soleure s'attendent également à une année difficile, avec des pertes prévues de respectivement 102,8 et 118 millions de francs
Les cantons enregistrent les dépenses les plus importantes dans les domaines de l'éducation, du social et de la santé. Les coûts engendrés par la santé ont fortement augmenté ces dernières années dans plusieurs cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La Suisse expulse deux Afghans condamnés vers Kaboul
La Suisse a expulsé vers Kaboul deux Afghans condamnés par un jugement définitif. Il s'agit de la première expulsion vers l'Afghanistan depuis 2019, a confirmé dimanche à Keystone-ATS un porte-parole du Département fédéral de justice et police.
Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a informé vendredi les cantons de l'expulsion des deux hommes, rapporte un article du Sonntagblick, à l'origine de l'information. Il s'agit de délinquants qui représentent un problème pour la sécurité intérieure de la Suisse, a déclaré au journal le vice-directeur du SEM Vincenzo Mascioli.
Avant leur départ, les deux Afghans ont reçu 500 francs en espèces des autorités suisses pour les aider à démarrer. D'autres expulsions doivent maintenant suivre "le plus rapidement possible", poursuit M. Mascioli. Selon le SonntagsBlick, 13 Afghans considérés comme de dangereux criminels se trouvaient dernièrement en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La majorité des Suisses ne s'endorment pas sans leur portable
Le téléphone portable a remplacé le livre sur la plupart des tables de chevet des Suisses. Près de 60% d'entre eux ne s'endorment pas sans leur mobile, selon une enquête menée par Ikea. Ce taux explose chez les 18-39 ans, passant à 79%.
Le livre est quant à lui privilégié chez la moitié des Tessinois, 46% des Romands et 38% des Alémaniques. L'enquête publiée dimanche révèle en outre des habitudes insolites. Ainsi, plus d'un quart des Tessinois dorment avec un animal de compagnie. Le reste de la Suisse est plus réticent, ce taux passant à 9% chez les Alémaniques.
Le sondage, mené entre le 19 et le 30 août dernier auprès de 1020 personnes âgées de 18 à 75 ans, montre aussi que sept personnes sur dix souhaitent avoir un meilleur sommeil. Une étude de l'Office fédéral de la statistique a révélé la semaine dernière qu'un tiers de la population en Suisse souffrait de troubles du sommeil en 2022. En 25 ans, la part des gens touchés a augmenté de 5 points de pourcentage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Reka veut investir 100 millions de francs d'ici cinq ans
La caisse de voyage suisse Reka veut investir 100 millions de francs au cours des cinq prochaines années dans le renouvellement de son offre. L'objectif est de se débarrasser de l'image de village de vacances.
Pour les investissements, la coopérative devra recourir à des capitaux étrangers, a déclaré le directeur Roland Ludwig dans une interview au SonntagsBlick. Il s'est montré convaincu que la stratégie était la bonne.
Il est ainsi prévu d'ouvrir une sorte de boutique-hôtel familial à S-chanf en Haute-Engadine, d'agrandir le village de vacances de Lenk BE et de construire un village au bord du lac à Kreuzlingen TG. Autrefois, un appartement de vacances dans un bel environnement et des randonnées suffisaient, a poursuivi Roland Ludwig. Entre-temps, les exigences ont augmenté et un programme plus varié est demandé.
La Suisse reste le marché principal et les plus gros investissements sont réalisés dans le pays. En revanche, personne ne connaît Reka à l'étranger, a poursuivi le directeur. La coopérative veut s'y positionner comme prestataire de vacances familiales et s'y développer.
Elle réfléchit à l'achat d'un nouveau centre de vacances à l'étranger. Selon le chef de Reka, des négociations concrètes ne sont pas encore en cours. L'Italie et la France sont les pays privilégiés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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