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Suisse

Les syndicats des chauffeurs Uber mettent la pression sur l'Etat

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Les syndicats Unia et SIT réclament maintenant de l'Etat qu'il fasse respecter la loi. (KEYSTONE/Michael Buholzer) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

A Genève, le dossier Uber est loin d'être clos. Rien n'a vraiment changé au bout du lac, malgré l'arrêt du Tribunal fédéral qui considère les chauffeurs de la multinationale comme des salariés et Uber comme un exploitant d'entreprise de transport.

La procédure de conciliation qui avait été initiée par le département de l'économie et de l'emploi (DEE) auprès de la Chambre des relations collectives de travail (CRCT) a échoué, ont indiqué les deux syndicats devant les médias. L'heure est maintenant à la mobilisation du côté des chauffeurs syndiqués.

"L'autorité étatique doit reprendre le contrôle", a ajouté Umberto Bandiera. Le secrétaire syndical du SIT a rappelé l'existence d'un jugement fédéral "qu'il faut maintenant faire appliquer". Car aujourd'hui, malgré l'arrêt du TF, Uber n'a pas modifié son modèle. Les risques économiques sont toujours supportés par les chauffeurs.

Le DEE avait bien passé le mois dernier un accord avec Uber afin que l'entreprise puisse reprendre ses activités à Genève à la suite de l'arrêt du TF. Cet accord a conduit la multinationale à transférer les chauffeurs qui obtenaient des courses grâce à son application à une société tierce partenaire (MITC Mobility SA).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les membres du Centre sont contre la polarisation

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L'engagement pour les valeurs familiales (93%) et contre la polarisation (88%), qui sont beaucoup plus importants pour les membres du parti du Centre que pour le reste de la population. (© KEYSTONE/STR)

Les membres du Centre accordent beaucoup plus d'importance à l'engagement pour les valeurs familiales et contre la polarisation que le reste de la population. C'est ce que montre un récent sondage.

L'institut de sondage gfs.bern a réalisé ce consultation en ligne pour le compte du Centre, aussi bien auprès du corps électoral qu'auprès des membres du parti, indique ce dernier samedi.

Il révèle des différences frappantes entre les membres du parti et le corps électoral sur plusieurs points. Notamment l'engagement pour les valeurs familiales (93%) et contre la polarisation (88%), qui sont beaucoup plus importants pour les membres du parti que pour le reste de la population.

Les membres du Centre accordent également plus d'importance aux thèmes de l'approvisionnement en électricité et de l'environnement que le reste de la population. En revanche, ils en accordent moins à la baisse des primes d'assurance maladie.

2004 électeurs et 6092 membres du parti ont été interrogés pour ce sondage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Manifestation pour le maintien de l'aciérie de Gerlafingen SO

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Bobines de fer empilées sur le site de production de Gerlafingen. (image d'archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Environ 1000 personnes ont manifesté samedi devant l'aciérie de Gerlafingen (SO) pour le maintien de l'usine. Elles ont exigé des politiques des mesures immédiates pour sauver Stahl Gerlafingen et de l'entreprise qu'elle renonce aux licenciements.

La production d'acier recyclé à Gerlafingen doit également être assurée, ont exigé les manifestants.

Les syndicats Unia et Syna, la Société suisse des employés de commerce et Employés Suisse avaient appelé à cette manifestation de solidarité. Plusieurs orateurs ont exigé que l'aciérie soit maintenue. Le ministre de l'économie Guy Parmelin doit agir, ont déclaré le conseiller aux Etats du Centre Pirmin Bischof et la conseillère aux Etats socialiste Franziska Roth, tous deux de Soleure.

"Sans acier, on ne peut plus construire", a déclaré Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse et conseiller aux Etats socialiste vaudois. "La Suisse a besoin d'une industrie forte et de l'aciérie de Gerlafingen". Cette dernière est la plus grande entreprise de recyclage de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'Université de Genève se penche sur la démocratie et ses menaces

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Dans le cadre de la Semaine des droits humains, Philippe Lazzarini s'exprimera le 20 novembre à l'Université de Genève sur l'avenir de l'UNRWA (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Semaine des droits humains de l'Université de Genève (UNIGE), du 11 au 15 novembre, portera sur "les incertitudes de la démocratie". Expositions, performances, tables rondes: une vingtaine d'événements inviteront à réfléchir, débattre et réagir sur cette thématique.

La manifestation débutera lundi avec une table ronde sur la question d'une inscription des Conventions de Genève au patrimoine mondial de l'humanité, au vu de la manière dont le droit international humanitaire est mis à mal dans les conflits. Ce débat sera précédé et suivi d'une lecture de l'artiste marocaine Rim Battal.

D'autres tables rondes porteront sur le rôle des médias au temps des "fake news", le sans-abrisme, la destitution des maires en Turquie, la cyber-menace, les droits des migrants, les restrictions du droit de manifester et la paix. Philippe Lazzarini s'exprimera sur l'avenir de l'UNRWA qu'il dirige et l'écrivain Kamel Daoud, lauréat du dernier Goncourt, sur les revendications identitaires.

Organisée par le Global Studies Institute de l'UNIGE avec plusieurs partenaires, la Semaine des droits humains propose aussi une série d'expositions de photographies sur les personnes sans-abri, le sexisme et les manifestations. Par ailleurs, des enfants ont créé des oeuvres sur les droits humains et une fresque pour la paix prendra place dans le hall d'Uni Mail.

www.unige.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Fondation Michalski: le geste artisan photographié au féminin

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Une exposition à la Fondation Michalski à Montricher (VD) présente le travail de 19 artisanes romandes. (© @Vincent Guignet)

Dix-neuf artisanes de Suisse romande ont ouvert les portes de leurs ateliers ou de leurs chantiers au photographe Vincent Guignet et à l'écrivain Blaise Hofmann. Une exposition en témoigne du 14 novembre au 5 janvier à la Fondation Michalski à Montricher (VD).

L'exposition "Artisanes", en contrepoint de l'ouvrage paru aux éditions Noir sur Blanc, propose un parcours dans les univers de dix-neuf femmes de métier à l'oeuvre. Photos inédites, lectures, ainsi qu'un choix d'objets de leur main permettent une immersion dans la fabrique du beau, où le temps long de l'artisanat dessine un espace de liberté et de résistance.

Forgeronne-designer, tatoueuse, sellière, factrice d'orgues, mosaïste, luthière, costumière, restauratrice d'art, relieuse, vitrailliste, couturière, céramiste, découpeuse d'art, courtepointière, bijoutière-joaillière, linograveuse, horlogère, tisserande et souffleuse de verre: leurs métiers égrenés laissent entendre les mains qui travaillent, qui savent, pensent, créent, réparent.

Engagement des corps, ballet des outils, orchestration des mouvements, métamorphose de la matière apprivoisée: l'exposition raconte le geste artisan au féminin, enraciné dans des traditions vivantes, parfois séculaires, inlassablement répété jusqu'à la maîtrise et la réinvention.

Regards et discussions croisés

Les images sont signées Vincent Guignet. Le photographe suisse spécialisé en paysages, événements et portraits, avec une prédilection pour le noir-blanc, travaille tant pour la scène culturelle que sportive, couvrant notamment le championnat du monde MotoGP depuis 2016. Ses images ont été publiées dans la presse internationale.

Blaise Hofmann, écrivain et vigneron, a lui mis les mots sur les gestes. Auteur d'une quinzaine de romans et récits, dont "Faire paysan" (2023, prix culturel vaudois de littérature), il est également l'un des deux librettistes de la Fête des Vignerons 2019.

Plusieurs événements sont organisés autour de l'exposition. Parmi eux, une discussion croisée sur la création du livre réunira, lors du vernissage du 14 novembre, Vincent Guignet et Blaise Hofmann, ainsi que trois artisanes: Valérie de Roquemaurel, souffleuse de verre, Christel Falconnier, bijoutière-joaillière, et Marianne Dubuis, découpeuse d'art.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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