Football
Les Young Boys peuvent toujours y croire
L’espoir demeure pour les Young Boys. Victorieux 3-2 de Galatasray grâce à un penalty de Filip Ugrinic à la 86e, les Bernois peuvent toujours rêver de s’inviter à la table de la Ligue des Champions.
Cette victoire n’est pas usurpée. Après le doublé de Joël Monteiro lors d’une première mi-temps de rêve, les Young Boys ont failli réussir le K.O. parfait si la frappe d’Ebrima Colley peu avant l’heure de jeu avait trouvé le cadre plutôt que le poteau. Après avoir encaissé deux buts en l’espace de six minutes, les Bernois ont eu l’immense mérite de se relever pour arracher un penalty pour une main d’Abdulkerim Bardakci qui n’avait pas échappé à la VAR.
Il faudra toutefois livrer le match parfait mardi à Istanbul pour sortir victorieux de ce play-off. A la peine depuis le début de la saison, la défense bernoise passera l’épreuve du feul en Turquie. Mais il y aura un coup à jouer si le Champion de Suisse n’oublie pas de jouer au football. Comme les Young Boys, les Turcs ne savent pas vraiment bien défendre, la faute en premier lieu à un laxisme imparable dans le repli.
Le bon soir pour Monteiro
Transparent depuis le début de la saison, Joël Monteiro a choisi le bon soir pour rappeler qu’il était bien l’un des meilleurs attaquants du pays. Le Valaisan a été le grand homme de la première période avec son ouverture du score à la 3e minute et son 2-0 dans le temps additionnel. Même s’il a bénéficié des largesses incroyables des défenseurs et du gardien adverses, Joël Monteiro a fait tout juste pour placer les Young Boys dans une position à la fois idéale et inespérée.
Qui aurait, en effet, imaginé voir les Bernois mener 2-0 à la pause face au Champion de Turquie. Le score aurait même pu être plus lourd encore si Monteiro, à la 37 et Silvère Ganvoula à la 41e avaient trouvé le cadre sur deux nouvelles actions qui soulignaient les errements défensifs des Turcs.
Le remplacement de David von Ballmoos à la 32e fut un autre fait majeur de cette première période. Touché à l’épaule, le capitaine devait laisser sa place à Marvin Keller qui a réussi une parade déterminante à la 44e sur une tête de Lucas Torreira. Le remplaçant fut toutefois moins heureux après la pause. Il provoquait inutilement le corner qui amenait la réduction du score de Michy Batsuhyi à la 66e. Le Belge, qui venait d’entrer, égalisait à la 72e d’une frappe imparable. Les Young Boys ont reçu une leçon magistrale de réalisme délivrée par l’ancien joueur de Marseille.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La magistrale réponse de Dereck Kutesa
Poussé vers la sortie avec un manque d’élégance qui ne colle pas aux valeurs de l’institution, Dereck Kutesa a apporté une réponse magistrale. Il a donné la victoire au Servette FC devant Bâle (2-1).
Sur le banc au coup d’envoi comme mardi dernier à Sion sans qu’aucune raison sportive ne justifie ce choix dicté plutôt par le ressentiment de le voir partir sans indemnité de transfert cet été, Dereck Kutesa a été introduit à la pause pour dessiner deux actions qui ont scellé le sort de ce match. A la 50e, il adressait un centre parfait pour la tête d’Alexis Antunes dont la déviation ne laissait aucune chance à Mirko Salvi, appelé à remplacer Marwin Hitz blessé. A la 61e, il était à la conclusion d'une rupture pour son 13e but de la saison en Super League.
Un immense ouf de soulagement
La performance XXL de Dereck Kutesa a peut-être sauvé la tête de son entraîneur qui a dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour expliquer la non-titularisation de son ailier. Oui, Thomas Häberli peut pousser un immense ouf de soulagement. Personne ne peut affirmer que le Lucernois aurait "survécu" à une défaite qui serait venue après quatre partages des points lors des quatre premiers matches de l’année. Et qui aurait, surtout, fait basculer le club du mauvais côté de la barre.
Malgré cette défaite, le FC Bâle demeure sur le fauteuil de leader d’une Super League plus indécise que jamais. Au Stade de Genève, les Rhénans n’ont pas été en veine avec un but d’Anton Kade annulé à la 34e minute par la VAR. Le passage à une défense à trois entre les deux buts servettiens a sans doute permis au FCB d’accroitre son emprise sur le match. Mais son unique butin fut la réduction du score de Philip Otele à la 73e minute.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Super League: Bâle en visite au stade de Genève cet après-midi
Leader avant la 23e journée de Super League, le FC Bâle arrive cet après-midi (14h15) à Genève avec le vent en poupe. Les Rhénans viennent affronter un Servette qui aligne les nuls depuis la reprise.
Le FCB de Fabio Celestini a empoché dix points sur douze en 2025, ce qui lui a permis jeudi soir de prendre la tête après son succès contre Lucerne. La forme de Xherdan Shaqiri s'avère précieuse pour les Bâlois. Pour sa part, Servette attend un succès depuis la 16e journée. Les Grenat ont fait quatre nuls consécutifs cette année et accusent désormais sept points de retard sur le leader.
Deux autres matches se dérouleront dès 16h30. Lucerne recevra la lanterne rouge Winterthour alors Saint-Gall se déplacera au Letzigrund pour y affronter le FC Zurich.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le FC Sion n'a pas pesé lourd au Wankdorf
Le FC Sion n'a pas réédité l'exploit du 21 juillet dernier, cette victoire 2-1 au Wankdorf lors des trois coups de la saison. Il s'est incliné cette fois 5-1 face à des Young Boys retrouvés.
Comme pour faire oublier au plus vite cette mortifiante défaite qui n’a jamais vraiment été digérée, les Bernois ont tué très vite le suspense. Après 62 secondes de jeu, la nouvelle recrue Ryan Raveloson ouvrait le score d’une frappe armée de près de 30 mètres. Seize minutes après le but du Malgache, Chris Bedia signait le 2-0 pour rappeler qu’il demeurait un sacré buteur.
Avec l’apport de l’ex-Servettien, les Bernois sont peut-être redevenus une machine à empiler les goals. Les onze buts inscrits en l’espace de trois jours, six contre Yverdon et cinq contre Sion, sonnent vraiment le réveil d’une attaque qui avait été muette lors des quatre premiers matches de l’année.
Même si le match aurait pu épouser un autre scénario si Marvin Keller avait écopé d’un carton rouge pour sa sortie un brin inconsidérée face à Théo Bouchlarhem et même si Benjamin Kololli a inscrit un but superbe, son troisième de la semaine, le FC Sion n’a vraiment pas pesé lourd. Avec un seul point récolté en cinq matches, le néo-promu traverse un début d’année pour le moins "compliqué". Sa défense en souffrance ne lui permet pas de nourrir de grands espoirs pour la suite de cette saison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Lausanne fait couler Yverdon à la Tuilière
Le derby vaudois opposait Lausanne à Yverdon ce samedi à la Tuilière. Les hommes de Ludovic Magnin l'ont remporté haut la main en s'imposant 4-1.
Ce sont deux équipes en difficulté qui se retrouvaient sur la pelouse synthétique de la Tuilière ce samedi. Yverdon a cru entrapercevoir le bout du tunnel il y a une semaine en battant largement Winterthour. Mais les Nord-vaudois n’ont pas réussi à capitaliser là-dessus et ils ont pris une violente baffe mercredi à Berne (défaite 6-1).
Lausanne de son côté fait globalement du bon travail sur le terrain, mais ces efforts n'ont pas encore été récompensés en 2025. Les hommes de Ludovic Magnin n'ont pris que deux points en quatre matchs. Les Lausannois n'ont donc pas encore retrouvé l’excellent chemin qu'ils avaient emprunté en fin d'année.
Alors le match de cette semaine était important pour tout le monde. Encore plus vu qu'il s'agissait d'un derby.
Des buts et encore des buts
Évidemment, les Lausannois n'étaient pas là pour dérouler le tapis rouge aux Yverdonnois. Après quelque minutes où les deux équipes se sont jaugées, ils ont même fait tout l'inverse, enfonçant leurs adversaires dans le bourbier.
Tout d'abord avec l'ouverture du score à la 27e. Dans les pieds de Karim Sow, Noë Dussenne, Alvyn Sanches et Alban Ajdini, le ballon a patiemment fait le tour des 16m avant que le n°7 du LS ne l'envoie au fond des filets.
Cinq minutes plus tard, Teddy Okok a servi Alvyn Sanches pour le 2-0. Le milieu de terrain a présenté l'un de ses tours de magie dont il a le secret pour se défaire de Niklas Gunnarsson et Christian Marques et shooter (32e).
Pas encore suffisant pour le LS qui a surfé sur cette vague de réussite pour inscrire un troisième but pratiquement dans la foulée. Après un un coup franc tiré par Koba Koindredi presque au point de corner, il y a eu un joli cafouillage devant le but et le ballon est passé outre Paul Bernardoni. On a d’abord cru que c’était la cabriole de Noë Dussenne qui était responsable du but, mais ce sera finalement un autogoal attribué à Moussa Baradji.
Yverdon était au bord du gouffre, mais Lausanne a encore remué le couteau dans la plaie en deuxième mi-temps. Sanches a signé un doublé en gagnant son duel avec Bernardoni (72e). Ronaldo Tavares a tout de même sauvé l’honneur des Nord-vaudois avec sa puissante frappe qui a envoyé le ballon sur la latte avant qu’il ne rebondisse à l’intérieur de la cage.
Lausannois récompensés
Ce weekend, même si la seconde période a été un peu moins excitante, les plus de 5’000 spectateurs présents à la Tuilière peuvent se targuer d’avoir vu un grand Lausanne-Sport. Et avec une victoire au bout, c’est toujours mieux.
Quand au fait d’avoir encaissé un but et d’avoir manqué un nouveau blanchissage, Karlo Letica ne perd pas le sourire. “C’est dommage mais voilà, je suis content, c’est pas un problème, relativise le gardien. Ce qui compte c’est la victoire, et c’était une victoire d’équipe.”
Un point que soulève aussi Ludovic Magnin. “Le collectif. C'est ça que j'aime dans le foot, quand tu dis que t'as besoin d'une équipe et qu'il y a une équipe.” Quant aux pépites qu’a montré Alvyn Sanches sur le terrain, le coach lausannois donne là-aussi du crédit à l’entier du vestiaire. “L'équipe met en valeur Alvyn. La manière dont l'équipe l'entoure lui permet de jouer comme ça.”
"Changer notre mentalité"
Côté yverdonnois, ce n’est évidemment pas le même son de cloche. Ce derby a presque été un remake du match de mercredi au Wankdorf. “Après un but, il y a cette impression qu’on s’écroule, décrit l’entraîneur Paolo Tramezzani. Je suis déçu parce que parfois j'ai l'impression qu'on est un peu fragile. Une équipe qui doit se sauver doit toujours montrer qu'elle y croit.”
William LePogam lui ne parle pas d’impression. “Après le premier but, on craque trop vite et on les encaisse à la suite”, lâche le capitaine d’YS. Mais comment expliquer ces buts en cascades? Des passages à vide?
Les hommes de Paolo Tramezzani restent donc enlisés au bas du tableau. Avec Grasshopper qui a pris un point à Lugano, les Nord-vaudois retrouvent la place de barragiste. Lausanne de son côté reste à flots à la 4e position.
Dimanche prochain, Yverdon recevra St-Gall et le LS se déplacera à Bâle.
-
InternationalIl y a 2 jours
RDC: mission d'établissement des faits lancée à l'ONU à Genève
-
CultureIl y a 2 jours
Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains
-
CultureIl y a 2 jours
"Avec la voix et la ferveur", La Gale rappe son amour pour le LHC
-
GenèveIl y a 2 jours
Genève veut urbaniser le secteur des citernes à Vernier
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Lutte contre l'addiction au jeu: campagne de prévention en Valais
-
InternationalIl y a 3 jours
"Pillages systématiques" pendant la guerre en Syrie (enquêteurs)
-
CultureIl y a 2 jours
Six ans de prison pour un escroc rendu célèbre par Netflix
-
LausanneIl y a 2 jours
La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols