Économie
L'inflation reflue légèrement en mars
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Le renchérissement des prix à la consommation s'est quelque peu atténué en mars, profitant notamment d'un reflux des tarifs pour certains hydrocarbures et les médicaments. Ceux des fruits et légumes se sont par contre envolés.
En mars, l'inflation en Suisse s'est établie à 2,9%, après avoir atteint 3,4% en février, a annoncé lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Sur un mois, l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,2%, contre 0,7% en février.
Alors que la variation annuelle est inférieure aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP, l'IPC est ressorti dans le bas de la fourchette des prévisions (+0,2% à +0,5%).
Les consommateurs helvétiques ont bénéficié d'un recul des prix du mazout (-6,9% sur un an) et du diesel (-4,4%) pendant le mois sous revue, mais les coûts pour le logement et l'énergie ont progressé de 4,3%. Les loyers ont ainsi enregistré une progression de 1,5%.
Au niveau de l'alimentaire, les tarifs des légumes et des fruits se sont par contre envolés de 28,6%. L'évolution n'est guère meilleure pour les voyages, le coût du transport aérien ayant bondi de 35% et les voyages à forfait internationaux de 22,8%.
Effet de l'invasion russe
Les économistes de VP Bank rappellent que le repli constaté en mars est principalement dû à un effet de base, l'invasion militaire russe de l'Ukraine un an plus tôt ayant fait flamber les prix de l'énergie en mars 2022.
L'accalmie au niveau du renchérissement des prix n'est cependant pas encore suffisante pour la Banque nationale suisse (BNS), qui vise un taux d'inflation dans une fourchette de 0% à 2%. Les experts de la banque liechtensteinoise tablent donc, dans leur commentaire, sur un nouveau relèvement en juin du taux d'intérêt de 25 points de base, suivi par un resserrement de même ampleur en septembre qui pourrait marquer la fin du cycle de relèvement des taux initié en juin 2022.
Lors de sa dernière annonce de politique monétaire en mars, l'institut d'émission helvétique avait remonté son taux directeur de 50 points de base pour le porter de 1,0% à 1,5%.
La banque centrale suisse avait également relevé les projections d'inflation pour l'année en cours et la suivante, à 2,6% en 2023 et 2,0% en 2024 et 2025. A la fin de la période de prévisions, l'accélération des prix devrait se situer à 2,1%
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Martigny: un nouvel écrin pour les Saint-Bernard du Barryland
Barryland à Martigny (VS) a rouvert ses portes jeudi au terme de deux ans de travaux. Il s'agit du premier parc thématique au monde consacré aux chiens Saint-Bernard.
"Les travaux se sont déroulés dans les temps et selon l'agenda prévu, nous avions donné rendez-vous au public à fin juin... eh bien, nous y sommes", s'est félicité jeudi Jean-Maurice Tornay, le président de la Fondation Barry.
Concrètement, la fondation a remplacé son ancien musée historique par un espace plus grand, plus moderne et plus interactif. A la clé de cette réalisation: une offre touristique avec un musée, 14 nouveaux postes de travail et un restaurant agrandi.
Avec ce nouvel aménagement, la direction du Barryland espère doubler son nombre de visites qui se situent, en moyenne, entre 70'000 et 80'000 personnes par an (record à 83'000 en 2023).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Baisse du nombre de banques privées en Suisse
Le nombre de banques privées en Suisse a baissé et devrait continuer à se replier en raison des acquisitions dans le secteur. Moins nombreux, ces établissements ont néanmoins augmenté leurs actifs sous gestion.
Les rachats effectués en 2024 et au premier semestre 2025 ont entraîné une nouvelle baisse du nombre de banques privées, lequel est passé de 85 à 83 établissements, a annoncé le cabinet d'audit et de conseils KPMG jeudi dans une étude sectorielle.
Cette tendance devrait se poursuivre et leur nombre devrait passer sous la barre des 80 d'ici la fin de l'année, soit quasiment une diminution de moitié des établissements ces 15 dernières années.
Les 71 banques privées actives en Suisse ont par contre augmenté leurs actifs sous gestion de 14% à 3400 milliards de francs, grâce à l'évolution positive des marchés financiers l'année dernière mais aussi avec les afflux nets de nouveaux fonds de 72 milliards de francs.
Ces établissements - parmi lesquels figurent de grands groupes comme Edmond de Rothschild, EFG, J. Safra Sarasin, Julius Bär, Lombard Odier, Pictet, UBP et Vontobel - ont enregistré des recettes en hausse de 4,4% à 21,4 milliards, grâce notamment aux commissions et revenus commerciaux. Les produits d'intérêts ont par contre reculé de 10% à 4,6 milliards en raison de la baisse du taux directeur initié à partir de mars 2024 par la Banque nationale suisse (BNS).
Les bénéfices nets cumulés ont pour leur part bondi d'environ 30% à 4,0 milliards.
Les banques privées ont parallèlement fait face à une hausse des coûts, essentiellement du personnel. Les frais ont ainsi bondi de 500 millions à 15,3 milliards au total. Les entreprises de ce secteur totalisaient plus de 40'000 équivalents plein temps.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Climat
Les intempéries toujours plus fréquentes et plus chères en Suisse
Les intempéries causent des dégâts toujours plus fréquents et plus coûteux. Le nombre de sinistres a augmenté de 126% par rapport à la période 1995-2004 et leur coût a bondi de 133%, selon une étude de l'assureur Helvetia. La grêle est le principal facteur de coûts.
L'accumulation des événements naturels entre 2021 et 2024 est "exceptionnelle", souligne jeudi la compagnie d'assurance dans un communiqué. Tous les types d'événements naturels ont augmenté: tempête, inondations, glissements de terrain, chutes de pierres ou encore grêle, liste Helvetia.
"L'évolution est particulièrement nette" pour les dommages causés par cette dernière, ajoute Helvetia. Le nombre de dommages annoncés a augmenté de 366% au cours des dix dernières années, alors que le montant des dommages explosait (+490%). La moitié (51%) des prestations de sinistres indemnisées par Helvetia entre 2015 et 2024 sont dues à la grêle.
Changement climatique
Cette augmentation est clairement liée au changement climatique, selon Adrian Kollegger, membre du comité de direction d'Helvetia Suisse. "Nous nous attendons à ce que le montant des dommages causés par le changement climatique continue d'augmenter", ajoute-t-il, cité dans le communiqué
Le réchauffement n'entraîne pas seulement des tempêtes plus fréquentes et plus intenses. Il fait aussi fondre le pergélisol dans les Alpes, ce qui modifie "fondamentalement" l'état des menaces. Au lieu des hautes eaux "classiques", on observe de plus en plus d'événements de surface comme des glissements de terrain, des coulées de boue, des éboulements de rochers et des chutes de pierres.
Les chiffres illustrent ce scenario: le montant des dommages a augmenté de 50% dans le domaine des tempêtes et de 72% pour les glissements de terrain/chutes de pierres/éboulements de rochers.
Stabilité jusqu'en 2015
Helvetia a analysé les données courant de 1990 à 2024. Selon elle, le nombre total d'intempéries est resté globalement constant jusqu'au milieu des années 2010, à l'exception notable de la tempête Lothar en 1999 et des inondations de 2005 dans les Alpes.
Depuis 2015, en revanche, on assiste à une forte augmentation des catastrophes. Et ce n'est peut-être pas fini: l'urbanisation croissante, les extensions des infrastructures et l'aménagement de nouvelles surfaces augmenteront encore les risques dans les années à venir, tant en Suisse que dans le monde, avertit Helvetia.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les géants de la technologie loin d'être neutres en carbone
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'IA, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
Google, Apple et Meta se sont engagés à atteindre la neutralité carbone en 2030, Amazon en 2040, tandis que Microsoft ambitionne un bilan carbone négatif d'ici à cinq ans, rappelle l'étude réalisée par des experts des engagements climatiques des entreprises, au NewClimate Institute et Carbon Market Watch.
Ces objectifs sont fondés sur des méthodologies de calcul désormais dépassées et "ne semblent pas être ancrés dans la réalité", décrypte Thomas Day, du NewClimate Institute, auprès de l'AFP.
Microsoft, Meta et Amazon sont frappés d'une note "médiocre" pour l'intégrité de leur stratégie climatique; celles d'Apple et de Google sont jugées "modérées".
La source principale de gaz à effet de serre, dans ce secteur, est la production d'électricité pour les centres de données, qui fournissent les capacités de calcul des agents conversationnels comme ChatGPT d'OpenAI.
Durée de vie et recyclage
Or celle-ci a explosé au lieu de se réduire: les émissions de CO2 liées à l'électricité consommée par Google ont presque doublé entre 2019 et 2023, selon une méthode de calcul considérée comme plus juste et issue de ses propres rapports environnementaux annuels.
"Il y a beaucoup d'investissements dans les énergies renouvelables, mais, dans l'ensemble, cela ne compense pas la soif d'électricité du secteur", estime Thomas Day.
Certes, des entreprises comme Google ont investi massivement pour que leur électricité vienne de sources à bas carbone (solaire, éolien, nucléaire...), mais les deux groupes de réflexion suggèrent le recours au renouvelable également pour les centres de données des prestataires de ces entreprises.
Des études estiment en effet que la moitié de la capacité de calcul en matière de centres de données des entreprises de la technologie vient de sous-traitants et beaucoup d'entreprises ne comptabilisent pourtant pas ces émissions, souligne l'étude.
Il en est de même pour toute la chaîne d'approvisionnement des infrastructures et équipements, qui représente au moins un tiers de l'empreinte carbone des entreprises de la technologie, selon les experts.
Seul Apple a pour but d'arriver à 100% d'énergie renouvelable à travers sa chaîne de valeur d'ici à 2030, tandis que les autres n'ont pas formulé d'objectif chiffré, notent-ils.
Allonger la durée de vie et la part de composants recyclés des appareils électroniques sont l'autre solution promue par l'étude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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