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Suisse

L'initiative pour les glaciers retirée sous condition

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Avec le contre-projet à l'initiative pour les glaciers, "le pays prend son destin en mains. Il devient acteur. Il ne restera pas spectateur", a estimé l'ancienne conseillère nationale Isabelle Chevalley (PVL/VD) lors de la conférence de presse des initiants. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le peuple ne devrait pas avoir à se prononcer sur l'initiative pour les glaciers. Satisfaits du contre-projet, les initiants ont retiré jeudi leur texte sous condition.

Le contre-projet indirect, adopté à la session d'automne, permet une protection rapide et efficace du climat. "Il ouvre la porte vers la neutralité carbone et une sortie des énergies fossiles", a salué Marcel Hänggi, membre du comité. "Avec lui, le pays prend son destin en mains. Il devient acteur. Il ne restera pas spectateur", a estimé quant à elle l'ancienne députée, Isabelle Chevalley (PVL/VD).

"Chaque année, nous dépensons huit milliards de francs pour acheter des énergies fossiles à l'étranger", a rappelé la Vaudoise. De l'argent qui serait mieux investi en Suisse pour créer de l'emploi, comme le propose le contre-projet.

La loi favorise l’innovation et la sécurité énergétique grâce à des programmes d'encouragement. Plus de 90 entreprises suisses ont déjà adopté des feuilles de route "zéro émission nette". Avec le contre-projet, les PME pourront également franchir le pas. Les propriétaires bénéficieront eux d'une aide pour remplacer leurs chauffages et améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments.

Airs de début de campagne

Le texte dispose en outre d'un large soutien politique, de droite à gauche, et de certains milieux économiques, notamment Economiesuisse, a encore pointé Isabelle Chevalley. Seule l'UDC a annoncé vouloir lancer le référendum. Pour les initiants, ce n'est pas surprenant. Et ils ne sont pas inquiets.

"L'UDC a commencé sa campagne avec de fausses informations", a lancé Marcel Hänggi. Contrairement à ce que le parti conservateur affirme, le Conseil fédéral n'obtiendra pas les pleins pouvoirs. "S'il commence avec des fake news, c'est qu'il n'a pas d'argument."

Isabelle Chevalley a elle du mal à comprendre que l'UDC, un parti nationaliste, rejette le contre-projet. "Défendre notre pays, ce n'est pas défendre les énergies fossiles. Ce n'est pas nous rendre dépendant de pays autocratiques. Ce n'est pas supplier pour obtenir."

Si l'UDC parvient à obtenir le référendum, les Suisses et les Suissesses devront se rendre aux urnes. En cas d'acceptation du contre-projet, ce dernier entrera en vigueur et l'initiative sera définitivement retirée. En cas de rejet, les initiants devront décider s'ils veulent soumettre leur texte au peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée Jenisch propose 300 oeuvres en ligne

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Exposée en juin 2015 au Musée Jenisch, "Etude de composition pour Floraison" du peintre Ferdinand Hodler fait partie des oeuvres désormais accessibles en ligne (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Blues, rock, classique : la guitare va rugir à Montreux

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Pour la troisième année, Montreux met en avant la guitare à l'occasion d'un salon international, qui mêle artisanat, concerts, masterclass, etc.(Image prétexte © Unsplash)

Désormais ancré dans le paysage du bord du lac, le Montreux International Guitar Show (MIGS) revient pour une troisième édition à Montreux en cette fin de semaine. Concerts, exposants, masterclass, les férus de cet instrument à corde ou les curieux pourront faire vrombir leur âme mélomane.

Les guitares vont résonner à Montreux ce week-end, pour la troisième édition du MIGS, le Montreux International Guitar Show, organisé dans la ville vaudoise jusqu'à dimanche. Pour les férus de cet instruments à corde, mais également pour le grand public curieux.

Les deux premières années du festival ont permis aux deux co-fondateurs de voir qu'un public existe pour un salon dédié à cet instrument. Cette troisième édition permet de confirmer

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Un instrument qui sait séduire, qui peut revêtir plusieurs formes, plusieurs genres...

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Concerts, masterclass, rencontres, plein d’activités sont prévues dans la ville vaudoise jusqu’à dimanche. Pour tous les goûts, toutes les curiosités

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Masterclass, concerts, Academy

Une fois de plus, de nombreux concerts sont organisés sur le site du festival, dans différents styles. L'important : mettre en lumière la guitare

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Cette année le MIGS proposera plus de 80 exposants sur plus de 1'140 mètres carrés, des concerts dans une salle intimiste de 300 places, des masterclass, des échanges.

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Pour cette année 2024, le salon a également proposé un Master Camp de quelques jours, avant la possible arrivée d'une Academy.

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Le salon se déroule à Montreux du 26 au 28 avril. Plus d'information sur le site de l'événement.

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Économie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Contre-la-montre: une course technologique et des casques atypiques

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Jonas Vingegaard et son nouveau casque lors du chrono de Tirreno - Adriatico. (© KEYSTONE/EPA ANSA/ROBERTO BETTINI)

Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle romande fait l'objet d'une course technologique qui passionne et interroge.

C'est l'équipe Visma qui a relancé les débats au début du mois de mars à l'occasion du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico. La formation néerlandaise a affublé ses coureurs d'un imposant casque profilé et aérodynamique qui a passablement fait jaser au sein du peloton.

"Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c'est un bon moment pour arrêter le cyclisme" avait alors écrit sur X le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle trouvaille technologique n'avait toutefois pas permis à Jonas Vingegaard (9e à 22'') de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce chrono initial, ce dernier roulant avec un casque profilé plus traditionnel.

"Ils jouent avec les règles"

"Ils jouent avec les règles. C'est clair qu'il ne faudrait pas qu'ils viennent avec des casques d'un mètre de long dans le futur, mais l'UCI est là pour mettre des barrières", estime Yannis Voisard. Des limites pour l'instant fixées à 45 cm en longueur et 21 cm en hauteur, selon le règlement de l'organisation internationale.

Le Jurassien de l'équipe Tudor, qui vise une belle place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie pour sa part l'épreuve solitaire et le progrès technologique qui l'accompagne. "Nous développons beaucoup cela avec l'équipe depuis deux ans. Nous faisons notamment des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. C'est vraiment des minuscules détails qui font la différence en aérodynamisme et cela me plaît d'être très pointilleux", explique-t-il.

Si les casques de la Visma ont fait tant parler, c'est surtout pour leur apparence particulière. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient guère de ces considérations esthétiques. "Au tour des Emirats en 2022 j'en avais porté un similaire et tout le monde s'était moqué de moi", se souvient le Britannique, qui courait à l'époque sous les couleurs d'Ineos.

"Mais si cela permet d'aller plus vite, tout le monde s'en fiche de ce à quoi tu ressembles. Je pense que n'importe quel coureur accepterait de porter un casque bizarre si cela permet de gagner 20 secondes sur un contre-la-montre", assure Adam Yates.

Le physique primera toujours

Yannis Voisard rappelle toutefois que les jambes du rouleur feront toujours la différence. "Vous avez beau équiper le meilleur des amateurs avec une technologie de pointe, il ne battera jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l'impact du matériel et de la technologie est très important, on le voit", analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons ajustements, ce qui n'est pas chose aisée. "Ce qui est assez dingue, c'est que c'est propre à la morphologie de chaque coureur" ajoute Yannis Voisard. "Un casque qui permet à quelqu'un d'aller plus vite n'aura pas la même efficacité sur un autre athlète."

A voir si ces équipements dernier cri seront de sortie entre Palézieux et Oron-la-Ville, où défileront un par un les coureurs du Tour de Romandie vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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