Suisse
Logitech: sévère normalisation en fin d'exercice
Le géant des accessoires et périphériques informatiques Logitech a comme prévu accusé un net tassement des recettes et de la rentabilité sur l'ultime partiel de son exercice décalé 2021/22, au regard d'une base de comparaison particulièrement élevé.
Retirant ses estimations pour la Russie comme l'Ukraine, le groupe valdo-californien rogne sur ses objectifs pour 2022/23.
"Nous affichons une croissance pour la neuvième année d'affilé est avons étendu nos parts de marché à travers notre éventail de produits", se félicite directeur général Bracken Darrell, cité dans le communiqué.
Sur le seul dernier trimestre, clos fin mars, les ventes ont chuté de 20% à 1,23 milliard de dollars. En monnaies locales, le plongeon est ramené à 17%. A l'exception des claviers et souris, plus ou moins stables, toutes les lignes de produit ont assisté à un assèchement de la demande.
L'excédent d'exploitation (Gaap) a fondu de plus de moitié à 128,8 millions, tout comme le bénéfice net à 108,2 millions, énumère le rapport diffusé dans la nuit de lundi à mardi.
Hors normes Gaap, l'excédent opérationnel a fondu de 29% à 904 millions et le bénéfice net de 52% à 156,1 millions.
Rentabilité préservée
La normalisation des revenus s'aligne peu ou prou sur les projections des analystes, mais la rentabilité demeure sensiblement meilleure que le consensus AWP. Les experts plafonnaient notamment l'excédent d'exploitation (Gaap) à 117,8 millions et le bénéfice net n'était guère attendu au-delà de 99,0 millions.
Sur l'ensemble de l'exercice, Logitech affiche une croissance de 4% à 5,48 milliards. Le résultat d'exploitation s'est amenuisé de 33% à 774 millions. "Nous avons maintenu la cadence cette année avec des ventes record, après avoir généré une croissance de 74% sur l'exercice précédent", souligne le timonier. L'excédent opérationnel reste plus de deux fois supérieur à celui d'il y a deux ans.
La nouvelle feuille de route pour l'année en cours prévoit une croissance de 2% à 4% en monnaies locales, au lieu des quelque 5% précédemment articulés. La fourchette pour l'excédent d'exploitation selon la comptabilité maison (non Gaap) est ramenée entre 875 et 950 millions, contre 900 à 950 millions avancés jusqu'ici.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Swiss Re perçoit aussi une augmentation des risques
Swiss Re entrevoit une augmentation, non chiffrée, de la demande en couverture de réassurance, face aux risques croissants posés par les catastrophes naturelles, l'instabilité macroéconomique et les tensions politiques.
"Les risques se sont accrus et la demande a augmenté", a souligné Urs Baertschi, directeur général de l'activité réassurance dommages et accidents du groupe zurichois, cité lundi dans un communiqué. La réassurance reste donc "un choix naturel" pour les assureurs afin "de se protéger de pertes excessives", a-t-il ajouté.
Parmi les moteurs de la demande se trouvent l'augmentation de la valorisation immobilière, l'urbanisation et la hausse des coûts induite par l'inflation, mais aussi des catastrophes naturelles plus nombreuses. L'année 2023 a ainsi été la quatrième année consécutive à enregistrer des coûts des dommages assurés supérieurs à 100 milliards de dollars au niveau mondial.
Et 2024 ne devrait pas échapper à cette tendance, avec des coûts des dommages assurés à 60 milliards de dollars rien qu'au premier semestre, un montant supérieur à 62% à la moyenne sur dix ans, a averti le numéro deux mondial de la réassurance.
Des domaines particuliers, notamment dans l'ingénierie et le cyberespace, enregistrent aussi une demande croissante, respectivement tirée par les énergies renouvelables et les attaques de pirates informatiques.
Aux Etats-Unis, la tendance aux procès en dédommagement pèse sur la branche. En 2023, des tribunaux américains ont ainsi octroyé des dédommagements supérieurs à 100 millions de dollars dans 27 cas, a souligné Swiss Re en marge de la réunion annuelle du secteur à Monte Carlo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Une nouvelle CCT pour Edelweiss Air cette année encore
La nouvelle convention collective de travail (CCT) négociée pour le personnel de cabine de la compagnie aérienne suisse Edelweiss devrait être signée cette année encore, selon le syndicat des pilotes. L'objectif est qu'elle entre en vigueur à l'automne 2024.
La nouvelle CCT s'appliquera rétroactivement au 1er juillet 2024, a déclaré le patron d'Edelweiss, Bernd Bauer, dans un entretien diffusé lundi par le journal Blick.
Le syndicat des pilotes Aeropers et la compagnie aérienne poursuivent le même intérêt, soit la satisfaction des équipages, ajoute M. Bauer. "Mais cela doit être compatible avec les intérêts économiques de l'entreprise". Les détails de la CCT sont encore en cours de règlement, note-t-il. "L'objectif est d'apposer des signatures sur les documents avant la fin de l'année".
Le personnel de cabine d'Edelweiss travaille depuis le début juillet sans CCT valable, après qu'Aeropers a interrompu les négociations à la mi-avril et que l'ancienne CCT a expiré. La compagnie aérienne et Aeropers se sont mis d'accord sur les points essentiels d'une nouvelle CCT à la fin juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
"Il faut l'accepter et repartir de l'avant"
"L'arbitrage n'était pas de notre côté cette semaine. Il faut l'accepter et repartir de l'avant !" Murat Yakin la joue sobre. Le coach national ne veut pas faire un roman de l'arbitrage.
"Ce soir, le premier but de l'Espagne n'est peut-être pas valable. Qui peut dire que le ballon a complètement franchi la ligne ? Ensuite, on nous prive de l'égalisation pour une main, explique le sélectionneur. Je veux bien. Mais il y a aussi une main dans la surface espagnole qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty pour nous offrir une chance de revenir à 2-2..."
Murat Yakin reconnaît toutefois que son équipe aurait dû défendtre d'une manière bien plus intelligente en fin de match. "Surtout à onze contre dix, fulmine-t-il. Nous avons aussi eu de la peine à tenir le rythme qui était le nôtre en première mi-temps durant tout le match. Il y a des joueurs qui ont dû prendre la place des absents et qui n'étaient peut-être pas armés pour jouer avec une telle intensité. L'absence de Xhaka a, par ailleurs, pesé. Avec la qualité de ses passes et sa faculté de trouver les bonnes solutions, il aurait pu nous apporter énormément ce soir. Et il ne faut pas oublier que Dan Ndoye était également absent. On a vu tout ce qu'il a pu apporter lors du dernier Euro."
"Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas été en mesure d’enchaîner après la pause, se désole également le capitaine d’un soir Manuel Akanji. Nous aurions dû exploiter notre supériorité numérique, notamment sur les côtés. En première période, nous avions su trouver Breel (Embolo). Ruben (Vargas) a fait mal dans les un-contre-un et Zeki (Amdouni) a su jouer entre les lignes."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Trop naïve, la Suisse s'incline 4-1 face à l'Espagne
Valeureuse mais bien trop naïve en défense, la Suisse n'a pas signé l'exploit face à l'Espagne. Elle a été battue 4-1 à Genève par la Roja malgré une supériorité numérique de plus de 70 minutes.
Trois jours après avoir perdu 2-0 au Danemark, cette défaite place la Suisse en fâcheuse posture dans cette Ligue des nations. Elle devra impérativement faire un résultat le mois prochain en Serbie pour repousser la menace d'une relégation directe en Ligue B. Battre deux fois les Serbes et une fois le Danemark serait, par ailleurs, souhaitable pour assurer son rang de tête de série lors du tirage au sort le 13 décembre à Zurich du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.
Sans Granit Xhaka dont l'absence a été cruellement ressentie lors d'une seconde période bien trop monocorde, la Suisse a laissé passer sa chance dans une première mi-temps riche en rebondissements. Elle a, malheureusement, été incapable de poursuivre avec le même élan au retour des vestiaires pour concéder au final sa défaite la plus lourde depuis le 6-1 du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Portugal.
Une première mi-temps déroutante
Trois buts, une réussite annulée par la VAR pour une faute de main de Remo Freuler à l'aube d'une action splendide de Breel Embolo conclue par l'appelé de la dernière heure Becir Omeragic et, enfin, une main de Lamine Yamal qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty: la première mi-temps fut déroutante, mais elle fut un régal pour tous les amateurs de football malgré la pluie et la qualité de la pelouse.
Menée 2-0 après seulement 13 minutes de jeu sur des réussites qui ont souligné les limites actuelles des deux joueurs de Bologne Remo Freuler et Michel Aebischer, la Suisse a eu l'immense mérite de ne pas lâcher prise face sans doute à la meilleure équipe au monde du moment.
Le grand tournant de cette rencontre fut l'expulsion de Robin Le Normand, coupable d'une faute de dernier recours à la 21e minute sur Embolo qui avait pris la profondeur sur une ouverture du capitaine Manuel Akanji. Sur le coup franc sifflé après la faute du défenseur de l'Atletico Madrid, Zeki Amdouni trouvait la transversale de David Raya comme pour sonner la révolte. Titularisé à la place de Fabian Rieder, le Genevois était plus heureux à la 41e minute pour réduire la marque. Sur un corner de Ruben Vargas, il surgissait au second poteau après une déviation involontaire de Dani Carvajal.
L'arbitrage à nouveau en question
L'ouverture du score de Joselu à la 4e minute avait planté le décor de cette mi-temps pas vraiment comme les autres. La tête de l'ancien attaquant du Real Madrid avait-elle été vraiment détournée derrière la ligne par Gregor Kobel comme l'a indiqué le juge de ligne ? En l'absence de la "goal line technology" et d'une image qui aurait pu lever le doute, l'arbitre ne pouvait que suivre son assistant. Déjà lésée par l'arbitrage à Copenhague, la Suisse peut se croire maudite dans cette Ligue des nations.
La seconde période fut une véritable attaque/défense avec une Roja désormais incapable de sortir de ses 30 mètres. Avec les remplacements de Lamine Yamal et de Nico Williams, les Champions d'Europe basculaient vraiment en mode combat avec comme unique ambition de conserver ce 2-1. Murat Yakin attendait l'heure de jeu pour redonner un second souffle à son équipe avec les introductions de Fabian Rieder et de Vincent Sierro. "Epargné" par le coaching du sélectionneur, Gregory Wüthrich héritait de la première chance dans cette mi-temps cadenassée avec une tête qu'il ne pouvait cadrer.
La tentative du joueur du Sturm Graz fut malheureusement la seule action à porter au crédit des Suisses après le repos. Cette seconde période tournait à la confusion avec les réussites de Ferran Torres (77e) et de Fabian Ruiz (80e) inscrites sur deux ruptures face à une défense suisse aux abonnés absents. A onze contre dix, on n'a pas vraiment le droit de se faire piéger de la sorte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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