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Suisse

Loup: la Suisse à nouveau réprimandée par la Convention de Berne

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Les défenseurs du loup jugent notamment "totalement incompréhensible" la suppression des fonds destinés à l'élevage et à la promotion des chiens de protections des troupeaux (Photo prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Suisse n'a toujours pas remis son rapport sur l'état actuel et les effets de la "régulation proactive" des loups. Le bureau de la Convention de Berne rappelle que, malgré le changement du statut de protection, les règles de la convention restent valables.

Ainsi, selon ces règles, les populations de loups doivent être maintenues à un niveau conforme aux exigences écologiques, écrit le bureau de la Convention de Berne qui attend toujours le rapport de la Suisse. Dans un procès-verbal publié lundi, il invite une fois de plus la Confédération à remplir son obligation de rapport, soulignent mardi deux organisations suisses, CHWOLF et Avenir Loup Lynx Jura (ALLJ).

Celles-ci ont déposé plainte auprès de la Convention de Berne. Elles regrettent le "manque de coopération de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

Selon la convention qui a son bureau à Strasbourg, les effectifs de loups doivent être "protégés des menaces" afin de rétablir une taille de population satisfaisante. Il est rappelé à l'OFEV que la Convention de Berne interdit notamment la chasse de nuit et l'utilisation de dispositifs de visée nocturne, pourtant autorisées par la nouvelle ordonnance sur la chasse. Selon Eric Jaquet, de l'ALLJ, "le tir des loups en Suisse ne se fait que de nuit".

Dispositions légales pas respectées

L'abattage de l'ensemble de la meute de loups dans la réserve de biosphère de l'UNESCO, dont le Parc national suisse aux Grisons fait partie, est également dénoncé.

Non seulement cela contrevient aux dispositions légales du parc national, mais cela a également "détruit un projet de recherche de 20 ans dans le parc national", regrette le bureau de la convention.

Projet de recherche sur le Jura stoppé

Ce dernier regrette aussi qu'un autre projet de recherche sur la coexistence ait été stoppé par l'élimination de l'ensemble d'une meute de loups.

"Ce projet de recherche concernait le massif du Jura", dit Susanne Clauss, vice-présidente de l'ALLJ, citée dans le communiqué. "Il aurait été important d'obtenir ici des résultats probants, car la coexistence entre les animaux de rente et les grands prédateurs sur les immenses pâturages jurassiens pose des exigences très particulières".

Protection des troupeaux affaiblie

En dernier lieu, le bureau s'est dit préoccupé par la réduction considérable des moyens alloués en Suisse aux mesures de protection des troupeaux "qui ont fait leurs preuves".

Il demande aux autorités fédérales de soutenir le transfert de la responsabilité de ces mesures de la Confédération aux cantons, de mettre à disposition des moyens suffisants pour encourager la coexistence avec les loups et de promouvoir l'utilisation de méthodes non létales.

"La suppression des fonds destinés à l'élevage et à la promotion des chiens de protection des troupeaux, en particulier, est totalement incompréhensible", souligne Christina Steiner, présidente de CHWOLF.

Contacté par l'agence Keystone-ATS, l'OFEV n'avait pas réagi mardi en fin de journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Centre Genève lance Xavier Magnin dans la course

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Xavier Magnin est le candidat du Centre pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat genevois qui aura lieu en septembre prochain (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Centre Genève lance Xavier Magnin pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat, qui aura lieu en septembre prochain. Le parti veut faire alliance avec les Vert'libéraux pour cette élection ainsi que pour les fédérales de 2027 et les cantonales de 2028.

Xavier Magnin, 56 ans, ex-conseiller administratif de Plan-les-Ouates et ex-député, a été désigné lundi soir à l'unanimité par l'assemblée des délégués du Centre Genève, a indiqué Vincent Gillet, secrétaire général du parti. Les délégués ont aussi opté pour une alliance avec les Vert'libéraux. Ces derniers se réunissent mercredi soir pour soumettre cette stratégie à leur base.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Le tirage de l'Eurodreams a permis lundi soir à un ou une chanceuse de gagner une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans. La combinaison gagnante a été jouée en Irlande. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 6, 17, 23, 29, 30 et 35, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté en Irlande, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'omission de prêter secours en cas de viol reste non punissable

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La conseillère nationale Tamara Funiciello (PS/BE) souhaitait punir pénalement l'omission de prêter secours à une personne victime d'une grave atteinte à son intégrité physique ou sexuelle (archives). (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Ne pas porter secours à une personne victime d'un viol restera non punissable. Contre l'avis du National, le Conseil des Etats a enterré lundi, par 30 voix contre 13, une initiative parlementaire socialiste qui voulait revoir le droit en vigueur.

Actuellement, ne pas aider une personne en danger imminent de mort est punissable. Ce n'est pas le cas lorsqu'une personne est violée dans la pièce d'à côté, fait valoir dans son texte la conseillère nationale Tamara Funiciello (PS/BE).

Celle-ci voulait donc compléter le Code pénal, afin de rendre punissable le fait de ne pas porter secours à une personne victime d'une grave atteinte à son intégrité physique ou sexuelle, si on peut l'exiger au vu des circonstances. La peine prévue aurait été maintenue à une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.

La Bernoise rappelait que le Tribunal fédéral a acquitté un homme qui avait quitté la pièce dans laquelle une personne qu'il connaissait se faisait violer. Alors même qu'il savait qu'elle était dans une grande détresse, il n'a rien fait pour empêcher le viol et avait même laissé lui-même entrer le violeur dans la pièce.

Termes choisis

Le rapporteur de commission Beat Rieder (Centre/VS) a salué l'intention du texte. Mais il a refusé de légiférer sur la base d'un cas particulier. Et d'estimer qu'il serait difficile de circonscrire les éléments constitutifs de l'infraction, se demandant ce qu'est une atteinte "grave" à l'intégrité physique ou sexuelle, ou ce qui serait "raisonnablement" exigible d'éventuels témoins.

Le texte actuel n'est pas gravé dans le marbre, il peut changer lors de l'élaboration de la loi, a contré Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU). Et de demander de "combler un vide juridique avéré en matière de non-assistance de personne en danger". La Jurassienne a encore regretté qu'on se "voile la face" au vu de la montée des violences de genre et des discours masculinistes.

Opposé au texte, Daniel Jositsch (PS/ZH), professeur de droit pénal, a refusé que ce droit devienne moraliste. Le droit pénal poursuit un objectif sociétal quand même, a contre-argumenté Pierre-Yves Maillard (PS/VD). Selon lui, il est important de préciser ce qui est attendu des citoyennes et citoyens dans ce genre de circonstances. Sans succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: les enseignantes des 1-2P manifestent à Lausanne

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Les enseignantes des 1-2P se sont mobilisées lundi pour réclamer davantage de moyens. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Des maîtresses des classes 1-2P vaudoises se sont mobilisées lundi pour réclamer davantage de moyens pour mener à bien leur travail. Près de 500 personnes se sont notamment rassemblées en début de soirée devant les bureaux du Département de l'enseignement, rue de la Barre à Lausanne.

Membres du corps enseignants, familles, sympathisants et autres syndicalistes se sont réunis pour une manifestation placée sous le signe des crapauds. Une référence aux propos jugés méprisants d'un député qui, devant le Grand Conseil, avait traité certains enfants de "crapauds".

La plupart habillées en vert, les enseignantes ont exigé du Canton, et plus particulièrement du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, qu'il "donne les moyens à l'école publique de remplir sa mission."

"Borloz, occupe-toi de tes crapauds !", ont notamment scandé les personnes présentes. Sur les différentes pancartes, on pouvait aussi lire "L'école n'est pas une mare" ou "L'école en crise, l'Etat minimise". Le rassemblement s'est achevé avec un lancer d'origamis en forme de crapauds.

Co-enseignement

Concrètement, les maîtresses des classes enfantines (des femmes dans leur écrasante majorité) demandent la généralisation du co-enseignement - à savoir deux enseignantes par classe - les quatre matins où les élèves de 1-2P (4 à 6 ans) sont réunis. Elles souhaitent ainsi garantir un enseignement serein, tout en faisant face aux comportements problématiques de certains élèves.

Parmi leurs autres revendications, elles réclament un effectif maximum de 16 élèves par classe ou encore davantage d'aides à l'intégration.

Négociations exigées

Ces maîtresses avaient déjà essayé de se faire entendre via une pétition, mais celle-ci a été classée en mars dernier par le Grand Conseil, essentiellement pour des motifs financiers.

Les députés opposés à cette pétition avaient notamment relevé que plusieurs mesures avaient déjà été prises. Le co-enseignement, par exemple, se pratique déjà dans plusieurs classes. Toutefois, sa généralisation (estimée à 64 millions de francs par année) a été jugée trop onéreuse.

Les maîtresses des 1-2P espèrent désormais pouvoir entamer des négociations avec le Département de l'enseignement. Des discussions doivent avoir lieu dès mardi. En cas d'échec, elles ont déjà promis qu'elles poursuivraient leur mobilisation après les vacances d'été.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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