Suisse
Loup: la Convention de Berne à Strasbourg refuse une demande suisse
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La demande de la Suisse en vue d'une rétrogradation du statut de protection du loup a été rejetée mardi par la Convention de Berne, réunie à Strasbourg. Les organisations suisses de protection de la nature s'en félicitent.
La Suisse souhaitait faire passer le loup de la liste des "espèces de faune strictement protégées" à celle des "espèces de faune protégées".
Sur les 30 votants du Comité permanent européen de la Convention de Berne, seuls six se sont exprimés en faveur de la demande suisse, a indiqué à Keystone-ATS Friedrich Wulf, chef de projet "politique internationale de la biodiversité" à Pro Natura, qui était présent sur place à l'occasion de cette réunion annuelle.
La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, dite Convention de Berne, a été signée en 1979 dans la capitale fédérale et ratifiée par 44 pays dont la Suisse ainsi que par l’Union européenne.
"Pas de raison de changer"
Ce n'est pas la première fois que la Suisse déposait une telle demande. Entre-temps, depuis la dernière requête, la Convention de Berne a procédé à une évaluation précise de la situation du loup.
Le rapport présenté à Strasbourg a permis de clarifier les choses et de voir qu'il n'y avait aucune raison d'abaisser le statut de protection de l'espèce, relève Pro Natura, qui se réjouit de cette décision au même titre que le WWF Suisse, Bird Life Suisse et le Groupe Loup Suisse.
Selon l'expertise présentée à Strasbourg, la Suisse abritait au moins 153 loups en 2021. Les loups du continent européen sont répartis en trois populations, explique M. Wulf: deux d'entre elles sont considérées comme "pas en danger", six sont potentiellement menacées et une est très menacée. Les loups de Suisse appartiennent à la deuxième catégorie.
Un assouplissement du statut de protection européen du loup contredirait les conclusions du rapport détaillé présenté mardi, sur mandat du Conseil de l’Europe, a estimé la Convention de Berne. Ce rapport établit que les effectifs alpins sont toujours potentiellement menacés.
Appel au Parlement suisse
Les associations suisses de protection de l'environnement en appellent au Parlement fédéral pour qu'il respecte cette décision lors de l'examen de la Loi sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages prévu durant la session en cours.
Le projet de révision partielle de cette loi "prévoit un affaiblissement massif de la protection accordée au loup en Suisse", s'inquiètent les organisations dans leur communiqué. "A l’avenir, sa population pourrait être réduite préventivement (...) et les cantons pourraient décider seuls des mesures de protection des troupeaux qu’ils considéreraient comme raisonnables." Cela contreviendrait, estiment les associations de protection, aux dispositions de la Convention de Berne.
Celles-ci stipulent que des mesures douces (protection des troupeaux, effarouchement) doivent être privilégiées par rapport à l’abattage, et que seule une menace de dommages "sérieux" justifie les tirs. En outre, la régulation des populations de loups doit être coordonnée à l’échelle internationale.
La révision de la loi telle qu'elle est proposée ne supprimerait pas les dommages dus aux loups, relèvent les organisations écologistes. Ces animaux continueraient à migrer en Suisse, en provenance d’autres pays. "La décision de la Convention de Berne montre que la politique de la Suisse en matière de loup fait fausse route en croyant pouvoir gérer le loup sans concertation avec ses voisins", concluent les organisations, qui en appellent à une plus grande souplesse dans la gestion de l'espèce.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif
La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".
Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.
L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.
Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.
165 observateurs
De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.
Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.
Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.
L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le budget 2026 de Montreux dans le rouge pour 4,5 millions
Le budget 2026 de la commune de Montreux (VD) affiche un déficit de 4,5 millions sur une enveloppe globale de plus de 200 millions de francs. Des changements structurels au sein de l'administration et la nouvelle péréquation financière cantonale justifient une augmentation des charges de fonctionnement tout en maintenant un déficit constant, indique vendredi sa Municipalité.
Le déficit du budget 2025 était de 4,2 millions de francs. Les charges de fonctionnement atteignent 204 millions (+18,3% par rapport à 2025), principalement en raison de la réorganisation de la péréquation et des contributions intercommunales. Les recettes, elles, s’élèvent à près de 200 millions (+18,6 %), portées notamment par des revenus exceptionnels, dont un legs de 3,8 millions destiné à un fonds spécifique, précise la Ville dans son communiqué.
Les recettes fiscales demeurent stables à environ 103 millions de francs, tandis que le revenu du patrimoine progresse à 11,6 millions, "reflet d’une optimisation de la gestion des biens communaux", selon la Municipalité.
Malgré le résultat négatif, le budget 2026 conserve une marge d'autofinancement positive de 1,2 million, "signe d'une gestion prudente et responsable", selon la Municipalité.
Sur le plan économique, la Ville maintient ses investissements essentiels et "poursuit une politique budgétaire équilibrée, centrée sur la qualité des prestations à la population et la maîtrise des coûts". La fin prochaine du projet de rénovation du Centre de congrès (2m2c) marquera une étape-clé, en offrant un outil modernisé au service du développement économique et culturel de Montreux, soulignent encore les autorités communales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant
Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.
L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.
Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."
Pas de danger pour les passagers
Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.
L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne
A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.
En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.
Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.
Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.
Transformations et reconversions
Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.
La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.
Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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