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Suisse

Manifestation pro-Palestine: des risques de débordements, dit Berne

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Philippe Müller estime que l'antisémitisme est inacceptable en Suisse (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre bernois de la sécurité Philippe Müller appelle dans la Berner Zeitung de mercredi à renoncer aux manifestations en faveur de la Palestine. La probabilité de violences lors de tels rassemblements est grande, explique-t-il.

Il est arrivé à cette conclusion après avoir évalué la situation avec la police et le service de renseignement de la police, ajoute-t-il dans l'entretien diffusé par le journal alémanique. Il demande à la ville de Berne, qui délivre les autorisations de manifester, de ne pas en accorder.

Outre une hausse des actes de violence, plus de drapeaux affichant des symboles interdits pourraient être brandis lors d'une prochaine manifestation, argue-t-il. "Personne ne peut en outre garantir que des extrémistes d'Allemagne ne viendront pas en Suisse pour attiser la haine".

Antisémitisme "inacceptable"

Interdire une manifestation n'entre pas en conflit avec la liberté d'expression, assure le conseiller d'Etat PLR. "On peut aussi abuser de la liberté d'expression en scandant des slogans extrémistes lors d'une manifestation pour la paix", affirme-t-il.

L'antisémitisme est "inacceptable" en Suisse, martèle-t-il, la veille de la commémoration de la nuit de cristal contre les juifs dans l'Allemagne nazie. "Et j'ai l'impression que dans l'Europe d'après-guerre, on n'a jamais été aussi proche de ce qui se passait à l'époque qu'aujourd'hui".

Des milliers de personnes ont manifesté samedi leur solidarité avec les Palestiniens sur la place fédérale à Berne. L'ambiance était bruyante et en partie surchauffée, mais sans violence. Un important dispositif policier avait été mis en place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques

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Le texte du Genevois demande que tous les vélos cargos soient munis d'une plaque d'immatriculation (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Tous les vélos cargos et "longtails" devraient être munis d'une plaque d'immatriculation, qu'ils soient électriques ou pas. Le Conseil des Etats a adopté mardi par 22 voix contre 15 une motion de Mauro Poggia (MCG/GE) en ce sens.

S'il salue le développement du transport à bicyclette, le Genevois estime qu'il doit aller de pair avec une responsabilisation accrue des usagers, d'autant plus que de jeunes enfants sont souvent transportés dans ce type de véhicule. Leur longueur et leur poids les rendent aussi moins maniables qu'un cycle ordinaire.

Dans son texte, M. Poggia rappelle par exemple qu'un cycliste de 16 ans au moins peut transporter deux enfants sur un vélo "longtail" ou dans une remorque attelée et cela sans plaque d’immatriculation s’il ne s’agit pas d’un vélo électrique rapide pouvant atteindre 45 km/h. Sans immatriculation, il est également impossible d'identifier le détenteur d'un vélo cargo mal parqué ou auteur d'une infraction.

Le Conseil fédéral s'opposait au projet. Des prescriptions révisées concernant la mobilité douce sont entrées en vigueur le 1er juillet, a rappelé le ministre des transports Albert Rösti. Elles prévoient l'obligation d'immatriculer les vélos cargos électriques, dont le poids total est supérieur à 250 kg mais ne dépasse pas 450 kg et qui sont équipés d’un système de propulsion électrique actif jusqu’à 25 km/h.

Définir les vélos cargos selon un critère autre que le poids entraînerait des problèmes de délimitation. Il faudrait en effet élaborer des prescriptions complexes pour définir le vélo "longtail" et le vélo cargo. Toute cette procédure impliquerait une charge administrative pour les consommateurs, les cantons et le secteur professionnel concerné.

Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes

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Le Grand Conseil vaudois poursuit mardi ses débats sur le budget 2026 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois refuse de toucher aux revenus des communes. Lors des débats sur le budget 2026, il a rejeté une nouvelle répartition de l'impôt sur les gains immobiliers entre le canton et les communes.

Imaginée par le Conseil d'Etat pour les années 2026 et 2027, cette mesure provisoire aurait fait perdre environ 39 millions de francs chaque année aux communes. Elle a été largement critiquée ces dernières semaines et, sans surprise, balayée par le Grand Conseil.

Lors de discussions entamées la semaine dernière et poursuivies mardi, des députés de tous bords politiques ont affiché leur opposition. Ils ont mentionné les charges croissantes qui incombent aux communes ainsi que leurs difficultés financières, avec un endettement largement supérieur à celui du canton.

Profitant de ce débat, la gauche a proposé, sans succès, de réformer le barème de cet impôt sur les gains immobiliers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La nouvelle allocation de garde pour enfants est sous toit

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Le programme actuel de soutien fédéral à l'accueil extrafamilial, en vigueur depuis 2003, se terminera à fin 2026. Le Parlement a validé un modèle à plus long terme (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'accueil extrafamilial sera soutenu en Suisse via une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à huit ans. Le National a rejoint mardi le Conseil des Etats sur les derniers points du projet. Les conventions-programmes et une aide fédérale sont maintenues.

La nouvelle allocation sera versée aux parents exerçant une activité lucrative. Un revenu minimal pour le deuxième parent a été fixé comme condition.

L'allocation ne sera autorisée que lorsque l'enfant est placé dans une structure d'accueil où l'on parle une langue nationale. Et elle ne sera pas versée quand cette garde est assurée dans un Etat UE/AELE.

Elle se montera à 100 francs par mois au minimum et sera augmentée de 50 francs pour chaque demi-journée de garde supplémentaire. Pour les enfants en situation de handicap, l'aide sera plus élevée.

Les conventions-programmes en place avec les cantons seront poursuivies. Une aide fédérale de 100 millions de francs sur quatre ans est prévue. Le projet est présenté comme contre-projet indirect à l'initiative populaire sur les crèches du PS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le réseau FM peut continuer d'émettre en Suisse, dit le Parlement

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Les canaux FM pourront continuer d'exister après 2026. Le Conseil des Etats a soutenu mardi de justesse une motion du National qui demande au Conseil fédéral de renoncer à la désactivation prévue.

La motion du National demande au Conseil fédéral de prolonger les concessions FM actuelles ou de lancer un nouvel appel d'offres pour l'attribution des concessions FM à partir du 1er janvier 2027. Le délai pour la désactivation devrait être repoussé au moins jusqu’à fin 2031 et fixé en concertation avec les radios privées.

La désactivation de la FM par la SSR a engendré des pertes d'audiences massives et inattendues, a rappelé Isabelle Chassot (Centre/FR). Les radios régionales privées, notamment romandes, risquent de subir des pertes de recettes importantes, a plaidé Marianne Maret (Centre/VS), au nom de la commission.

Le Conseil fédéral était opposé à la motion, rappelant que le DAB+ est un succès, avec 90% de la population qui écoute la radio par ce biais. Les opposants à la prolongation FM ont aussi critiqué un soutien financier à une technologie vieillissante, en vain. Au vote, la Chambre a pris sa décision par 21 voix contre 18 et 5 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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