Suisse
La Suisse veut favoriser un dialogue entre Israël et Palestine
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Le président israélien Isaac Herzog a été reçu lundi à Berne par le président de la Confédération Ignazio Cassis et le conseiller fédéral Guy Parmelin. La Suisse veut notamment offrir son soutien pour un dialogue entre Israël et la Palestine.
La visite du président de l'Etat d'Israël a eu lieu au domaine du Lohn, à Kehrsatz, près de Berne, a indiqué lundi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. Isaac Herzog a été reçu avec les honneurs militaires.
Israël aspire à la paix avec tous ses voisins, a déclaré M. Herzog lors d'un point de presse au manoir du Lohn. Le pays est toutefois contraint de lutter contre les menaces terroristes avec "certaines règles".
Solution à deux Etats
Ignazio Cassis a parlé d'une rencontre "symbolique", qui correspond également à une visite en retour après le déplacement de Guy Parmelin en Israël l'an dernier. Lors des échanges menés avec son homologue, le président de la Confédération a appelé à mettre un terme aux cycles de violence récurrents, dont souffrent les populations civiles israéliennes et palestiniennes.
"Je suis convaincu que ce dont nous avons besoin, c'est d'un horizon politique et d'un véritable processus politique fondé sur une solution à deux Etats et sur le droit international", a affirmé M. Cassis. "Il est temps de revenir à la table des négociations", a-t-il souligné.
Il a rappelé la disponibilité de la Suisse à faciliter la reprise d'un tel dialogue en offrant ses bons offices. Ignazio Cassis a par ailleurs salué l'élan de dialogue créé par la normalisation des relations avec plusieurs Etats arabes. La Suisse reste convaincue que la Palestine doit également tirer profit de cette nouvelle dynamique.
Critiques
Selon le président du groupe parlementaire Suisse-Palestine, le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE), cette visite est une "visite de courtoisie", puisque M. Herzog est en Suisse pour un événement privé, a-t-il déclaré à Keystone-ATS en amont de la rencontre. Elle montre la "double morale" de la Suisse en matière de respect du droit humanitaire et des droits humains lorsqu'il s'agit d'Israël, a-t-il ajouté.
En février, l'organisation de défense des droits humains Amnesty international avait accusé Israël d'"apartheid" dans sa politique envers les Palestiniens, en particulier dans les territoires occupés. Interrogé sur ce point par un journaliste, M. Herzog a affirmé que "tous les droits de l'Homme s'appliquent à toutes les personnes en Israël".
Renforcer la coopération
Dans le cadre de cette rencontre diplomatique, un protocole d'accord a par ailleurs été signé entre le Fonds national suisse (FNS) et la Fondation scientifique israélienne. Il permettra de renforcer la coopération entre chercheurs suisses et israéliens.
Côté suisse, le document a été signé par Matthias Egger, président du Conseil national de la recherche, et par Angelika Kalt, directrice du FNS. Par ailleurs, des pistes d'intensification de la coopération entre les deux pays dans le domaine de l'innovation ont été discutées.
Israël est le troisième partenaire commercial de la Suisse dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), a rappelé le DFAE. Depuis 2011, le FNS a soutenu 413 projets de chercheurs suisses comportant un volet de coopération directe avec Israël.
Les répercussions de la guerre en Ukraine sur la région MENA et l’engagement de la Suisse comme bâtisseur de ponts dans le contexte de son mandat de deux ans au Conseil de sécurité (2023-2024) ont par ailleurs également été abordés.
Congrès sioniste
La Suisse a historiquement une position particulière dans la médiation de paix, ainsi que dans la création de l'Etat d'Israël. C'est dans ce contexte qu'Isaac Herzog s'est rendu lundi soir à Bâle pour prendre part au gala de clôture des festivités du jubilé du premier Congrès sioniste, époque à laquelle la première pierre d'Israël a été posée. Sur délégation du Conseil fédéral, Guy Parmelin a également participé à l'événement.
M. Herzog a relevé que le premier Congrès sioniste avait changé à jamais l'histoire et le peuple juifs. "Je suis extrêmement ému et heureux d'être dans ce lieu important aujourd'hui", a-t-il dit. Il s'est lancé dans un plaidoyer en faveur du sionisme, qui a vu le jour à Bâle grâce à l'initiative de Theodo Herzl. Il s'est fermement opposé aux tentatives de peindre l'idée sioniste comme un mouvement d'exclusion, une approche antisémite, selon lui.
Dans son allocution, Guy Parmelin a mis en avant les points communs entre les petits États que sont la Suisse et Israël. Tous deux accordent une grande importance aux ressources non matérielles de la formation et de la recherche, tous deux misent sur la recette du succès de l'innovation et sur un terrain fertile pour les start-ups.
En ce qui concerne la coexistence avec la Palestine, le Vaudois a également souligné le rôle de modèle de la Suisse en tant que lieu de diversité politique et idéologique. Seule la voie des négociations peut mener à une solution pour ce conflit qui dure depuis longtemps, a-t-il indiqué.
Important dispositif de sécurité
Le gala, qui a réuni 1200 invités dans la salle de musique du casino de Bâle, était accompagné d'un important dispositif de sécurité, tout comme les événements qui se sont tenus dimanche et lundi après-midi au Centre des congrès de Bâle. Des hélicoptères de l'armée tournaient au-dessus de la ville et des soldats étaient en alerte en périphérie de la ville. Le casino de Bâle, ainsi que l'hôtel de luxe les Trois Rois ont été bouclés comme une forteresse.
Bâle et son casino occupent une place importante dans l'histoire de l'Etat d'Israël. Il y a 125 ans, le journaliste et auteur viennois Theodor Herzl (1860-1904) y avait invité des Juifs du monde entier pour trouver une issue à la détresse causée par la haine des Juifs qui sévissait partout. L'idée d'un Etat propre aux Juifs était née.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Blatten (VS): 70% du village passe en zone inconstructible
Cinq mois et demi après la catastrophe de Blatten, la commune haut-valaisanne bénéficie de nouvelles cartes des dangers naturels. Il ne sera désormais plus possible de reconstruire le hameau de Ried. Quant à Blatten, 70% du village se retrouve en zone rouge.
Les cartes des dangers révisées intègrent l’ensemble des dangers naturels gravitaires : inondations, érosions de berges, laves torrentielles, glissements de terrain, chutes de pierres et blocs, éboulements et avalanches et d’autres dangers tels que des ruptures glaciaires.
Les interactions entre ces processus naturels ont également été analysées. Un nouvel éboulement du Petit Nesthorn ou une lave torrentielle provoquerait un embâcle sur la rivière Lonza.
L'effondrement du glacier du Birch a réduit de 15,7 hectares la surface disponible pour la reconstruction. Il reste encore 14,2 hectares utilisables dont 6,8 situés à Blatten même. La surface constructible au coeur du village s'est réduite de 70%. Le hameau de Ried ne pourra pas être reconstruit, puisque désormais à 100% en zone rouge.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif
La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".
Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.
L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.
Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.
165 observateurs
De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.
Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.
Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.
L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le budget 2026 de Montreux dans le rouge pour 4,5 millions
Le budget 2026 de la commune de Montreux (VD) affiche un déficit de 4,5 millions sur une enveloppe globale de plus de 200 millions de francs. Des changements structurels au sein de l'administration et la nouvelle péréquation financière cantonale justifient une augmentation des charges de fonctionnement tout en maintenant un déficit constant, indique vendredi sa Municipalité.
Le déficit du budget 2025 était de 4,2 millions de francs. Les charges de fonctionnement atteignent 204 millions (+18,3% par rapport à 2025), principalement en raison de la réorganisation de la péréquation et des contributions intercommunales. Les recettes, elles, s’élèvent à près de 200 millions (+18,6 %), portées notamment par des revenus exceptionnels, dont un legs de 3,8 millions destiné à un fonds spécifique, précise la Ville dans son communiqué.
Les recettes fiscales demeurent stables à environ 103 millions de francs, tandis que le revenu du patrimoine progresse à 11,6 millions, "reflet d’une optimisation de la gestion des biens communaux", selon la Municipalité.
Malgré le résultat négatif, le budget 2026 conserve une marge d'autofinancement positive de 1,2 million, "signe d'une gestion prudente et responsable", selon la Municipalité.
Sur le plan économique, la Ville maintient ses investissements essentiels et "poursuit une politique budgétaire équilibrée, centrée sur la qualité des prestations à la population et la maîtrise des coûts". La fin prochaine du projet de rénovation du Centre de congrès (2m2c) marquera une étape-clé, en offrant un outil modernisé au service du développement économique et culturel de Montreux, soulignent encore les autorités communales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant
Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.
L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.
Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."
Pas de danger pour les passagers
Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.
L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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