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Suisse

Manque de transparence des prix dans l’enregistrement des chats

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Le nombre de chats enregistrés en Suisse dans la base de données Anis augmente constamment. Il est passé à 680'000 en mai 2022 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP DEUTSCHER TIERSCHUTZBUND/MARION STEINBACH)

Monsieur Prix dénonce un manque de transparence sur le marché de l'enregistrement des animaux domestiques, ce qui a des conséquences négatives pour leurs propriétaires. Les vétérinaires fixent les prix et peuvent en profiter pour facturer une marge importante.

En Suisse, les vétérinaires enregistrent principalement les chats dans la base de données Anis gérée par la société Identitas dont la Confédération est propriétaire majoritaire. Les frais ne sont pas publiés, mais transmis seulement aux vétérinaires, relève le Surveillant des prix dans sa lettre d'information publiée mardi.

Les vétérinaires peuvent profiter de cette situation en facturant à leurs clients pour ce service, en plus de leurs frais, une marge importante qui n'est pas visible sur la facture aux propriétaires et ne peut donc pas être discutée ou remise en question.

Selon une recherche sur internet menée par les services de Monsieur Prix, les coûts peuvent monter jusqu'à 60 francs, alors qu'Identitas ne demande que 25 francs aux vétérinaires. Pour le Surveillant des prix, le manque de transparence de ce marché mérite d'être corrigé.

Les services de Stefan Meierhans publient par ailleurs les tarifs prélevés par Identitas pour l'enregistrement dans la base de données Anis. L'enregistrement coûte 25 francs et l'identification de suivi (puce électronique supplémentaire sur un animal déjà enregistré) 20 francs. Les frais de traitement du formulaire d'enregistrement papier se montent à 20 francs.

Si un vétérinaire demande des prix qui s’éloigne fortement de ces tarifs, les propriétaires d'animaux sont invités à demander des explications ou de demander une offre dans un autre cabinet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Pétition des ambulanciers vaudois pour de meilleurs salaires

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Les ambulanciers vaudois réclament de meilleures conditions salariales (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Collectif ambulancier vaudois (CAV) a remis une pétition à la Direction générale de la santé de l'Etat de Vaud. Munie de 245 signatures, soit environ trois quarts du personnel ambulancier du canton, elle demande "une réelle augmentation" des salaires et l'ouverture de négociations pour une CCT cantonale.

"Dans un contexte de pénurie de personnel, le CAV tient à rappeler l'importance de l'amélioration des conditions de travail, et notamment des salaires, pour maintenir le personnel en fonction", écrit-il vendredi dans un communiqué.

Les ambulanciers vaudois demandent ainsi "une véritable revalorisation des salaires". Quant à la Convention collective de travail (CTT) réclamée, elle devrait comporter "une grille salariale propre et une uniformisation des conditions de travail (indemnités, pauses, piquets, travail de nuit, plan séniorité, vacances)".

Le CAV attend désormais que l'Etat "ouvre des discussions" sur les deux points de la pétition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les femmes continuent de gagner bien moins que les hommes

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Les hommes salariés engagés à 100% ont gagné 90'800 francs en 2024, contre 80'000 pour les femmes, soit un salaire raboté de 12% pour les secondes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Une personne active travaillant à temps plein a perçu un salaire médian de 81'500 francs en 2024, affirme vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). A taux d'occupation égal, les femmes continuent cependant d'être nettement moins rémunérées.

Les hommes salariés engagés à 100% ont ainsi gagné 90'800 francs en 2024, contre 80'000 pour les femmes, soit un salaire raboté de 12% pour les secondes, selon les indications fournies vendredi par l'OFS, qui se base sur l'enquête suisse sur la population active (ESPA).

L'écart est encore plus frappant pour les femmes indépendantes à temps plein, dont le salaire médian de 65'000 francs est inférieur de quelque 23% à celui des hommes (84'000 francs). Chez les dirigeants et cadres supérieurs, la rémunération atteint 139'000 francs pour les hommes et 120'000 francs chez les femmes, soit environ 14% de moins.

Par catégorie professionnelle, l'écart le plus important est constaté dans les métiers intellectuels et scientifiques, où le salaire médian d'une femme - de 96'000 francs - est inférieur de 18% à celui d'un confère, qui va toucher 117'000 francs.

Les différences se situent généralement entre 14 et 16%, selon les professions.

Seule exception à la règle, les salaires médians sont identiques (parfois légèrement inférieurs pour les femmes) pour les apprentis employés à temps plein, quel que soit leur genre.

Toutes les différences susmentionnées se vérifient également pour les personnes travaillant à temps partiel, les hommes touchant de manière systématique des salaires nettement plus élevés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

Il y a un mois, Blatten disparaissait

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Le village de Blatten a été défiguré, le 28 mai 2025 (photo d'archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il y a un mois, l'après-midi du mercredi 28 mai, une partie du glacier du Birch au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, glace et eau qui se décrochaient, recouvrant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Les images de l'éboulement et du nuage gigantesque qui s'est créé juste après ont fait le tour du monde. Et les jours qui ont suivi, diverses chaînes de télévision, allemandes et française notamment, ont multiplié les reportages dans le Lötschental.

Le plan d'évacuation, déclenché onze et neuf jours avant la catastrophe, aura permis de sauver de nombreuses vies parmi les 300 habitants du village. Un seul décès est à déplorer. Reste que les résidents de Blatten ont tout perdu: leur maison, leur patrimoine et leurs souvenirs.

Durant quelques heures, une dizaine de propriétaires ont espéré pouvoir retrouver leur domicile, leur maison n'ayant pas cédé sous le poids de la coulée. Toutefois, la montée des eaux dans la plaine a fini par inonder les structures étant restées debout.

Le lac qui s'est ensuite formé derrière le cône d'éboulis a tenu en haleine la région, de crainte qu'un écoulement puisse atteindre les communes de plaine de Gampel et de Steg. Le danger semble désormais écarté et la situation est considérée comme sous contrôle, notamment au niveau du lac de Ferden.

Reconstruire le village

Parmi la population, l'abattement, la sidération et la colère se sont transformés, au fil des jours, en une volonté de donner un futur au village. "Nous reconstruirons Blatten", a rapidement affirmé le président de la commune, Matthias Bellwald. Une feuille de route a même déjà été présentée en assemblée primaire.

D'ici au printemps 2026, il s'agira de vider le lac formé derrière l'amas de gravats, d'entamer les premiers travaux de déblaiement et de rétablir l'accès aux hameaux de Weissenried et Eisten en créant une route, en restaurant l'électricité et en assurant à nouveau l'approvisionnement en eau.

Création d'un groupe stratégique

Dès 2028, les deux hameaux seront agrandis afin d'accueillir une partie des sinistrés. Enfin, une troisième et dernière étape prévue d'ici 2030 consistera à reconstruire en partie l'ancien coeur de Blatten, puis de l'étendre sur quelques nouvelles zones situées sur le versant opposé au glacier.

Pour sa part, le Conseil d'Etat valaisan va créer un groupe stratégique pour le futur de Blatten D'ici cet automne, celui-ci devra procéder à un inventaire détaillé des thématiques à traiter en vue de la reconstruction. Ce groupe devra notamment proposer un plan d'action et des mesures, ainsi que les modifications légales nécessaires à une réalisation rapide.

Divers domaines sont concernés par la démarche: les dangers naturels, l'aménagement du territoire, la mobilité, les constructions, le logement, l'agriculture, l'économie, la promotion économique et touristique, la formation et la fiscalité.

De nombreux dons

Dès la catastrophe survenue, l'armée suisse a aussi mobilisé une partie de ses troupes. L'instabilité du terrain aura toutefois contraint à différer toute forme d'intervention durant plus de trois semaines.

Depuis vendredi dernier, les forces d'intervention ont entamé les travaux de déblaiement. Le lac qui s'est formé à l'ouest du cône de déjection doit être vidé de manière contrôlée. Il s'agit notamment de débarrasser le lac des toitures et autres débris qui flottent à la surface. Des bateaux de l'armée seront utilisés pour ces travaux.

Parallèlement, plusieurs récoltes de fonds en faveur de Blatten ont été lancées. La Chaîne du Bonheur a notamment obtenu 19,7 millions de francs, le groupe Raiffeisen 4,4 millions, Caritas et la Croix-Rouge 3,8 millions. Le parrainage suisse des communes de montagne a aussi promis 1 million de francs, tout comme la Banque cantonale du Valais. L'Etat du Valais va injecter 10 millions et la Confédération 5 millions. Au total, les dons dépassent les 57,4 millions de francs.

Les dégâts sont, pour l'heure, estimés à 320 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Il y a un mois, Blatten disparaissait

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Le village de Blatten a été défiguré le 28 mai 2025. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il y a un mois, l'après-midi du mercredi 28 mai, une partie du glacier du Birch au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, de glace et d'eau qui se décrochaient, recouvrant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Les images de l'éboulement et du nuage gigantesque qui s'est créé juste après ont fait le tour du monde. Et les jours qui ont suivi, diverses chaînes de télévision, allemandes et française notamment, ont multiplié les reportages dans le Lötschental.

Le plan d'évacuation, déclenché onze et neuf jours avant la catastrophe, aura permis de sauver les 300 habitants du village. Un seul décès est à déplorer. Reste que les résidents de Blatten ont tout perdu: leur maison, leur patrimoine et leurs souvenirs.

Durant quelques heures, une dizaine de propriétaires ont espéré pouvoir retrouver leur domicile, leur maison n'ayant pas cédé sous le poids de la coulée. Toutefois, la montée des eaux dans la plaine a fini par inonder les structures restées debout.

Le lac qui s'est ensuite formé derrière le cône d'éboulis a tenu en haleine la région, de crainte qu'un écoulement puisse atteindre les communes de plaine de Gampel et de Steg. Le danger semble désormais écarté et la situation est considérée sous contrôle, notamment au niveau du lac qui s'est constitué à Ferden.

Reconstruire le village

Parmi la population, l'abattement, la sidération et la colère se sont transformés au fil des jours en une volonté de donner un avenir au village. "Nous reconstruirons Blatten", a rapidement affirmé le président de la commune Matthias Bellwald. Une feuille de route a même déjà été présentée en assemblée.

D'ici au printemps 2026, il s'agira de vider le lac formé derrière l'amas de gravats, d'entamer les premiers travaux de déblaiement et de rétablir l'accès aux hameaux de Weissenried et Eisten en créant une route, en restaurant l'électricité et en assurant à nouveau l'approvisionnement en eau.

Création d'un groupe stratégique

Dès 2028, les deux hameaux seront agrandis afin d'accueillir une partie des sinistrés. Enfin, une troisième et dernière étape prévue d'ici 2030 consistera à reconstruire en partie l'ancien coeur de Blatten, puis de l'étendre sur quelques nouvelles zones situées sur le versant opposé au glacier.

Pour sa part, le Conseil d'Etat valaisan va créer un groupe stratégique pour le futur de Blatten D'ici cet automne, celui-ci devra procéder à un inventaire détaillé des thématiques à traiter en vue de la reconstruction. Ce groupe devra notamment proposer un plan d'action et des mesures, ainsi que les modifications légales nécessaires à une réalisation rapide.

Divers domaines sont concernés par la démarche: les dangers naturels, l'aménagement du territoire, la mobilité, les constructions, le logement, l'agriculture, l'économie, la promotion économique et touristique, la formation et la fiscalité.

De nombreux dons

Dès la catastrophe survenue, l'armée suisse a aussi mobilisé une partie de ses troupes. L'instabilité du terrain aura toutefois contraint à différer toute forme d'intervention durant plus de trois semaines.

Depuis vendredi dernier, les forces d'intervention ont entamé les travaux de déblaiement. Le lac qui s'est formé à l'ouest du cône de déjection doit être vidé de manière contrôlée. Il s'agit notamment de débarrasser le lac des toitures et autres débris qui flottent à la surface. Des bateaux de l'armée seront utilisés pour ces travaux.

Parallèlement, plusieurs récoltes de fonds en faveur de Blatten ont été lancées. La Chaîne du Bonheur a notamment obtenu 19,7 millions de francs, le groupe Raiffeisen 4,4 millions, Caritas et la Croix-Rouge 3,8 millions. Le parrainage suisse des communes de montagne a aussi promis 1 million de francs, comme la Banque cantonale du Valais. L'Etat du Valais va injecter 10 millions et la Confédération 5 millions. Au total, les dons dépassent les 57,4 millions de francs.

Les dégâts sont, pour l'heure, estimés à 320 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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