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Économie

Mirabaud: nouveau recul des résultats en 2023

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Le groupe bancaire Mirabaud a misé sur une gestion prudente en 2023. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le groupe bancaire Mirabaud a observé l'an dernier une nouvelle érosion tant de ses gains que de sa masse sous gestion. L'établissement genevois revendique toutefois une performante "résiliente", réalisée dans un contexte de franc fort et de taux d'intérêts élevés.

Le bénéfice net s'est étiolé de 2,2% à 31,3 millions de francs, nonobstant un résultat d'exploitation hors exceptionnels étoffé de près de deux millions à 42,4 millions, détaille Mirabaud dans un compte-rendu mercredi.

La multiplication par deux des recettes sur opérations d'intérêt a surcompensé le recul de celles des commissions et des opérations de négoce, permettant d'étoffer les revenus près de 7% à 39,9 millions. Les charges d'exploitation ont toutefois aussi pris de l'embonpoint, passant de 239,4 millions en 2022 à 248,3 millions en 2023.

"Les résultats de la maison Mirabaud pour l'exercice 2023 (...) reflètent une gestion prudente et qualitative de notre bilan ainsi que la solidité financière de notre groupe", explique Yves Mirabaud, associé senior, cité dans la publication.

Fin décembre, les avoirs sous gestion recelaient encore 30,2 milliards de francs, contre 31,5 milliards douze mois plus tôt. Les actifs sous gestion représentaient 6,0 milliards. Le total du bilan consolidé s'établissait à 2,2 milliards.

Le taux de fonds propres durs (Tier 1) a marginalement progressé à 20,6%, contre 20,3%, quand le ratio de liquidité a fondu à 174%, contre 190%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Travailleurs détachés: infractions dans un quart des contrôles

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Le secteur de la santé et du social fait partie des branches les plus touchées (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Plus d'un quart des contrôles de travailleurs détachés en Suisse ont révélé des infractions aux conditions de travail et de salaire en vigueur. L'an dernier, les organes d'exécution ont contrôlé près de 140'000 personnes dans plus de 36'000 entreprises.

Dans les branches dotées de conventions collectives de travail (CCT) étendues, le taux d'infraction s'élevait à 28%, indique mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Dans les branches sans salaires minimaux obligatoires, des sous-enchères salariales ont été constatées dans un cinquième des entreprises contrôlées. Chez les employeurs suisses, le taux de sous-enchère salariale s'élevait à 10%.

Le nombre de contrôles a légèrement diminué par rapport à 2023. Au total, 7% des employeurs suisses, 25% des travailleurs détachés et 27% des prestataires de services indépendants transfrontaliers ont été contrôlés. Les organes d'exécution concentrent leurs contrôles sur les domaines dans lesquels des infractions ou des sous-enchères sont plutôt soupçonnées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Création d'un nouveau Centre de compétence pour la durabilité

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Le Centre de compétence pour la durabilité dans la construction (CCDC) vise à renforcer la transition durable du secteur dans le canton de Vaud, en mobilisant les acteurs économiques, académiques et professionnels autour de projets concrets (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT MERLET)

Vaud s'offre un Centre de compétence pour la durabilité dans la construction (CCDC). Porté par l'association ConstructionVaud, ce nouvel outil a pour but d'accélérer la transition écologique d'un pilier économique essentiel du canton. L'Etat va injecter 600'000 francs sur cinq ans.

"Ce CCDC a pour mission de réduire l'impact environnemental sur l'ensemble du cycle de vie des bâtiments, en particulier dans leur phase de construction. Il agira comme plateforme de référence pour informer, former, innover et fédérer les acteurs de la construction autour de pratiques durables: rénovation énergétique, réemploi, matériaux durables, efficience énergétique, économie circulaire, etc", indique mardi le Conseil d'Etat dans un communiqué.

Le CCDC est porté par ConstructionVaud, qui rassemble les principales faîtières professionnelles du secteur, à l'exemple de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE), la section vaudoise des Sociétés suisses des ingénieurs et des architectes (SIA) ou encore l'Union patronale des ingénieurs et architectes vaudois (UPIAV).

Autonomie financière d'ici 2030

En complément, il bénéficie d'un large soutien des services de l'Etat concernés, notamment la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP), l'Office cantonal de la durabilité et du climat (OCDC) ou encore la Direction générale de l'environnement (DGE).

Le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP), par le biais du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) accorde un financement de démarrage de 600'000 francs sur cinq ans, à travers le Fonds de soutien à l'économie durable (FSED), annonce-t-il. "Ce soutien est dégressif et vise à permettre au Centre de compétences d'atteindre son autonomie financière d'ici 2030, grâce aux cotisations, aux formations et aux partenariats privés", précise-t-il.

Le CCDC déploiera ses actions autour de cinq axes: sensibilisation, animation du réseau, collaboration pour l'innovation, formation aux métiers de la durabilité et observation des pratiques. Une journée thématique annuelle, des forums professionnels, des formations interentreprises et un observatoire sectoriel sont prévus dès la première année, détaille le gouvernement vaudois.

"Formation, innovation, dialogue"

"Dans un secteur qui mobilise 30'000 emplois et représente 5% de notre PIB, la durabilité est une priorité économique autant qu'environnementale. Le Canton de Vaud investit chaque année 100 millions de francs comme maître d'ouvrage, sans compter les projets routiers", affirme la ministre de l'économie Isabelle Moret, citée dans le communiqué.

"Nous avons besoin de partenaires solides pour bâtir durablement. Ce Centre de compétences, co-construit entre les faîtières et porté par l'économie privée, en est l'illustration parfaite: un levier de formation, d'innovation et de dialogue", ajoute la cheffe du DEIEP.

Les premières activités du CCDC démarreront cette année encore, avec l'enregistrement des premiers membres et l'organisation d'événements thématiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Royaume-Uni: nouvelle hausse du chômage, à un sommet en quatre ans

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La Banque d'Angleterre (BoE) estime que les surtaxes douanières américaines étaient susceptibles de faire ralentir l'inflation britannique et de freiner l'activité économique dans le pays. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le taux de chômage a de nouveau progressé au Royaume-Uni à 4,6% lors des trois mois achevés en avril. La progression reflète le ralentissement du marché du travail dans la foulée de hausses des cotisations patronales.

Le taux de chômage a progressé de 0,1 point, ce qui le porte à un plus haut depuis juillet 2021, a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS). Les entreprises ont pâti en avril de l'entrée en vigueur d'une hausse des cotisations patronales, prévue par le premier budget du gouvernement travailliste dévoilé à l'automne.

Le mois d'avril a également vu le début des droits de douane réciproques de 10% imposés au Royaume-Uni et à d'autres pays par le président américain Donald Trump. "Le marché du travail continue de ralentir, avec une baisse significative du nombre de salariés", a constaté Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

"Les fortes augmentations des cotisations patronales" mais aussi "du salaire minimum (...) ont sans aucun doute provoqué un choc parmi les entreprises", ont réagi dans un communiqué les Chambres de commerce britanniques (BCC). Selon les analystes, la hausse du chômage, à laquelle s'ajoute un ralentissement de la croissance des salaires, devrait inciter la Banque d'Angleterre (BoE) à poursuivre ses baisses de taux d'intérêt.

Surtaxes américaines

La BoE a abaissé le mois dernier son principal taux directeur d'un quart de point de pourcentage, à 4,25%, estimant que les surtaxes douanières américaines étaient susceptibles de faire ralentir l'inflation britannique et de freiner l'activité économique dans le pays. Cette décision avait toutefois été prise avant l'annonce, le même jour, d'un arrangement commercial de principe entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis pour réduire les droits de douane.

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a progressé de 0,7% au premier trimestre, mieux qu'attendu. Mais si "la croissance économique peut paraître robuste en surface (...) les statistiques du marché du travail soulignent qu'un ralentissement est bel et bien en cours", a résumé Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'action UBS s'enfonce après le serrage de vis réglementaire

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Si à court terme rien ne change, à moyen et long terme UBS sera obligée de changer et de prendre des mesures pour atténuer les effets de la réglementation, ont averti les analystes de Vontobel. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le titre UBS dégringolait mardi à la Bourse suisse, effaçant largement ses gains de vendredi. Les annonces du Conseil fédéral, qui prévoit un renforcement des mesures réglementaires visant les banques systémiques, étaient diversement appréciées des analystes.

A l'ouverture, l'action UBS chutait de 5,9% à 26,58 francs, après avoir bouclé sur un gain de 3,8% vendredi. Le SMI égarait 0,24%.

"Si à court terme rien ne change, pointe Vontobel, à moyen et long terme la banque sera obligée de changer (de stratégie, modèle d'affaires, structure?) et de prendre des mesures pour atténuer les effets de la réglementation (rétrécissement, scission, déménagement?), aussi pour éviter d'être rachetée, si sa valorisation relative continue de décliner".

Pour Deutsche Bank, la proposition du Conseil fédéral "est proche du scénario du pire envisagé au cours des 14 derniers mois quand la réforme 'Too big to fail' a été annoncée". L'expert en charge souligne que, pourtant, ce scénario le plus pessimiste s'est de plus en plus rapproché de celui de base pour beaucoup d'investisseurs ces dernières semaines. UBS a calculé les besoins supplémentaires en capital à 24 milliards de dollars.

De son côté, Keefe, Bruyette & Woods note que l'annonce du gouvernement n'est pas aussi mauvaise qu'on le craignait. La longue période de mise en place devrait être accueillie avec soulagement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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