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Suisse

Nouvelle initiative pour interdire l'expérimentation animale

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Les opposants aux expérimentations animales ne désarment pas. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les opposants aux expérimentations animales ne baissent pas les bras. Un peu plus d'un an après le rejet massif de l'initiative populaire pour "interdire l'expérimentation animale et humaine", les mêmes opposants lancent un nouveau texte dans ce sens.

La nouvelle initiative populaire, publiée mardi dans la Feuille fédérale, demande comme la précédente l'interdiction totale des essais sur les animaux (sauf si c'est dans l'intérêt de ces derniers). Mais elle se veut "beaucoup plus modérée" que la précédente.

Deux des points les plus contestés de l'initiative qui avait été balayée à une majorité de près de 80% en février 2022 sont laissés de côté. Ainsi, le nouveau texte ne parle plus d'interdire les expérimentations humaines, ni l'importation de marchandises testées sur des animaux.

Il proscrit "simplement" les expérimentations animales, ainsi que deux pratiques annexes: la détention ou l'élevage des animaux à des fins d'expérimentation de même que le commerce d'animaux à ces fins.

"Pas fiables"

Dans un communiqué, les initiateurs justifient le fait de repartir en campagne tout juste 15 mois après leur échec devant les urnes "au nom des animaux qui souffrent". Les expérimentations sont selon eux problématiques d'un point de vue éthique et "produisent des résultats non fiables scientifiquement".

Ils jugent aussi que les résultats des expériences menées sur les bêtes sont difficilement reproductibles et que ces pratiques ne sont souvent pas indispensables.

Le comité d'initiative, composé exclusivement d'Alémaniques et d'une Tessinoise, n'accepte pas le reproche de vouloir faire le forcing. Il relève que le texte ne sera pas soumis à votation avant environ cinq ans et que le sujet est trop grave pour laisser s'écouler beaucoup de temps entre deux votations.

Quatre échecs

Ce nouveau texte est le cinquième sur le sujet. Les quatre précédentes initiatives ont toutes été rejetées. Outre celle soumise à votation en 2022, un texte précédent balayé à une majorité de 72% en 1993 voulait empêcher les expérimentations animales au motif que les médicaments testés sur des animaux ne seraient pas sûrs pour les humains.

Le rejet d'un texte soumis au peuple en 1992 avait été nettement moins net (56% de "non"). L'initiative ne réclamait cependant pas l'interdiction mais une très forte limitation des expérimentations.

En 1985, le peuple avait écarté à une majorité de 70% une initiative demandant l'abolition de la vivisection, soumise par l'organisation Helvetia Nostra de Franz Weber.

Plusieurs projets cantonaux réclamant une meilleure protection animale pour ce genre d'expérimentations n'ont pas eu davantage de succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des vestiges d'une porte médiévale découverts à Payerne

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Les vestiges de la Porte de Berne, un ouvrage médiéval qui marquait l'entrée de la ville de Payerne, ont été découverts au coeur de la Grand'Rue. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des vestiges de la Porte de Berne, un ouvrage médiéval qui marquait l'entrée de la ville de Payerne. Cette porte fortifiée d'envergure avait disparu au 19e siècle.

Ces fondations ont été découvertes au coeur de la Grand'Rue. Elles sont apparues dans le cadre des travaux d'installation du chauffage à distance communal, indiquent jeudi le Canton de Vaud et la commune de Payerne dans un communiqué conjoint.

Les premiers relevés indiquent que la porte se présentait sous la forme d'un ensemble défensif constitué de trois seuils successifs. Cette entrée faisait partie de la dernière enceinte fortifiée de Payerne, dont le tracé est particulièrement bien conservé. Elle s'étendait apparemment sur une longueur d'environ douze mètres et était précédée d'un pont enjambant le fossé défensif.

Volumétrie mieux connue

La mise au jour de ces fondations permet d'appréhender concrètement la volumétrie de cet ouvrage monumental, explique Jordan Anastassov, nouvel archéologue cantonal vaudois, cité dans le communiqué. D'autres éléments suggèrent la présence d'un éventuel pont-levis. Ces caractéristiques pourront être comparées avec d'autres exemples conservés dans la région, à Morat, Estavayer-le-Lac ou Fribourg.

Les blocs mis en évidence correspondent aux fondations d'une porte haute d'environ quinze mètres et large d'une dizaine de mètres, dont l'aspect est connu grâce à quelques représentations anciennes. Cette découverte, unique pour Payerne, permet de documenter un élément majeur de notre histoire, a relevé le municipal Jacques Henchoz.

Conservés sur place

L'intervention archéologique, enclenchée dès la découverte, a nécessité un ralentissement temporaire du chantier, qui ne devrait être prolongé que d'une quinzaine de jours. Les travaux ont été adaptés pour conserver in situ le maximum de ce patrimoine, même si une partie devra être démontée pour laisser la place aux conduites du chauffage à distance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Davantage de soutien pour la production d'électricité solaire

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Les Services industriels de Genève (SIG) vont renforcer les aides financières pour encourager la pose de panneaux solaires photovoltaïques (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Services industriels de Genève (SIG) vont renforcer dès le 1er janvier 2026 leur soutien pour encourager la production d'électricité solaire. Parmi les trois mesures annoncées: une prime solaire plus importante pour les installations de panneaux photovoltaïques.

Le montant de cette aide à l'investissement, calculé sur la base de l'aide fédérale, est augmenté de 20 à 25% pour les installations inférieures à 30 kWc, indiquent jeudi les SIG dans un communiqué. En vigueur depuis 2021, cette prime solaire est par ailleurs étendue à de plus grandes installations.

Afin de renforcer l'autoconsommation des producteurs, une nouvelle prime est introduite pour l'acquisition de batteries de stockage. Cette aide financière concerne les batteries d'une capacité de stockage inférieure ou égale à 15 kWh. Elle s'élève à 130 francs par kWh.

Rétribution unique

Les SIG veulent aussi maintenir des conditions intéressantes pour les producteurs qui injectent leur électricité solaire dans le réseau. Cette rétribution est encadrée par des dispositions fédérales, précisent les SIG. En Suisse, les distributeurs ont tendance à s'aligner sur le prix du marché, actuellement bas, avec des adaptations tous les trois mois.

La régie publique a opté pour "une certaine sécurité" en proposant un montant de rétribution unique qui ne dépend pas des aléas du marché. Pour 2026, cette rétribution est fixée à 10,96 centimes/kWh. Ce montant est certes en baisse par rapport à 2025 (14,30 centimes/kWh), mais elle est au-dessus de la rémunération moyenne en Suisse (9,6 centimes), soulignent les SIG.

Une enveloppe de 12 milions de francs est prévue sur la période 2026-2029 pour financer l'ensemble de ces mesures. Ce soutien vise à répondre aux ambitions du canton fixées dans le Plan directeur de l'énergie, selon les SIG. Il est prévu de déployer 350 MWc de solaire photovoltaïque dans le canton à l’horizon 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Armée: le nouveau pistolet de service a été choisi

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L’armée suisse a besoin de 140'000 nouveaux pistolets de service. Armasuisse a choisi le nouveau SIG Sauer P320. (© armasuisse)

L’Office fédéral de l’armement armasuisse a terminé l’évaluation d’un nouveau pistolet de service et a choisi un modèle: le SIG Sauer P320. Le fabricant s’est engagé à mettre en place la production en Suisse.

Sur la base des exigences militaires, armasuisse a invité plusieurs fournisseurs à soumettre leur dossier, explique l'office jeudi. Les pistolets de trois fabricants ont été sélectionnés pour un examen approfondi en 2024.

L’évaluation économique de tous les systèmes d’armes a clairement montré que le SIG Sauer P320 engendre les coûts totaux les plus bas sur la durée d’utilisation prévue de 30 ans. SIG Sauer s’est engagé à délocaliser en Suisse des éléments essentiels de la production, contribuant à renforcer le site helvétique, poursuit armasuisse.

L’armée suisse a besoin de 140'000 nouveaux pistolets de service. Le message sur l’armée 26 prévoit l’acquisition d’une première tranche de 50'000 armes. Le nouveau SIG Sauer P320 remplacer l’actuel pistolet standard, le SIG P220 (pistolet 75), introduit il y a une cinquantaine d’années.

Cette attribution est un engagement fort en faveur de l'industrie suisse et une étape importante pour notre site de Neuhausen am Rheinfall (SH), écrit Sig Sauer dans un communiqué. Grâce au réseau Sig Sauer, qui compte plusieurs centaines de fournisseurs dans toutes les régions du pays, tous les composants importants du nouveau pistolet peuvent être entièrement fabriqués et entretenus en Suisse, précise-t-il.

Ce fort ancrage en Suisse et la valeur ajoutée élevée et durable qui en découle garantissent la qualité, la sécurité d'approvisionnement et une disponibilité rapide de la production. La société Sig Sauer AG, située à Neuhausen am Rheinfall, est l'une des entreprises suisses d'armement les plus riches en tradition. Depuis 1853, elle est synonyme de qualité, de précision et de Swissness, avec environ 50 employés et plus de 80 % de valeur ajoutée en Suisse, précise-t-elle encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le dispositif genevois est trop complexe, selon la Cour des comptes

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A Genève, la Cour des comptes a évalué le dispositif de prise en charge des jeunes adultes à l'aide sociale. Le système actuel est beaucoup trop complexe, selon ses constats (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le dispositif de l'Hospice général destiné aux jeunes adultes à l'aide sociale est trop complexe, a constaté la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi. L'organe de surveillance relève une "forme de ballotage institutionnel" peu encline à mobiliser ces jeunes de 18 à 25 ans en rupture.

"Nous avons une organisation complexe et en partie décentralisée qui fragilise leur prise en charge", a indiqué Fabien Mangilli, le magistrat qui a mené cette mission d'évaluation. Interpellée par la forte hausse du nombre des 18 à 25 ans à l'aide sociale en dix ans, la Cour des comptes a procédé à une auto-saisine afin d'évaluer leur prise en charge. Leur nombre est passé de 2189 en 2015 à 3289 en 2024.

Premier constat de la Cour: de très nombreux intervenants, internes et externes à l'Hopsice général, sont impliqués. Ils agissent de manière isolée, sans réelle coordination. "Les jeunes sont envoyés à droite et à gauche", souligne M. Mangilli. Le suivi s'en trouve fragilisé et les jeunes peinent à créer une relation de confiance avec les travailleurs sociaux.

La Cour des comptes met aussi en évidence le nombre trop élevé de dossiers suivis par les travailleurs sociaux. Avec une moyenne de 100 dossiers par personne, la prise en charge ne peut pas être adéquate. Il manque de temps pour préparer les entretiens avec les jeunes mais aussi pour échanger entre professionnels. Une moyenne de 40 à 60 dossiers par travailleur social est recommandée au niveau suisse.

"Case management"

La Cour des comptes recommande de mettre en place une approche basée sur le "case management", à l'instar de ce qui existe pour l'accompagnement des migrants. Il s'agit de proposer un point d'entrée unique pour les jeunes et de leur attribuer un référent. L'Hospice général travaille actuellement à une réorganisation pour attribuer des ressources supplémentaires au dispositif "Point Jeune", qui compte 115 collaborateurs.

Autre point noir décelé par la Cour des comptes: les locaux des Glacis-de-Rive, où sont accueillis ces jeunes, ne sont pas adaptés. Le centre d'information qui leur est réservé se trouve par exemple en sous-sol. La Cour des comptes recommande de trouver un autre site plus accueillant où toutes les entités qui gravitent autour des 18-25 ans puissent être présentes. L'Hospice général a déjà lancé les recherches.

Les mesures d'insertion proposées aux jeunes adultes ne font pas l'objet d'un suivi, relève aussi la Cour des comptes. Il est ainsi compliqué d'évaluer leur pertinence et leur qualité. Ces mesures, dont le coût s'élève à près de 3,5 millions de francs par année, sont proposées par des prestataires externes. Il manque aussi une liste d'attente centralisée pour accéder à ces mesures.

Neuf mois de mission

Au final, la Cour des comptes a émis cinq recommandations, toutes acceptées par l'Hospice général. Son directeur général, Christophe Girod, a également déploré "une prise en charge morcelée" des jeunes adultes à l'aide sociale. La mise en oeuvre des recommandations est attendue dès juin 2026.

La mission de la Cour des comptes a duré près de neuf mois. L'équipe a notamment procédé à une quarantaine d'entretiens avec des travailleurs sociaux et a également assisté à des réunions entre ces professionnels et des jeunes adultes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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