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Suisse

Novartis revendique un succès clinique contre la leucémie

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La firme entend déposer des demandes d'homologations dans le courant de l'année. (KEYSTONE/Georgios Kefalas) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Novartis indique lundi observer en étude clinique une supériorité de son Scemblix sur le standard thérapeutique actuel de prise en charge de patients diagnostiqués pour une leucémie myéloïde chronique positive au chromosome de Philadelphie, après 48 semaines.

La firme entend déposer des demandes d'homologations dans le courant de l'année.

Le traitement pour l'heure expérimental a démontré un taux de réponse significatif tant sur le plan statistique que sur le plan clinique, remplissant ainsi les deux critères primaires d'évaluation fixés pour le programme Asc4first, assure le groupe bâlois dans un communiqué, sans pour l'heure détailler l'ampleur de ces avantage. Le Scemblix (asciminib) dispose en outre d'un profil d'innocuité plus favorable que le cocktail d'imatinib, nilotinib, dasatinib et de bosutinib (TKIs), généralement administré à ces patients.

Novartis prévoit de détailler les résultats obtenus à l'occasion d'un prochain congrès médical. Dans l'intervalle, le laboratoire souligne que plus de 60% des personnes atteintes de leucémie myéloïde chronique positive au chromosome de Philadelphie échouent à présenter une réponse moléculaire aux TKIs au bout d'un an et que les effets secondaires de ce type de prise en charge amènent un quart des patients à abandonner le traitement avant cinq ans.

Le programme Asc4first se poursuit, avec un nouveau point de situation prévu lorsque les données sur 96 semaines de traitement seront disponibles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Parc éolien de la Combe de Barasson (VS): avenir encore incertain

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Sept éoliennes sont prévues au niveau de la Combe de Barasson, sur le territoire de la commune de Bourg-Saint-Pierre (photo d'archives). (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

Le projet de parc éolien de la combe de Barasson, à Bourg-Saint-Pierre (VS), pourrait se jouer devant le Tribunal fédéral. Déboutés par la Cour de droit civil du canton du Valais, les opposants sont en pleine réflexion.

"Nous réfléchissons à recourir ou non auprès du Tribunal fédéral. Nous n'avons encore pris aucune décision", ont indiqué mercredi les opposants à Keystone-ATS, revenant sur une information du Nouvelliste.

Le parc doit comporter sept éoliennes d’une hauteur de 122 mètres au maximum (180 mètres avec les pales) pour un rendement de 20,16 GWh, ce qui représente la consommation en énergie de 4500 ménages.

BirdLife Suisse, Helvetia Nostra, la Fondation pour la protection et l’aménagement du territoire et le WWF s'opposent au projet prévu à proximité du col du Grand-Saint-Bernard depuis 2016. En 2019, le recours de ces quatre associations avait été levé par le Conseil d'Etat.

En 2020, le Tribunal cantonal avait admis, de manière partielle, le recours et renvoyé le dossier au gouvernement en demandant un complément d’enquête, ce qui a été réalisé.

Oiseaux rares

En novembre 2023, le Conseil d’Etat a homologué le plan d'aménagement de détail (PAD) Combe de Barasson, avec un droit de recours possible pour les quatre opposants. Droit de recours qui a donc été utilisé, bloquant l’avancement du projet. Enfin, le mois dernier, la Cour cantonale de droit public a débouté les opposants.

Selon les quatre associations, la réalisation d’un parc éolien dans la combe de Barasson menacerait des oiseaux rares, à savoir l’aigle royal, le lagopède alpin, le crave à bec rouge et le gypaète barbu, dont un couple niche sur territoire italien à 4 km du futur parc éolien.

Problème: le plus grand oiseau des Alpes ne nichait pas à proximité immédiate du site (moins de 5 km) au moment du lancement du projet, ce qui aurait, en principe, empêché la réalisation du parc, selon le concept énergétique éolienne de la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Yverdon: un parking souterrain pour redynamiser le centre-ville

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Pierre-André Michoud (à droite) et Pierre Gasser ont défendu mercredi l'initiative demandant la création d'un parking souterrain de l'ordre de 1000 places sous la place d'Armes d'Yverdon. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La construction d'un parking souterrain à Yverdon-les-Bains (VD) est nécessaire pour "redonner vie" au centre-ville. Tel est l'argument principal des porteurs de l'initiative demandant un parking "de l'ordre" de 1000 places sous la place d'Armes.

Soumise à votation le 18 mai, cette initiative sera opposée au contre-projet indirect de la Municipalité. Celle-ci propose 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.

"Voter oui à l'initiative, c'est soutenir un projet concret, déjà financé et discuté de longue date", a affirmé mercredi devant la presse Pierre-André Michoud, président de la Société industrielle et commerciale (SIC) de la ville.

A l'inverse, la proposition de la Municipalité est "floue", a-t-il ajouté. Et de relever que le contre-projet de l'exécutif, après avoir été amendé par le Conseil communal, laisse entendre que les nouvelles places ne seraient pas forcément souterraines, mais pourraient être créées dans des silos à différents endroits de la ville.

Sauver les commerces

Les 800 places voulues au total par la Municipalité sont aussi insuffisantes, affirment les initiants. Selon eux, il faudrait créer quelque 1000 places en souterrain et en conserver 200 à 250 en surface, mais ailleurs que sur la place d'Armes, laquelle serait végétalisée et "rendue à la population". Ce chiffre de 1000 constitue toutefois "un plafond" et pourrait être adapté.

Pour Pierre Gasser, président du collectif Aménagement et Parking place d'Armes (CAPPA), il en va de "la survie" des commerces et des différents services proposés au centre-ville. Il a mis en garde contre "une chasse aux voitures" qui, à terme, mettrait "la ville sous cloche".

En tenant compte de la population de la ville (30'000 habitants) et de son bassin commercial, ce sont plus de 100'000 personnes qui sont concernées par ce projet, a-t-il souligné.

Financement assuré

Pierre Gasser a aussi rappelé qu'avant que la Municipalité ne fasse volte-face en 2023, le projet de parking souterrain à 1000 places avait abouti à un accord avec deux partenaires privés (les groupes Amag et Marti), lesquels s'étaient engagés à financer la construction à hauteur de 55 millions de francs.

Si cette convention n'est pas respectée, la Ville devrait s'acquitter des frais d'études déjà engagés et payer une dédite aux partenaires privés. Cela se chiffrerait "en millions", a prévenu Pierre Gasser. Et d'ajouter que si le souterrain à 1000 places est déjà financé, la Municipalité ne bénéficie, elle, d'aucun financement pour son contre-projet.

Les initiants estiment également que, contrairement aux dires de la Municipalité, la Canton de Vaud ne s'est jamais formellement opposé à la création d'un parking souterrain de 1000 places. Leur projet ne risquerait donc pas, selon eux, d'enfreindre les législations cantonales et fédérales en matière de bruit, de trafic ou d'impact sur l'environnement.

Première historique

A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles doivent être remplacées par des espaces de détente végétalisés.

Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.

Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le WEF ouvre une enquête contre son fondateur Klaus Schwab

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Klaus Schwab a nié en bloc ces accusations qu'il juge infondées. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le conseil de fondation du Forum économique mondial (WEF) de Davos annonce avoir ouvert une enquête contre Klaus Schwab, confirmant les informations du Wall Street Journal.

Le fondateur du WEF doit répondre de possibles irrégularités financières et abus de pouvoir dans l'exercice de ses fonctions. Un porte-parole du WEF a déclaré mercredi à l'agence de presse AWP que l'organisation prenait les accusations contre Klaus Schwab très au sérieux, mais qu'elles n'avaient pas encore été prouvées. Le WEF ne fournira des informations supplémentaires qu'une fois l'enquête terminée, a-t-il précisé.

Dans une lettre anonyme envoyée la semaine dernière au conseil de fondation du WEF, un lanceur d'alerte a reproché à Klaus Schwab, âgé de 88 ans, d'avoir utilisé les fonds de l'organisation pour payer des massages privés en chambre dans des hôtels. L'information a été donnée par le Wall Street Journal mercredi. Toujours selon l'article, l'épouse de M. Schwab, Hilde, est également épinglée dans la missive pour avoir organisé des réunions "symboliques" financées par le WEF afin de justifier des voyages de luxe aux frais de l'organisation.

La lettre soulève par ailleurs des inquiétudes quant à la manière dont le fondateur du WEF aurait traité ses employées et à la manière dont il aurait laissé des cas de harcèlement sexuel et d'autres comportements discriminatoires se perpétuer sur le lieu de travail pendant des décennies. De plus, la famille Schwab aurait utilisé à des fins en partie privées la Villa Mundi, une luxueuse propriété surplombant le lac Léman à Genève et acquise par le WEF avant la pandémie de coronavirus.

Klaus Schwab a nié en bloc ces accusations qu'il juge infondées et a déclaré qu'il les contesterait en justice, selon des sources proches du dossier citées par le journal.

Le conseil de fondation a décidé d'ouvrir une enquête lors d'une réunion d'urgence le dimanche de Pâques. A la surprise générale, Klaus Schwab a annoncé lundi sa démission de la présidence du conseil de fondation du WEF. Le conseil de fondation a nommé Peter Brabeck-Letmathe, ancien directeur général de Nestlé, président par intérim en attendant la nomination d'un successeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

TdR 2025: Evenepoel face à deux anciens vainqueurs

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Le directeur du Tour de Romandie, Richard Chassot, s'attend à une belle course (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Annoncé favori du Tour de Romandie (29 avril - 4 mai), Remco Evenepoel n'aura pas la partie facile. Le Belge fera notamment face à deux anciens vainqueurs de la boucle romande.

Le double champion olympique de Paris 2024, qui a repris la compétition la semaine dernière et a immédiatement démontré être en forme (1er de la Flèche brabançonne, 3e de l'Amstel Gold Race), aura face à lui le vainqueur sortant, l'Espagnol Carlos Rodriguez, ainsi que le lauréat de l'édition 2022, le Russe Aleksandr Vlasov.

Un autre ancien vainqueur (2021), le Britannique Geraint Thomas, figure pour sa part sur la liste des remplaçants. Il pourrait donc potentiellement aussi prendre le départ, ont indiqué les organisateurs dans leur communiqué.

Plusieurs coureurs français s'aligneront aussi avec l'ambition de jouer la vie dure aux favoris. On peut ainsi citer Lenny Martinez, David Gaudu ou encore Aurélien Paret-Peintre. Le Portugais Joao Almeida aura sans doute également son mot à dire.

Jan Christen espère briller

Côté suisse, les têtes d'affiche seront les rouleurs Stefan Küng (malgré un nez fracturé lors de sa chute sur Paris - Roubaix) et Stefan Bissegger. Tous deux sont attendus surtout sur le prologue et le chrono final.

Mais pour le classement général, les espoirs reposent principalement sur le jeune Argovien Jan Christen (20 ans), qui s'est illustré en début de saison sur le Tour d'Algarve en gagnant une étape et portant le maillot jaune. Il a ensuite été victime d'une fracture de la clavicule en chutant le 2 mars lors de la Faun Ardèche Classic.

Décision à Thyon 2000?

Le Tour de Romandie 2025 proposera un total de 683 km et plus de 13'000 m de dénivellation. La victoire finale devrait se décider lors de la 4e étape entre Sion et Thyon 2000 le samedi 3 mai, ou lors du contre-la-montre final le lendemain à Genève.

L'épreuve débutera mardi 29 avril par un prologue à Saint-Imier. La 1re étape reliera Münchenstein à Fribourg et sera l'occasion d'honorer le centenaire de la naissance de l'artiste fribourgeois Jean Tinguely. Deux étapes en boucles suivront, la première autour de la Grande Béroche (NE), l'autre autour de Cossonay (VD).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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