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Économie

Poursuite de la hausse des loyers en vue

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Le nombre de logements disponibles à la location s'est réduit de moitié en tout juste deux ans, selon Raiffeisen (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La pénurie de logements actuellement observée en Suisse va persister, tant que les problèmes structurels conduisant à une faible activité de construction ne sont pas résorbés, ont averti jeudi les économistes de Raiffeisen. Du coup, les loyers vont encore augmenter.

"Les faits sont plus que parlants", le nombre de logements disponibles à la location s'étant réduit de moitié en tout juste deux ans. Les petites annonces pour les appartements vacants ne sont plus publiées en moyenne que 27 jours, une semaine de moins qu'il y a un an, ont énuméré les spécialistes de la banque dans une étude immobilière.

Face à la rareté de l'offre, les loyers proposés au troisième trimestre se sont envolés de 4% sur un an et de de 2,8% sur un trimestre en moyenne nationale, la plus forte accélération trimestrielle observée depuis 1991, a souligné Raiffeisen.

"On ne constate aucun effet d'amélioration du côté de la construction", ont averti les experts de l'établissement coopératif, ajoutant que cette situation de pénurie allait "encore s'accentuer ces deux à trois prochaines années". En 2024, le taux de vacance devrait ainsi passer sous la barre du 1%.

Les économistes pointent notamment du doigt la nouvelle loi sur l'aménagement du territoire, qui rend difficile, voire impossible, l'attribution de nouveau terrain pour la construction de logements.

Vers un atterrissage en douceur

Conséquence de cette situation, "les ménages ont commencé à limiter l'usage des surfaces" locatives. Ces problèmes vont persister tant qu'il manquera chaque année 10'000 à 15'000 appartements neufs en Suisse.

Quant au marché du logement en propriété, il demeure "étonnamment robuste", même près de deux ans après la fin des faibles taux d'intérêt. Un léger ralentissement des prix n'est pour l'heure que constatée au niveau des appartements dans certaines régions (Berne et Suisse orientale), selon les auteurs de l'étude. Au niveau national, le prix des maisons a par contre bondi de 2,1% au troisième trimestre et celui des logements en propriété de 0,5%.

Même si la demande commence à montrer des signes de faiblesse, que le volume des transactions recule et que le nombre de biens immobiliers mis en vente progresse plus lentement, la croissance des prix n'a fait que de se "normaliser". "Tous les signes indiquent un atterrissage en douceur du marché du logement en propriété, qui avait par le passé affiché des phases de surchauffe".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak reste en prison

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L'ex-Premier ministre malaysien Najib Razak restera en prison. (© KEYSTONE/AP/Azneal Ishak)

L'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak actuellement emprisonné s'est vu refuser lundi sa demande d'assignation à résidence. Il s'agit d'un premier revers judiciaire dans une tentaculaire affaire de corruption.

Le dirigeant de 72 ans, qui purge depuis 2022 une peine de six ans de prison liée au détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1Malaysia Development Berhad (1MDB), fait face cette semaine à plusieurs décisions de la justice et risque vendredi une autre lourde peine d'emprisonnement s'il est reconnu coupable de nouveaux chefs d'accusation.

La juge Alice Loke Yee Ching de la Haute cour de Kuala Lumpur a dit lundi "rejeter" la demande de l'ancien chef du gouvernement de commutation de sa peine de prison en une assignation à résidence.

Cette requête reposait sur un décret jamais rendu public du précédent roi de Malaisie, mais qu'un juge avait estimé recevable.

Selon le parquet malaisien, Najib Razak a profité de sa position de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer de vastes sommes du fonds vers son compte personnel il y a plus de dix ans.

Il est jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant de 1MDB, ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

L'accusation a présenté des relevés bancaires, les témoignages de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires en fuite Low Taek Jho l'essentiel de la responsabilité des malversations.

L'ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB durant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds désormais dissous.

S'il est reconnu coupable vendredi de nouvelles accusations, Najib Razik risque une peine considérablement alourdie.

Le détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1MDB, censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme un yacht géant ou des oeuvres d'art, a été déterminant dans la défaite aux législatives en 2018 de Najib Razak et de son parti, l'Organisation nationale unifiée malaise (Umno), au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Ce scandale a déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour, dont les systèmes financiers ont été utilisés pour blanchir l'argent. Les banques JPMorgan Chase, Edmond de Rothschild, et un ancien banquier de Goldman Sachs, ont été condamnés dans cette affaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'hôtel "Momentum" ouvre ses portes dans le Lötschental sinistré

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Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il a poussé de terre en seulement quatre mois. L'hôtel temporaire du Lötschental, baptisé "Momentum", a ouvert ses portes en fin de semaine à Lauchernalp, au-dessus de Blatten (VS). S'il ne remplacera jamais le patrimoine perdu, il vient offrir des lits supplémentaires et de nouvelles opportunités au tourisme de la vallée.

Les deux hôteliers à l'origine du projet découvrent les finitions des lieux pratiquement en même temps que les médias. Vendredi, quelques heures avant l'ouverture officielle du soir, le soleil se lève sur la vallée et vient blanchir le bois déjà clair des façades.

Lukas Kalbermatten et Esther Bellwald sont propriétaires de deux des trois établissements hôteliers engloutis lors de l'éboulement du 28 mai dernier. "Il y a beaucoup de bonheur aujourd'hui, mais aussi beaucoup de tristesse", raconte la Haut-Valaisanne dans une voix qui se met à trembler. On est là, car on a tout perdu."

Elle et sa famille possédaient l'hôtel le plus ancien de la vallée, dont l'histoire s'écrivait depuis près de 157 ans. "On peut remplacer un travail, mais pas un lieu", évoque-t-elle.

Une forme d'urgence

L'idée de "Momentum" a germé très vite après la catastrophe de ce printemps. Il s'agit du "premier bâtiment qui est (re)construit", souligne Mathias Fleischmann, chef des remontées mécaniques de Lauchernalp et de Lötschental Marketing. C'est tout un "symbole", qui crie "nous sommes encore là, attractifs et tournés vers le futur."

Pensé comme une structure temporaire, l'hôtel doit combler une partie des lits perdus à Blatten jusqu'à l'horizon 2030. "Le tourisme ne pouvait pas attendre la reconstruction du village", relève Lukas Kalbermatten. Il fallait faire quelque chose maintenant."

Avec ce nouvel établissement, 64 lits s'ouvrent aux touristes. Mais la capacité d'accueil de la vallée est tout de même réduite, seuls deux tiers des lits perdus lors de l'éboulement étant compensés aujourd'hui.

Lieu marqué par Blatten

Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental.

Une fois en haut, la coulée de boue n'échappe ni aux yeux attentifs, ni à la neige arrivée tôt cet hiver. Depuis les balcons des 19 chambres non plus.

Les imposantes montagnes - dont le petit Nesthorn - occupent le reste du panorama. "La montagne est toujours aussi belle, je ne la regarde pas avec tristesse", confie Esther Bellwald.

Sur le lit, une couverture: elle est similaire à l'objet traditionnel autrefois fabriqué à Eisten, l'un des hameaux de Blatten. Elle a servi de modèle pour choisir les couleurs du lieu, explique Lukas Kalbermatten. Le sol est rouge et bleu, et quelques traces de jaune se retrouvent ici et là.

L'heure est aux réjouissances

Pour mener à bien le projet, les hôteliers ont pu compter sur leur longue expérience. "Ce n'est jamais comme ça qu'on ouvre un hôtel, en finissant le chantier le jour de l'ouverture", glisse Esther Bellwald.

"On a par exemple pas encore reçu les terminaux pour les cartes de crédit, poursuit l'habitante de Ried, l'un des autres hameaux du village sinistré. Mais on trouve toujours un chemin."

Lukas Kalbermatten ne cache pas son "envie de travailler". Lui, Esther et l'hôtel sont prêts à accueillir les premiers clients. Ouvertes depuis près d'un mois, les réservations réalisées jusque-là sont satisfaisantes, même s'il reste quelques places pour les prochaines semaines.

Un travail d'équipe

Il aura fallu environ quatre mois pour relever ce "défi". Le projet, qui représente un investissement de près de 4,6 millions de francs, a nécessité une collaboration étroite entre les différents partenaires, relèvent les hôteliers.

À noter que les deux entrepreneurs détiennent chacun 45% du capital-actions, tandis que les remontées mécaniques de Lauchernalp en détiennent 10 %. Le projet a également bénéficié du soutien du canton du Valais à hauteur de 1 million de francs, ainsi que de celui de l’Aide suisse à la montagne à hauteur de 0,5 million de francs.

D’autres acteurs ont également été impliqués, notamment des associations hôtelières et des fournisseurs, qui ont contribué au financement sous forme de soutiens et de dons.

"Ce projet montre une fois de plus comment la population de la montagne reste soudée et fait preuve de résilience", déclare Eva Jaisli, présidente du Conseil de fondation de l'Aide suisse à la montagne. "Momentum" renvoie d'ailleurs directement à la symbolique de saisir les bons moments, relève Esther Bellwald. En physique aussi, le mot indique qu'on reste en mouvement, qu'on arrive quand même à avancer."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Roche et Novartis parviennent à un accord avec les Etats-Unis

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Vendredi, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient conclu un accord avec plusieurs entreprises pharmaceutiques. (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER / POOL)

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi soir avoir conclu un accord avec des entreprises pharmaceutiques, dont Roche et Novartis, pour réduire le prix des médicaments. En échange d'investissements, les entreprises seront exemptées de droits de douane pendant trois ans.

Les deux entreprises helvétiques ont également réaffirmé leur intention d'investir plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis pour la production de médicaments.

Roche, ou plus précisément sa filiale Genentech, prévoit par exemple d'investir 50 milliards de dollars. De son côté, Novartis a confirmé les investissements de plus de 23 milliards de dollars annoncés précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire

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Le premier ministre libanais Nawaf Salam a annoncé vendredi un nouveau projet de loi bancaire qui doit sortir le Liban de la crise. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.

"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.

Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.

Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.

Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.

Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.

Restaurer le secteur

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".

L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.

Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.

Banques "en colère"

"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.

Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.

La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.

M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.

En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.

Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.

Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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