Rejoignez-nous

Suisse

Initiative sur les logements jugée coûteuse

Publié

,

le

Guy Parmelin a défendu lundi devant la presse la politique d'aide au logement menée actuellement par la Confédération et dont le renforcement devrait être une alternative suffisante à l'initiative de l'ASLOCA pour davantage de logements abordables. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse dispose d'assez de logements de qualité et à des prix abordables. Il n'y a pas lieu d'intervenir sur le marché, estime le Conseil fédéral. La politique d'encouragement à la construction de logements d'utilité publique doit en revanche être renforcée.

Le 9 février prochain, le peuple se prononcera sur l'initiative de l'Association suisse des locataires (Asloca) "Davantage de logements abordables". Ce texte veut inciter la Confédération et les cantons à encourager encore plus la construction d'habitations à loyer modéré.

Une part de 10% des nouveaux logements devrait être déclarée d'utilité publique, notamment des coopératives d'habitation. Pour y parvenir, cantons et communes pourraient faire valoir un droit de préemption pour acquérir les biens-fonds nécessaires, en particulier sur les immeubles appartenant à la Confédération ou à des entreprises qui lui sont liées, comme les CFF ou la Poste.

Tant le Conseil fédéral que le Parlement rejettent ce texte, préférant renforcer la politique actuelle. Lançant la campagne lundi devant la presse, Guy Parmelin a estimé peu judicieux d’ancrer dans la Constitution une part fixe de nouveaux logements en faveur du secteur d’utilité publique.

Besoins à prendre en compte

La construction de logements doit s’aligner sur les besoins et non obéir à un quota, a expliqué le ministre de l'économie pour qui la part fixée est irréaliste. Actuellement, le secteur représente environ 3% des nouveaux logements construits. La tripler nécessiterait d’accroître considérablement le soutien de la Confédération et des cantons.

D'autant plus que la réalisation de cet objectif serait coûteuse, selon lui. Rien que pour la Confédération, les coûts annuels sont estimés à 120 millions de francs.

Concernant le droit de préemption, les cantons ont déjà la possibilité de l’introduire à certaines conditions. Ils n'ont pas besoin d'y être habilités par la Confédération, a ajouté le conseiller fédéral.

Freins aux assainissements

L'initiative veut aussi éviter une hausse des loyers en cas d'assainissements de logements. Pour le Conseil fédéral, cette mesure pourrait empêcher les propriétaires de mener des assainissements énergétiques, ce qui contreviendrait aux objectifs de la Stratégie énergétique 2050.

Ces travaux ont aussi des effets sur le confort des locataires: ils entraînent des hausses de loyer justifiées, mais font diminuer les frais accessoires, selon Guy Parmelin.

La politique actuelle d’encouragement à la construction de logements d’utilité publique a fait ses preuves, estime-t-il. Pour contrer l'initiative, le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé de renforcer les efforts en ce sens. Un crédit-cadre de 250 millions de francs doit alimenter pendant 10 ans le fonds de roulement existant.

Ces moyens permettront au secteur de la construction de logements d’utilité publique de maintenir sa part de marché actuelle de quelque 4%. C'est aussi aux cantons et aux communes d’agir en cas de besoin de mesures supplémentaires sur le plan régional ou local.

Nouvelle donne

La situation a en outre changé depuis le lancement de l'initiative. Ces cinq dernières années, plus de 50'000 nouveaux logements ont été construits chaque année. Le taux de logements vacants n'a jamais été aussi élevé depuis 20 ans. Au 1er juin 2019, quelque 75'300 logements étaient inoccupés, soit 1,66% de l’ensemble du parc de logements, a indiqué le conseiller fédéral.

L'initiative populaire "Davantage de logements abordables" a été déposée par l'Asloca en octobre 2016. Elle est soutenue par les coopératives d'habitation Suisse, l'Union syndicale suisse, le PS, les Jeunes socialistes et les Verts.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

Publié

le

La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 6, 29, 46, 47 et 48 et les étoiles 2 et 9.

Lors du prochain tirage vendredi, 27 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Vers un rejet de la réforme LPP et de l'initiative biodiversité

Publié

le

Comme souvent lors d'initiatives populaires, le soutien à celle sur la biodiversité s'effrite au fil de la campagne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A un peu plus de deux semaines des votations fédérales, on se dirige vers un rejet des deux objets. Selon le 2e sondage de Tamedia et 20 Minutes, le soutien à l'initiative sur la biodiversité s'essouffle, celui à la réforme de la LPP se renforce mais pas assez.

Selon les résultats du sondage réalisé les 4 et 5 septembre et publié mardi soir, 59% des personnes interrogées rejettent la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP), alors que 37% l'approuvent, soit 4 points de pourcentage supplémentaires par rapport au dernier sondage paru le 16 août. La réforme vise à stabiliser le 2e pilier et à aider les personnes à faibles revenus à obtenir une meilleure rente.

Quant à l'initiative sur la biodiversité, elle aussi soumise au peuple le 22 septembre, elle a recueilli 42% d'avis favorables, soit un recul de 9 points de pourcentage par rapport au dernier sondage. Dans le même temps, la proportion de non a augmenté de 14 points, à 56%. L'initiative demande davantage d'argent et de surfaces protégées en faveur de la biodiversité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Grand Conseil

Echos du Parlement du 10 septembre

Publié

le

Nouvelle séance du Parlement vaudois ce mardi 10 septembre. Après une matinée dévolue aux groupes politiques, la séance plénière s'est déroulé durant l'après-midi.(©  Robin Jaunin)

Les députés vaudois étaient en séance ce mardi 10 septembre. Une séance dédiée notamment aux questions orales du mois de septembre. Petite plongée dans la journée de plénum.

Conséquences des licenciements de Tamedia

La grande restructuration de Tamedia fait encore parler d'elle. Des questions orales demandaient au Conseil d'Etat la situation face à ces licenciements annoncés.

Rappelons que fin août, TX Group a annoncé pour sa filiale, qui exploite des titres de presse comme 24Heures ou 20 minutes, la suppression d'environ 200 postes temps plein. Sont concernés le secteur de l'imprimerie et du journalisme.

Le canton de Vaud sera touché, notamment avec des licenciements dans les titres romands, mais aussi avec la fermeture annoncée des imprimeries de Bussigny.

Pour tenter de faire bouger les choses, une délégation du Conseil d’Etat vaudois a reçu une représentation de Tamedia, avec notamment sa directrice générale.

Isabelle Moret, conseillère d’Etat vaudois chargée de l’économie, faisait partie de cette délégation :

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise chargée de l'économie

Les discussions sont aussi en cours concernant les imprimeries de Bussigny :

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise chargée de l'économie

En faire plus face au deal de rue

Alors qu'une pétition vaudoise est en cours de récolte de signatures pour tenter d'endiguer le deal de rue, un député du Grand Conseil amène le dossier au plénum cantonal. José Durussel est l'auteur d'une interpellation destinée au gouvernement, évoquant notamment l'insécurité liée au deal de rue.

Le député UDC vise spécifiquement Yverdon-les-Bains, tout en soulignant que ce phénomène ne touche pas que la Cité thermale :

José DurusselDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Hasard du calendrier, la Municipalité d'Yverdon-les-Bains a communiqué ce mardi autour du deal de rue. José Durussel espère que la situation change :

José DurusselDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Interdiction générale des "puffs"

Après l'interdiction - tardive par rapport aux autres cantons - des puffs aux mineurs dans le canton de Vaud, la députée Vert'libérale Graziella Schaller espère désormais généraliser cette interdiction à tous les Vaudois, adultes inclus !

Graziella SchallerDéputée Vert'libérale au Grand Conseil vaudois

Cette interdiction viserait à protéger les jeunes adultes. Il n'est pas question, selon la députée, de remettre en question les libertés individuelles :

Graziella SchallerDéputée Vert'libérale au Grand Conseil vaudois

La Vert'libérale espère que sur ce point, le canton de Vaud soit plus rapide que lors de l'interdiction des puffs aux mineurs :

Graziella SchallerDéputée Vert'libérale au Grand Conseil vaudois

Ce texte devrait être présenté et développé au plénum vaudois lors de la séance de la semaine prochaine.

Quelle marge de manoeuvre en cas d'élargissement autoroutiers ?

Les Suisses sont appelés, le 24 novembre prochain, à se prononcer sur des projets d’élargissements autoroutiers un peu partout dans le pays. Parmi ces six projets, celui d’élargissement du tronçon entre Le Vengeron et Nyon.

Quelles options pourraient-être retenues en cas d’acceptation du projet ? Le député Vert’Libéral Laurent Miéville a justement voulu savoir de quelle marge de manoeuvre dispose le gouvernement cantonal pour influencer l'éventuel contour définitif du projet :

Laurent MiévilleDéputé Vert'Libéral au Grand Conseil vaudois

Laurent Miéville se dit pour un élargissement "intelligent" :

Laurent MiévilleDéputé Vert'Libéral au Grand Conseil vaudois
Continuer la lecture

Suisse

Nestlé: Nestlé Waters va payer une amende de 2 millions d'euros

Publié

le

Nestlé Waters s'est engagée à "la réparation de l'impact écologique par la mise en place d'un ambitieux plan de renaturation et de restauration de la continuité écologique" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé Waters va payer une amende de 2 millions d'euros après avoir conclu une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) avec le parquet d'Epinal à la suite de deux enquêtes préliminaires. L'une concerne des forages illégaux et l'autre pour tromperie.

Nestlé Waters, qui doit s'acquitter de cette amende dans un délai de trois mois, s'est également engagée à "la réparation de l'impact écologique par la mise en place d'un ambitieux plan de renaturation et de restauration de la continuité écologique", a précisé mardi le procureur d'Epinal, Frédéric Nahon, dans un communiqué. La filiale de Nestlé active dans les eaux minérales va aussi indemniser plusieurs associations de défense de l'environnement à hauteur de 516'800 euros (477'200 francs).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Ça roue parfaitement dans vos affaires. Vous vous entourez de personnes qui vous complètent en tous points. Vos prises de décision sonnent juste !

Les Sujets à la Une

X