Suisse
1er Mai: des milliers de manifestants réclament l'égalité et une hausse des salaires
A l'occasion du 1er Mai, des milliers de manifestants ont réclamé lundi l'égalité ainsi que des hausses de salaires et de rentes. A Bienne, Alain Berset s'est inquiété de la montée des inégalités, appelant surmonter les crises et maintenir la cohésion sociale.
"Les inégalités sont aujourd'hui aussi extrêmes qu'au début du XXe siècle, c'est-à-dire qu'à l'époque où il n'y avait guère d'Etat social digne de ce nom", a relevé le président de la Confédération devant 150 à 200 personnes. A l'époque où "la politique et la société étaient marquées par la suprématie à peine contestée des plus forts économiquement. Une suprématie qui est à nouveau revendiquée aujourd'hui de manière plus décomplexée et plus forte".
L'augmentation des dépenses de base constitue depuis des années la plus grande charge financière pour les ménages, a-t-il relevé. Parmi les charges qui pèsent, le socialiste a cité les primes d'assurance maladie. "Nous devons trouver des solutions pour freiner la croissance des coûts et réduire le poids des primes", a-t-il affirmé.
Le chef du Département de l'intérieur (DFI) a aussi regretté que des questions importantes soient reléguées à l'arrière-plan, comme la lutte contre le réchauffement climatique, "pourtant urgente".
Adapter les salaires au coût de la vie
A Aarau, le coprésident du PS Cédric Wermuth a appelé à lutter contre la pauvreté. Les dirigeants syndicaux ont eux mis en garde contre une aggravation de la "crise du pouvoir d'achat".
De nombreux employeurs ne veulent même pas adapter les salaires à l'inflation, a relevé le président de l'Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard à Thoune (BE). Il a exigé une adaptation des rémunérations au coût de la vie, une hausse des rentes AVS et une limitation des primes d'assurance maladie à 10% du revenu net.
A ses côtés, l'économiste en chef de l'USS Daniel Lampart a demandé une extension de "l'AVS sociale". Cela alors que les employeurs veulent continuer à baisser les rentes dans le 2e pilier, a-t-il déclaré dans le contexte du référendum en cours contre la réforme des caisses de pension récemment adoptée par le Parlement.
Tensions à Zurich et Bâle
A Zurich, des milliers de personnes, près de 10'000 selon les syndicats, ont participé au défilé du 1er Mai. Parmi elles, un bloc issu des milieux d'extrême gauche a provoqué des dégâts matériels.
En fin d'après-midi, des affrontements ont éclaté lorsqu'une seconde manifestation, non autorisée celle-là, à tenter de s'élancer. Les manifestants ont lancé des feux d'artifice et des objets sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes, a indiqué la police sur Twitter. Le calme est revenu en début de soirée.
A Bâle, une intervention policière a tourné au vinaigre. Ce n'est qu'après plus de deux heures d'encerclement que la situation s'est quelque peu calmée. Un important dispositif policier a bloqué le parcours de la manifestation quelques centaines de mètres après son départ. Il a encerclé environ 70 participants en tête du cortège "en raison de la présence de groupes cagoulés et équipés de matériel de protection".
Ses tentatives d'envoyer le reste du défilé sur un autre itinéraire ont toutefois échoué. Les syndicats traditionnels et le PS, qui s'étaient initialement distanciés du "bloc anticapitaliste" en tête de cortège, s'en sont finalement montrés solidaires. Le porte-parole d'Unia, Lucien Robischon, a condamné l'intervention policière "contre des manifestants pacifiques".
En soirée, la police bâloise a annoncé avoir contrôlé 317 personnes, dont une vingtaine a été emmenée au poste de police. Trois manifestants ont dû recevoir des soins en raison d'une réaction à un produit irritant et un policier a été légèrement blessé.
2000 manifestants à Genève
A Genève, le cortège a réuni quelque 2000 personnes. Alors que la droite s'est renforcée aux récentes élections cantonales, les syndicats et la gauche s'étaient donné pour objectif de relancer le mouvement social. En cette année électorale, tous les élus genevois de gauche à Berne étaient visibles, aux côtés des élus cantonaux et municipaux.
A Lausanne, le cortège du 1er mai a rassemblé entre 300 et 400 manifestants. Parmi eux, des délégations de travailleurs du second oeuvre romand ont exigé des améliorations de leur CCT en cours de renouvellement.
"Cohésion sociale en jeu"
Au total, l'USS a organisé des manifestations dans une cinquantaine de localités. Selon elle, les revenus de l’immense majorité de la population ne font que baisser.
Dans les métiers à majorité féminins, l'argent semble toujours manquer pour des salaires décents, dénonce encore l'USS. Et de qualifier "d'injure à tous les travailleurs et travailleuses" le soutien inconditionnel aux géants de la finance, en référence au récent sauvetage de Credit Suisse.
La discrimination salariale des femmes préoccupe aussi Unia, pour lequel la conciliation entre vie professionnelle et vie privée est un parcours du combattant.
Selon sa vice-présidente Véronique Polito, "c'est notre cohésion sociale qui est en jeu". "Le 1er Mai n'est qu’une première étape. La prochaine sera celle du 14 juin, la grève des femmes", pour laquelle elle a invité à se mobiliser.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Alain Berset discute du jugement de la CEDH avec Beat Jans à Davos
Beat Jans et le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset ont discuté mardi à Davos de la mise en oeuvre de l'arrêt de la CEDH condamnant la Suisse pour inaction climatique. Pour le Fribourgeois, l'arrêt laisse de la place pour une discussion politique.
La Confédération a déposé un rapport sur l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), a indiqué mardi M. Berset à Keystone-ATS en marge du Forum économique mondial (WEF). Ce document va maintenant être examiné par le Comité des ministres, composé des 46 Etats membres du Conseil de l'Europe.
La juridiction paneuropéenne a exigé de la Suisse un plus grand engagement sur la question du climat, mais sans dire quel était l'objectif à atteindre. De plus, depuis la publication de l'arrêt, des progrès ont été réalisés en Suisse.
"Tout bouge et c'est une bonne chose", a ajouté le secrétaire général du Conseil de l'Europe à l'issue de son entretien avec le conseiller fédéral.
Des valeurs à défendre
La Cour de Strasbourg avait donné raison à l'organisation des Aînées pour le climat contre Berne en avril 2024. L'association estimait que la Confédération n'en fait pas assez pour protéger des femmes âgées contre les conséquences du changement climatique.
Alain Berset doit rester à Davos jusqu'à jeudi matin. Son objectif est de nouer autant de contacts que possible, a-t-il ajouté. Il entend s'engager pour les valeurs du Conseil de l'Europe, telles que la démocratie, l'Etat de droit et les droits de l'homme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Keller-Sutter et Zelensky maintiennent les bons offices à Davos
La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a rencontré mardi à Davos le président ukrainien Volodymyr Zelensky, critique envers l'Europe plus tôt. Les relations entre la Suisse et l'Ukraine sont très bonnes, a assuré la conseillère fédérale à la presse.
M. Zelensky était très reconnaissant envers les efforts pour la paix de la Suisse, a déclaré Karin Keller-Sutter à la sortie de la rencontre. Les deux dirigeants ont discuté de l'aide humanitaire en Ukraine et de la prochaine étape après le sommet du Bürgenstock (NW) en juin dernier.
Aucun élément concret ne ressort par contre sur l'éventuelle organisation d'un nouveau sommet en Suisse. "C'est trop tôt. Nous devons d'abord voir ce que fait la nouvelle administration américaine", a déclaré la Saint-Galloise.
La Suisse est prête à organiser une rencontre, si les Etats-Unis ou la Russie le demandent, a-t-elle déclaré, tout en précisant que rien de concret n'est pour l'heure sur la table.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Banquise de retour jusqu'en avril en face du Jet d'eau
Pour la troisième année de suite, "La Banquise" prendra dès mercredi ses quartiers au pied du Jet d'eau, dans la rade de Genève. Jusqu'au 6 avril, elle proposera une zone de détente, avec trois saunas, et une buvette. Le lancer de haches sera une nouvelle fois au programme.
"La Banquise est très attendue en cette période de l'année, un public très varié s'y presse et cela contribue aussi à faire vivre les quais en hiver", a indiqué mardi la conseillère administrative de la Ville de Genève Marie Barbey-Chappuis, dans un communiqué. La magistrate en charge des sports et de la sécurité a lancé ce projet en 2023.
L'espace hivernal est proposé sur le quai marchand des Eaux-Vives, à proximité de la jetée du Jet d'eau. Il comprend trois saunas chauffés au feu de bois, une yourte de repos, des douches alimentées par l'eau du lac et des cabines pour se changer.
Côté sport, l'initiation au lancer de hache se déroule lors de sessions de 5 à 10 minutes, selon l'affluence et le temps d'attente, précise la Ville de Genève. La population peut aussi pratiquer le "mattcurling", une variante du traditionnel curling sur glace qui se joue sur une piste en synthétique.
www.geneve.ch/banquise
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité
Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.
"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".
Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.
La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.
Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ÉmissionsIl y a 3 jours
Le papet est offert ce vendredi pour l'Indépendance vaudoise
-
InternationalIl y a 1 jour
Un séisme de magnitude 6.0 frappe Taïwan (USGS)
-
InternationalIl y a 2 jours
Trump aux portes du pouvoir, pour la seconde fois
-
SuisseIl y a 3 jours
L'activiste gay Ernst Ostertag fête son 95e anniversaire
-
CultureIl y a 3 jours
Le réseau social TikTok suspendu aux Etats-Unis
-
InternationalIl y a 2 jours
Indonésie: le Mont Ibu entré en éruption au moins 1000 fois ce mois
-
InternationalIl y a 2 jours
Super-G de Cortina: Gut-Behrami et Suter sur le podium
-
InternationalIl y a 2 jours
Syrie: 100 millions de pilules de captagon détruites