Suisse
Pro Natura désigne le putois comme l'animal de l'année 2024
Le putois est l'animal de l'année 2024. Pour que ce cousin de la fouine puisse se maintenir en Suisse, une infrastructure écologique à l'échelle du pays est nécessaire, souligne l'organisation de protection de la nature Pro Natura.
Ce titre d'animal de l'année est attribué par Pro Natura Suisse. Il concerne généralement des espèces emblématiques ou menacées. Cela permet de mettre la lumière sur cette espèce ainsi que sur les problématiques environnementales qui l’entourent. Pourquoi avoir choisi le putois cette année ? Les explications d’Alberto Mocchi, secrétaire général de Pro Natura Vaud.
Le putois, classé "vulnérable" sur la liste rouge des espèces menacées de Suisse, est un nomade sans territoire fixe, parcourant la campagne durant la nuit à la recherche de ses proies. Pour ce faire, il a besoin de haies, de fossés et de zones humides - un réseau de chemins naturels - aujourd’hui en grande partie détruits, déplore mercredi Pro Natura dans un communiqué.
Les paysages agricoles riches en structures et les zones humides comptent aujourd’hui parmi les types de milieux naturels les plus menacés de Suisse, selon l'organisation. En désignant le putois comme animal de l’année, des mesures spécifiques seront-elles prises pour assurer sa survie?
La protection de l'habitat du putois aiderait donc également de nombreuses autres espèces comme les grenouilles, les crapauds ou d'autres petits animaux.
Lena Vulliamy avec ATS
Vaud
Reportage: découverte de la "tour de contrôle" des CFF à Renens
La rédaction a poussé la porte du nouveau centre d'exploitation des CFF pour la Suisse romande, à Renens. L'occasion de découvrir comment cette tour, en service depuis septembre, veille sur l'ensemble des trains.
La Tour de contrôle romande des CFF est à Renens. En septembre, les quelque 400 collaborateurs qui se chargent d'observer le réseau, de gérer les réparations et de contenir les retard s'est installé dans un centre d'exploitation près des voies. Une sorte de temple d'écrans d'ordinateurs où chaque train apparaît sous la forme d'un trait orange, rouge ou bleu... Reportage pour comprendre les rouages de cette grande machine.
Vaud
Lausanne et Caritas Vaud s'allient contre la fracture numérique
Utiliser un ordinateur n'est pas une compétence innée. Et il peut être difficile pour les personnes âgées de se tenir à jour. Raison pour laquelle la Ville de Lausanne renforce sa lutte contre la fracture numérique. Elle s'associe à Caritas Vaud pour que des seniors précarisés puissent bénéficier d'un mentorat informatique.
Les cours d’informatique ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Et les personnes âgées peuvent rapidement souffrir de la fracture numérique. Entendez par là qu’il peut leur être difficile de prendre un ordinateur en mains. Lausanne a annoncé ce vendredi vouloir renforcer sa lutte contre le phénomène. La Ville s’associe à Caritas Vaud, forte d'un budget de 50'000 francs, pour offrir un mentorat d’informatique aux seniors précarisés qui le souhaitent. A la clef : deux heures de cours par semaine pendant six mois. Ana Cardoso, coordinatrice mentorat informatique chez Caritas Vaud, nous en dit plus sur le programme de ces cours.
Caritas Vaud devrait former 50 personnes en deux ans. Une offre indispensable selon la Ville, qui rappelle que nous sommes tous confrontés au numérique au quotidien. Muriel Chenaux Mesnier, déléguée aux Seniors à la Ville de Lausanne.
Reprécisons que ce mentorat est destiné uniquement aux seniors précarisés. Pour ceux qui ne le sont pas, des cours – payants cette fois – sont aussi proposés par Pro Senectute. La Ville de Lausanne propose également plusieurs prestations, dont une permanence numérique à la bibliothèque de la ville.
Genève
Campagne de promotion des métiers de la santé
A Genève, l'organisation OrTra santé-social lance une campagne de promotion de plusieurs métiers liés à la santé qui font face à un manque de relève. Il s'agit des aides en soins, des assistants et assistantes en soins et des infirmiers et infirmières.
Depuis plusieurs années, le phénomène de pénurie s'accentue dans certaines professions de la santé, constate l'OrTra santé-social, vendredi, dans un communiqué. "Au sein des lieux de formation, malgré des efforts de promotion auprès de divers publics, on peine à recruter suffisamment de candidats pour remplir les classes".
L'OrTra santé-social a donc réuni les principaux employeurs et associations du secteur, ainsi que la Haute école de santé et le Centre de formation professionnelle santé afin de sélectionner les métiers à valoriser dans le cadre d'une campagne de promotion. La campagne ciblera en priorité les jeunes de 15 à 25 ans.
Elle se déclinera en 2025 et 2026 principalement via des canaux digitaux, mais aussi à travers la publicité au cinéma et le marketing événementiel, indique l'OrTra santé-social.
Au début du mois, le Conseil d'Etat genevois, conscient de la pénurie de personnel soignant dans le canton du bout du lac, avait annoncé l'ouverture de nouvelles bourses en faveur des étudiants de la filière bachelor en soins infirmiers. L'objectif est d'augmenter le nombre de diplômés de 535 en 2024 à 600 d'ici à 2028.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Une commission approuve une éducation des enfants sans violence
Les parents doivent éduquer leurs enfants sans recourir à la violence. La commission des affaires juridiques du National a approuvé, par 21 voix contre 3, un projet du Conseil fédéral visant à introduire le principe de l'éducation sans violence dans le code civil.
Le projet répond à une demande du Parlement, qui veut aller plus loin que le droit en vigueur. Ce dernier interdit déjà aux parents d'user de la violence dans l'éducation. Le droit pénal protège les enfants et le droit civil a récemment été renforcé pour étendre les droits et les obligations de signalement en cas de soupçons de mise en danger du bien de l'enfant.
Le projet gouvernemental enjoint aux parents d'élever leurs enfants "sans recourir à la violence, notamment sans châtiments corporels ni autres traitements dégradants". Le gouvernement pose un principe directeur mais ne prescrit aucune méthode d'éducation: les parents restent libres de choisir celle qui leur convient.
Le projet renforce aussi la prévention. Le Conseil fédéral juge nécessaire que ces nouvelles normes soient accompagnées par des campagnes nationales de sensibilisation et d’information, pour que les comportements éducatifs des parents changent.
Pour la commission, une telle réglementation pourrait avoir un effet dissuasif et promouvoir le principe d'une éducation sans violence en Suisse, indiquent vendredi les services du Parlement. L'inscription de ce principe dans la loi pose un cadre non seulement pour les parents, mais aussi pour les offices de consultation et les services sociaux.
Le projet met également en avant l'engagement de la Suisse contre la violence dans l'éducation, aux yeux de la majorité de la commission. Une minorité y est opposée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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