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Suisse

Quand la robotique investit les arts culinaires

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Bokeon Kwak, de l'EPFL, et Julien Boutonnet, du groupe EHL, lors de l'assemblage du RoboCake. (© EPFL/Jamani Caillet)

Fruit d’une collaboration italo-suisse, RoboCake est un gâteau de mariage robotisé. Il présente à l’Exposition universelle d’Osaka les dernières avancées en matière de robots comestibles et d’alimentation robotisée.

Cela peut sembler incongru, mais créer des robots comestibles ou de la nourriture robotisée est un défi bien réel, que de nombreux scientifiques tentent de relever, a indiqué lundi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Dans le cadre du projet européen RoboFood, des scientifiques de l’EPFL et de l'Institut italien de technologie (IIT) ont collaboré avec des pâtissiers et des experts du groupe EHL (Hospitality Business School) dans le but de combiner science robotique et gastronomie. Le résultat de leur travail, baptisé RoboCake, est présenté sur le Pavillon suisse à l’Exposition universelle d’Osaka.

Au sommet de ce gâteau de mariage se trouvent deux personnages, des ours en gomme entièrement comestibles, qui ont été conçus à l'EPFL. "Ils sont faits à base de gélatine, de sirop et de colorants", décrit Bokeon Kwak, chercheur au Laboratoire de systèmes intelligents (LIS). Ces figurines de sucre sont également animées grâce à un système pneumatique interne: lorsque de l’air y est insufflé, leurs têtes et leurs bras se mettent à bouger.

Pile rechargeable mangeable

Mais ces deux petits ours dansants, qui ont le goût de bonbon à la grenade, ne font pas à eux seuls toute l’originalité de cette pâtisserie. Sous la direction de Mario Caironi, les chercheurs de l’IIT ont inventé la première pile rechargeable mangeable.

Composées de vitamine B2, de quercétine, de charbon actif, et de chocolat pour la touche gourmande, ces piles, que l’on peut consommer sans risque, alimentent les bougies à LED disposées sur le gâteau. La première saveur que l’on sent en les mangeant est le chocolat noir, suivie d’une surprenante sensation piquante, due à l’électrolyte comestible se trouvant à l’intérieur. Celle-ci ne dure que quelques secondes.

"La robotique et l’alimentation sont deux mondes très différents", relève Dario Floreano, directeur du LIS à l’EPFL et coordinateur du projet RoboFood. "Toutefois, les allier offre de nombreux avantages, en particulier en termes de réduction du gaspillage, tant pour ce qui est du matériel électronique que de la nourriture", dit-il, cité dans le communiqué.

Les scientifiques étudient également d’autres applications, notamment dans le domaine de la nutrition d’urgence et de la santé. Les robots comestibles pourraient par exemple servir à amener des denrées de base aux populations vivant dans des régions dangereuses, être une solution innovante pour administrer des médicaments aux personnes ayant des difficultés à avaler, permettre de nourrir des animaux, ou encore de surveiller l’état et la fraîcheur des aliments grâce à des capteurs.

"Cette collaboration interdisciplinaire ouvre la voie à des expériences gastronomiques interactives et délicieuses, tout en nous rappelant au passage que la nourriture est une ressource précieuse et en nous incitant à réduire la suralimentation", conclut Dario Floreano.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

UBS et Pictet victimes d'un vol de données chez un sous-traitant

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Chain IQ, qui revendique parmi ses clients UBS, la chaîne de grands magasins Manor, le géant de la construction Implenia ou encore le cabinet de conseil et d'audit KPMG, avait fait part de la fuite le 13 juin dernier (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

UBS et la banque Pictet figurent parmi les victimes d'une cyberattaque ayant touché leur sous-traitant Chain IQ. Des données concernant 130'000 employés du numéro un bancaire helvétique, dont le directeur général Sergio Ermotti, sont disponibles sur le dark web.

"Aucune donnée client n'a été touchée. Dès qu'UBS a eu connaissance de l'incident, elle a agi rapidement afin d'éviter tout impact sur ses activités", a assuré mercredi un porte-parole du géant bancaire à l'agence AWP, confirmant une information du journal Le Temps.

Chez Pictet, ce sont des dizaines de milliers de factures de certains fournisseurs des dernières années qui ont été ponctionnées. "Les données ne contiennent aucune information concernant nos clients", a déclaré une porte-parole à AWP. "Dès que cet incident a été connu, des mesures de précaution ont été prises pour éviter tout impact supplémentaire."

La fuite avait été communiquée par Chain IQ aux médias vendredi 13 juin. La société, dont le siège est à Baar, possède des filiales à New York, Londres, Singapour, Mumbai et Bucarest notamment. Elle revendique parmi ses clients UBS, la chaîne de grands magasins Manor, le géant de la construction Implenia ou encore le cabinet de conseil et d'audit KPMG.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Le Parlement vaudois peut trinquer à son premier millésime

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Le nombre de 157 plants de la petite vigne du Parlement vaudois correspond au total des députés (150) et des conseillers d'Etat (7) (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La petite vigne du Grand Conseil vaudois a livré sa première cuvée. Plantés en 2017 en contrebas du Parlement à Lausanne, les 157 plants - un par député (150) et par ministre (sept) - ont donné un chasselas intitulé "Les Trois Portes". Il a été vinifié par le député et vigneron Maurice Neyroud à partir de la première vendange.

Pour habiller la bouteille, le Grand Conseil s'est associé à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL), dans le cadre d'un concours intégré au cursus de deux classes de bachelor et master. Le projet lauréat de Léa Verboux a été sélectionné par le Bureau du Grand Conseil parmi une dizaine de propositions.

L'étiquette célèbre l'architecture du Parlement et l'équilibre des pouvoirs, indique mercredi le Bureau dans un communiqué. Ce vin n'a pas pour vocation d'être mis en vente, mais sera remis chaque année aux représentants des trois pouvoirs. Les bouteilles restantes serviront de cadeau protocolaire ou pour des événements officiels du Grand Conseil, est-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les sénateurs pour plus de moyens pour les radios et TV locales

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Les radios et TV locales, de même que les agences de presse comme Keystone-ATS, devraient être davantage soutenues à l'avenir (archives). (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

Les radios et TV locales devraient être davantage soutenues à l'avenir. Le Conseil des Etats a adopté mercredi par 34 voix contre 5 un projet du Parlement. Le National doit encore se prononcer.

La révision reprend des éléments incontestés du train de mesures en faveur des médias, qui avait été rejeté lors de la votation populaire du 13 février 2022. Elle prévoit d'augmenter la quote-part de la redevance attribuée aux radios/tv locales avec mandat de prestation.

Actuellement, la part de redevance pour le service public régional s'élève de 4% à 6% des recettes. Elle doit passer à 6-8%. Le projet prévoit aussi des mesures d'aide aux institutions de formation, aux agences de presse comme Keystone-ATS et au Conseil suisse de la presse.

Seule l'UDC s'est opposée à ce coup de pouce aux médias. Esther Friedli (UDC/SG) trouve prématuré de définir une aide pour les radios/TV locales alors qu'on n'a pas encore une idée claire sur les recettes futures de la redevance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Cybersécurité: une commune suisse sur deux n'est pas assez préparée

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Au total, près de 60% des 621 communes interrogées se considèrent comme "à la traîne" en matière de numérisation (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

De nombreuses communes suisses se disent insuffisamment armées face aux cyberrisques, selon une enquête. Des outils de base comme des inventaires informatiques, des directives de sécurité claires, des plans d'urgence ou des formations font souvent défaut.

Au total, près de 60% des 621 communes interrogées se considèrent comme "à la traîne" en matière de numérisation, indiquent mercredi l'Association des Communes Suisses, l'association Ma Commune et la Haute école spécialisée du nord-ouest de la Suisse. Une commune sur trente déclare même avoir raté le virage informatique.

Environ un tiers des communes alémaniques et près de la moitié des communes romandes et tessinoises affirment par ailleurs ne pas procéder - ou seulement de manière lacunaire - à un inventaire de leurs systèmes informatiques.

Un peu plus de la moitié des communes disposent de plans d'urgence. Mais cela ne suffit pas pour les prestations systémiques comme l'eau ou l'énergie. Un retard à rattraper existe aussi en matière de gestion des risques et de formation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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