Suisse
Rente-pont pour les travailleurs âgés
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Les chômeurs en fin de droit devraient pouvoir bénéficier d'une sorte de rente-pont à partir de 60 ans. Malgré diverses critiques émises en consultation, le Conseil fédéral n'a pas changé de cap et transmis mercredi son projet sans grand changement au Parlement.
Le coup de pouce avait été annoncé en mai. La prestation transitoire fait partie d'un paquet de soutien aux travailleurs indigènes visant à prévenir leur éviction au profit de main d'oeuvre étrangère.
Le gouvernement veut ainsi réduire les chances de l'initiative de l'UDC visant à résilier la libre circulation des personnes avec l'UE. Le scrutin pouvant avoir lieu en mai 2020, le Conseil fédéral a mis les bouchées doubles. Le Conseil des Etats pourrait empoigner la réforme dès la session d'hiver, a précisé à la presse le ministre des affaires sociales Alain Berset.
Critiques diverses
Fruit d'un accord avec les partenaires sociaux, la prestation transitoire a été critiquée en consultation. Le PS et les syndicats ont plaidé pour un abaissement de l'âge limite, le PLR et l'Union suisse des arts et métiers voulaient le relever à 62 ans. UDC, PBD et PVL ont mis les pieds au mur. L'UDC craint que le projet incite les entreprises à licencier du personnel âgé au profit de jeunes étrangers.
Pour M.Berset, il faut combler une lacune dans le système des prestations sociales. Les seniors au chômage depuis un certain temps éprouvent de grandes difficultés à se réinsérer sur le marché du travail. Pour certains, il est quasi impossible de retrouver un emploi après 60 ans.
Conditions strictes
Si les efforts de réinsertion professionnelle n’aboutissent pas, le versement d’une prestation transitoire permettra une transition sûre vers la retraite. Pour y accéder, le chômeur devra avoir cotisé au minimum durant 20 ans aux assurances sociales et avoir gagné au moins 21'330 francs par an.
Ce seuil devra avoir été atteint pendant dix ans au cours des quinze années précédant la fin de droits. Le Conseil fédéral a assoupli l'exigence pour ne pas exclure les personnes qui ont souffert d’une maladie ou connu des interruptions de travail avant d’arriver en fin de droits.
Un bénéficiaire ne pourra avoir une fortune de plus de 100'000 francs (200'000 pour les couples). Le bien immobilier servant d'habitation à son propriétaire ne sera pas pris en compte dans ce montant.
La prestation sera calculée comme une prestation complémentaire. Mais les forfaits destinés à la couverture des soins vitaux seront majorés d'un quart afin de couvrir les frais de maladie et d'invalidité. Une personne seule pourra prétendre à ce titre à 24'310 francs (un couple à 29'175 francs).
La rente ne pourra pas excéder 58'350 francs pour une personne seule (87'525 francs pour un couple) afin de maintenir l'incitation à retrouver un remploi. Un système assez comparable existe dans le canton de Vaud depuis le 1er octobre 2011.
Exportation limitée
Seules les personnes domiciliées en Suisse pourront prétendre à la prestation transitoire. Le soutien devrait pouvoir être exporté vers un Etat de l'UE ainsi qu'en Islande, en Norvège et au Liechtenstein.
Mais les périodes d’assurance accomplies à l’étranger ne compteront pas pour le calcul de la durée minimale d’assurance. Seules les personnes ayant travaillé en Suisse pendant une certaine période précédant immédiatement l’ouverture du droit seront ainsi éligibles.
Selon une étude mandatée par l'Office fédéral des assurances sociales, la mesure ne poussera pas les chômeurs âgés à faire moins d'efforts pour retrouver du travail. Et les entreprises ne licencieront pas plus facilement leurs employés âgés.
4400 personnes
Ces dernières années, quelque 2600 personnes d'au moins 60 ans sont arrivées en fin de droits à l'assurance chômage. Après une phase de mise en place, quelque 4400 personnes par an pourraient toucher la prestation transitoire.
La mesure sera financée par la Confédération. Berne augmentera sa contribution à l’assurance-chômage pour les années 2020 à 2022. Le coût s'élèvera à 30 millions de francs en 2021, puis augmentera les années suivantes pour se stabiliser autour de 230 millions par an à partir de 2030.
À l’inverse, le système des PC devrait économiser environ 20 millions par an au début, puis plus de 30 millions par an. L'aide sociale devrait être soulagée de 20 millions par an à partir de 2026.
Lausanne
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
Un des présidents du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser. Saisi par un avocat prévenu d'abus de confiance et gestion déloyale, le Tribunal fédéral estime que les irrégularités constatées lors du procès de première instance peuvent faire douter de l'impartialité de ce magistrat.
Membre d'un conseil de fondation, le recourant a été condamné en avril 2023 à une peine de 4 ans ferme pour gestion déloyale aggravée. Un an auparavant, il avait déjà demandé la récusation du président du Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne.
Si la requête en récusation a été rejetée, le Tribunal cantonal a constaté que "la motivation du jugement était manifestement insuffisante et ne permettait pas de vérifier la manière dont les preuves avaient été appréciées". La cause devait donc être rejugée mais il n'était pas nécessaire de saisir un autre tribunal de première instance, comme le réclamait le prévenu.
"Violations crasses"
Après un premier passage devant le Tribunal fédéral, la justice cantonale a une nouvelle fois refusé la récusation du président du Tribunal correctionnel de Lausanne. C'est contre cette décision que l'avocat a recouru cette fois-ci à Mon Repos.
Dans un arrêt publié mardi, la 2e Cour de droit pénal donne une nouvelle fois raison au prévenu. Le jugement de première instance a été entaché de "violations crasses" des exigences de motivation et des droits fondamentaux des parties, constate-t-elle.
Le tribunal de première instance, où le magistrat mis en cause jouait un rôle prépondérant aux côtés de deux juges laïcs, a admis les faits relatés dans l'acte d'accusation sans véritable appréciation des preuves. Ainsi, le défenseur du prévenu a été interrompu dans sa plaidoirie lorsqu'il a voulu apporter de nouveaux éléments au dossier.
Vu les irrégularités commises devant le Tribunal correctionnel de Lausanne, la justice vaudoise ne pouvait considérer qu'il n'existait aucun motif de récusation, conclut la cour fédérale. Ce d'autant plus que le recourant a été lourdement condamné. (arrêt 7B_723/2025 du 20 novembre 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Nouveau crédit pour les commerces de la rue de Carouge
Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé lundi soir un crédit complémentaire de 3,3 millions de francs aux commerces de la rue de Carouge. Ce dispositif d'indemnisation, créé pour atténuer les préjudices causés par les travaux, est en phase d'essai.
"L'intensité et la durée des travaux ont généré des impacts d'une ampleur particulière", a relevé mardi le Conseil administratif de la Ville de Genève dans un communiqué. Depuis mars, les travaux de modernisation des infrastructures ont réduit l'accès aux commerces et provoqués des nuisances sonores et de la poussière. Sans oublier la suppression du tram, qui a repris samedi.
Pour atténuer les préjudices, le Conseil municipal avait voté la proposition du Conseil administratif le 30 septembre d'apporter une aide aux commerces impactés par les travaux. La municipalité prenait en charge 40% du loyer pour la période du 28 juin au 5 décembre, soit la durée de l'interruption du tram.
Le crédit supplémentaire voté lundi couvre la période du 1er décembre au 30 juin. Il est couvert à hauteur de 2 millions nets par la Ville de Genève, tandis qu'un million provient des Transports publics genevois et 300'000 francs des Services industriels de Genève, également maîtres d'ouvrage.
Pour être éligibles, les commerces doivent se trouver dans un certain périmètre des travaux. Ils devront fournir des preuves d'un bail pendant la période et d'une inscription au registre du commerce. La perte du chiffre d'affaires doit aussi être avérée et corrélée aux travaux, précise le Conseil administratif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques
Tous les vélos cargos et "longtails" devraient être munis d'une plaque d'immatriculation, qu'ils soient électriques ou pas. Le Conseil des Etats a adopté mardi par 22 voix contre 15 une motion de Mauro Poggia (MCG/GE) en ce sens.
S'il salue le développement du transport à bicyclette, le Genevois estime qu'il doit aller de pair avec une responsabilisation accrue des usagers, d'autant plus que de jeunes enfants sont souvent transportés dans ce type de véhicule. Leur longueur et leur poids les rendent aussi moins maniables qu'un cycle ordinaire.
Dans son texte, M. Poggia rappelle par exemple qu'un cycliste de 16 ans au moins peut transporter deux enfants sur un vélo "longtail" ou dans une remorque attelée et cela sans plaque d’immatriculation s’il ne s’agit pas d’un vélo électrique rapide pouvant atteindre 45 km/h. Sans immatriculation, il est également impossible d'identifier le détenteur d'un vélo cargo mal parqué ou auteur d'une infraction.
Le Conseil fédéral s'opposait au projet. Des prescriptions révisées concernant la mobilité douce sont entrées en vigueur le 1er juillet, a rappelé le ministre des transports Albert Rösti. Elles prévoient l'obligation d'immatriculer les vélos cargos électriques, dont le poids total est supérieur à 250 kg mais ne dépasse pas 450 kg et qui sont équipés d’un système de propulsion électrique actif jusqu’à 25 km/h.
Définir les vélos cargos selon un critère autre que le poids entraînerait des problèmes de délimitation. Il faudrait en effet élaborer des prescriptions complexes pour définir le vélo "longtail" et le vélo cargo. Toute cette procédure impliquerait une charge administrative pour les consommateurs, les cantons et le secteur professionnel concerné.
Le National doit encore se prononcer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes
Le Grand Conseil vaudois refuse de toucher aux revenus des communes. Lors des débats sur le budget 2026, il a rejeté une nouvelle répartition de l'impôt sur les gains immobiliers entre le canton et les communes.
Imaginée par le Conseil d'Etat pour les années 2026 et 2027, cette mesure provisoire aurait fait perdre environ 39 millions de francs chaque année aux communes. Elle a été largement critiquée ces dernières semaines et, sans surprise, balayée par le Grand Conseil.
Lors de discussions entamées la semaine dernière et poursuivies mardi, des députés de tous bords politiques ont affiché leur opposition. Ils ont mentionné les charges croissantes qui incombent aux communes ainsi que leurs difficultés financières, avec un endettement largement supérieur à celui du canton.
Profitant de ce débat, la gauche a proposé, sans succès, de réformer le barème de cet impôt sur les gains immobiliers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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