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Suisse Romande

Fribourg fête les 100 ans de sa cathédrale en 2024

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Le 11 octobre 2024, l'Université de Fribourg organise une journée d’études pour comprendre les enjeux et les conséquences liées au statut de cathédrale accordée à la Collégiale Saint-Nicolas (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Fribourg fête cette année les 100 ans de sa cathédrale Saint-Nicolas, un édifice construit entre 1283 et 1490, mais qui n'a pas toujours eu le même statut. Jusqu’à Pâques 2025, l'événement est célébré par un riche programme alliant histoire, foi et culture.

La Cathédrale Saint-Nicolas a été d'abord église paroissiale, puis collégiale à partir de 1512, avec un chapitre de chanoines, et enfin cathédrale dès 1924, a rappelé mardi le Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Le jubilé débutera les 27 et 28 avril avec un programme autour de la figure de saint Pierre Canisius.

Le père jésuite Pierre Emonet présentera la vie du saint et son importance pour la Suisse lors d'une conférence. Pierre Canisius et Jean de Lanthen-Heid, deux hommes qui ont pesé sur le destin de Fribourg, opposent leurs visions sur les relations entre l'Eglise et l'Etat lors d'une courte pièce théâtre écrite par Jean Steinauer.

Reliques déplacées

Enfin, la musique sacrée, importante à la cathédrale, résonnera lors d'un concert et de la messe dominicale, durant laquelle on pourra entendre la Messe du Père Canisius de l'abbé Bovet, maître de chapelle de la Cathédrale de 1923 à 1949. En 2021, une partie des reliques ont été déplacées du Collège St-Michel à la cathédrale.

Le Covid-19 avait alors contraint de célébrer l'événement de manière confidentielle. Ces "Journées Canisius" permettent de fêter "enfin" la translation des reliques avec le plus grand nombre, relève l'organisation du centenaire portée par un comité présidé par l'ancien président du Conseil national Dominique de Buman.

Lieu de culture

La cathédrale ouvrira ensuite ses portes à la culture de mai à août. On pourra notamment grimper les marches de la tour pour danser sur le slow de son choix avec la Fête de la Danse le 4 mai, entendre Les Quatre saisons revisitées par Max Richter dans un langage minimaliste, avec le Nouvel Opéra de Fribourg le 1er juin.

Ou se laisser guider par Notre-Dame de Paris de Victor Hugo lors de lectures itinérantes dans les recoins les plus secrets de la cathédrale, avec les Diseurs les 29 et 30 juin. Voire de remonter le temps pour se plonger dans les monodies grégoriennes, lors du Festival international de musiques sacrées le 7 juillet.

Découverte inédite

La cathédrale révélera encore ses secrets lors de visites guidées les 8 juin et 12 octobre 2024 ainsi que les 1er février et 12 avril 2025: se promener dans la charpente au-dessus des voûtes, comprendre le fonctionnement des grandes orgues, écouter la fantaisie pastorale L'Orage de Fribourg ou approcher des cloches de plusieurs tonnes.

Pour mémoire, la Collégiale Saint-Nicolas a été élevée au rang de cathédrale par la bulle papale Sollicitudo omnium ecclesiarum du 17 octobre 1924. Fribourg devient alors le siège du diocèse et Marius Besson (1876-1945) le premier à porter le titre d'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.

Ce dernier a pris officiellement possession de sa cathédrale le 1er février 1925. La paroisse subsiste, mais le Chapitre collégial devient cathédral. Les chanoines perdent alors une certaine autonomie de fonctionnement et rentrent dans la juridiction ordinaire de l'évêque, indique le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Projet NBA Europe: "Encore beaucoup de travail", estime la FIBA

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Victor Wembanyama va-t-il rejouer plus souvent à Paris dans le futur avec les Spurs? (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La FIBA a affirmé "qu'octobre 2027" était "un objectif réaliste" pour le lancement du projet NBA Europe. Elle a aussi rappelé qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant d'en voir les contours.

Dans une conférence de presse organisée en visioconférence, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis a aussi rappelé que le rôle de l'instance était "de permettre à chacun de trouver sa place dans cet écosystème".

L'arrivée de la NBA en Europe, via une possible compétition sous l'égide également de la FIBA à l'horizon 2027, intrigue autant qu'elle divise alors que la puissante ligue nord-américaine avait confirmé son intérêt en mars dernier.

En novembre, Paulius Motiejunas, le patron de l'Euroligue - compétition européenne rassemblant cette saison 20 équipes - a notamment qualifié dans la presse italienne le projet de "mauvaise nouvelle".

De son côté, Andreas Zagklis a à nouveau défendu le projet, estimant que "ce qui est en train d'être créé est beaucoup plus compatible avec le modèle sportif européen et les critères de la FIBA que ce que nous avons connu ces dernières années".

Validant "l'objectif réaliste" d'"octobre 2027" pour son lancement, il a ajouté l'importance d'un "événement qui nous permette de tout regrouper sous un même toit".

"Sous un même toit signifie sous le toit de la FIBA, mais cela ne veut pas dire que la FIBA contrôle tout", a-t-il précisé. La Fédération internationale n'oublie pas non plus "son rôle qui est de réunir tout le monde", alors que Zagklis a mentionné "de bons échanges avec l'ECA", la société organisatrice de l'Euroligue.

Il a aussi évoqué "plusieurs autres réunions" en 2026, notamment avec l'ECA. "Nous avons beaucoup de travail à effectuer pour dessiner cette nouvelle compétition", dans laquelle certaines équipes pourraient se qualifier via la Ligue des champions (BCL) mais aussi via un possible "tournoi de qualification" de fin de saison.

Egalement interrogé sur les aspects commerciaux, notamment les sponsors ou les droits TV, le secrétaire général de la FIBA a repoussé ce sujet "entre le début et le milieu de l'année 2026" estimant que la Fédération se concentrait "sur l'élaboration du projet et comment il pourrait avoir du sens pour l'écosystème tout entier".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le Léman Express va relier directement Annemasse à l'aéroport

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La nouvelle ligne L7 du Léman express reliera Annemasse à l'aéroport à partir du 14 décembre, sans passer par Cornavin grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageur. Elle a été inaugurée mardi. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Dès le 14 décembre, la nouvelle ligne L7 du Léman Express reliera Annemasse (F) à l'aéroport international de Genève sans passer par Cornavin, grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs. La ligne sera desservie une fois par jour et par sens.

Ce nouveau trajet réduit de 22 minutes le temps de parcours entre Annemasse et Genève-Aéroport, ont annoncé les CFF par communiqué mardi, jour de l'inauguration de la ligne. La réduction du temps de parcours se fait grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs, qui permet de ne pas passer par la gare Cornavin. Le tunnel était jusqu'alors utilisé uniquement pour le trafic de marchandises.

La première liaison partira d'Annemasse à 03h56 et la dernière de l'aéroport à 23h54. Elles permettront de prendre le premier vol du matin et d'arriver avec le dernier vol du soir, indique le communiqué.

La nouvelle ligne permettra aussi de soulager le service aux heures de pointe, en passant par les gares d'Annemasse, Chêne-Bourg, Genève-Eaux-Vives, Genève-Champel, Lancy-Bachet et Lancy-Pont-Rouge. Le Léman Express y passera quatre fois depuis Annemasse le matin et cinq fois depuis Lancy-Pont-Rouge le soir.

Parmi ces neuf liaisons, trois seront prolongées jusqu'à Vernier, sans changement et sans passer par Cornavin. Deux trains desserviront Vernier le matin, et un train partira de Vernier jusqu'à Annemasse le soir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Swiss Medical Network change son organisation

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La clinique de Genolier, dans le canton de Vaud, fait partie du Swiss Medical Network (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Swiss Medical Network, principale filiale dédiée à la santé de la société d'investissement Aevis Victoria, réorganise sa direction générale. Elle restructure en outre ses entités régionales, fait-elle savoir mardi.

A compter du 1er janvier, Vincent Michellod, actuel directeur de la clinique Générale-Beaulieu et de la région de Genève, intégrera la direction générale du groupe, informe Swiss Medical Network dans un communiqué.

Il rejoindra Dino Cauzza, directeur général, Pietro Fabrizio, directeur des finances et chef d'exploitation, ainsi qu'Oscar Matzinger, médecin-chef, au sein du comité opérationnel.

Par ailleurs, Esthelle le Gallic de Kerizouët, patronne de Viva Health, l'organisation faîtière qui promeut la mise en place d'un nouveau modèle de soins intégrés dans le Jura Bernois, deviendra membre de la direction générale élargie. Cette décision a été prise "en raison de la priorité nationale accordée aux régions de soins intégrés", est-il souligné.

Pour sa part, le secrétaire général de Swiss Medical Network, Nello Castelli, va quitter le groupe pour prendre la responsabilité des affaires publiques et devenir membre de la direction de Pharmasuisse, l'association suisse des pharmaciens.

Ses tâches seront reprises par Raymond Loretan, en concertation avec la direction, "afin d'assurer la continuité des relations institutionnelles et de la représentation du groupe." Depuis 2013, M. Castelli avait occupé divers postes au sein de la direction de Swiss Medical Network.

Vaud et Genève regroupés

En parallèle, Swiss Medical Network adapte la structure de ses régions, "afin de favoriser la cohérence stratégique et la proximité avec les acteurs locaux", est-il encore indiqué.

Les régions de Vaud et de Genève seront ainsi regroupées au sein d'une nouvelle entité, nommée région "Arc Lémanique". La direction de celle-ci sera confiée à Stanley Hautdidier, actuellement directeur général de la clinique de Genolier et de la région de Vaud.

La clinique Générale-Beaulieu connaîtra également un changement au sein de sa direction. La nomination d'un nouveau directeur sera soumise à l'examen du conseil d'administration de l'entreprise et annoncée prochainement.

Cette restructuration, approuvée par le conseil d'administration de Swiss Medical Network mardi, doit permettre "une meilleure coordination entre les régions, renforcer le pilotage opérationnel et médical et soutenir plus efficacement le développement de projets stratégiques au service des patients et des partenaires de soins".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi

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Seize loups ont perdu la vie en Valais, dont douze louveteaux depuis le 1er octobre dernier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Cinq loups ont été tirés depuis le début du mois de novembre en Valais. Cela porte à 16 le nombre de bêtes tuées depuis le début de la période de régulation proactive des loups en Suisse, le 1er septembre dernier, sur territoire valaisan.

Selon un décompte effectué au 8 décembre figurant sur le site du service valaisan de la chasse, les gardes-chasse et les chasseurs ont abattu seize loups depuis un peu plus de deux mois. Parmi ceux-ci, on dénombre quatre adultes et douze louveteaux. En comparaison, 34 de ces grands prédateurs avaient été abattus en Valais lors de l'ensemble de la régulation proactive des loups de l'année dernière.

Depuis début novembre, trois bêtes, dont deux jeunes loups, ont péri dans la région du Simplon; un adulte a perdu la vie dans le Chablais et un louveteau en a fait de même dans la région de Nendaz.

Une meute en moins mais...

Six des dix meutes installées dans le canton peuvent actuellement être régulées par les services de l'Etat du Valais. Cela peut se faire de deux manières, soit par le prélèvement de l'ensemble de la meute (Simplon, Chablais et Salantin) ou soit par l'abattage des deux tiers des louveteaux nés cette année (Vallon de Réchy, Nendaz-Isérables et Possette-Trient).

Quant à la meute d'Augstbord, la première à s'être formée en Valais après le retour des loups dans les années 1990, elle n'est plus à considérer comme telle actuellement, seuls deux loups adultes vivant dans cette région. "C'est trop pour considérer qu'ils forment une meute", précise Nicolas Bourquin, le chef du service valaisan de la chasse, interrogé par Keystone-ATS.

Pour cet hiver, la meute d'Augstbord ne figure donc pas dans la liste des 41 meutes actuelles signalées en Suisse, selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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