Genève
Un total de 826 millions promis à Genève pour un Fonds de l'ONU
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Des Etats et le secteur privé, réunis à Genève, ont promis 826 millions de dollars pour le Fonds de l'ONU pour l'éducation d'urgence. Lors de la rencontre jeudi, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a annoncé une aide suisse de 35 millions de francs sur quatre ans.
"C'est au-delà des attentes", a affirmé à la presse la directrice exécutive du Fonds "Educations sans délai". Plus de la moitié des 1,5 milliard de dollars demandés ont été promis pour les activités dans les quatre prochaines années, alors que le plan vient d'être lancé.
Dans un environnement difficile avec la guerre en Ukraine et le séisme en Syrie et en Turquie, il semblait clair pour plusieurs acteurs que le montant total ne pourrait être atteint en un jour. "Jamais auparavant, je n'avais vu autant de crises entremêlées", a dit l'émissaire de l'ONU pour l'éducation dans le monde, l'ancien Premier ministre britannique Gordon Brown.
De son côté, la Suisse a augmenté son aide pour l'établir à 35 millions. En ouvrant la réunion, Ignazio Cassis a appelé les dirigeants à mettre l'éducation dans les situations d'urgence "au sommet" de leurs efforts.
"Chaque être humain doit avoir la possibilité de recevoir une éducation", a affirmé le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "La paix, la liberté et la prospérité" de tous les pays dépendent des prochaines générations, dit-il encore. Pour autant, il estime que le Conseil de sécurité de l'ONU à New York n'est pas le meilleur organe pour aborder l'éducation en situation d'urgence.
Hommage aux rescapés du séisme
En revanche, il a relevé que Genève est devenue un centre mondial sur cette question. La ville rassemble la plupart des acteurs, a-t-il insisté. Au total, près de 230 millions d'enfants dans des pays confrontés à des situations d'urgence ont besoin de davantage d'accès à l'éducation. Ce chiffre a été multiplié par trois ces dernières années.
Parmi elles, "plus de 70 millions ne sont pas du tout scolarisés", a affirmé par vidéo le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. La conférence de Genève, prévue sur deux jours, est "une avancée pour les garçons et les filles du monde entier", a-t-il également ajouté.
De son côté, M. Brown a demandé aux participants, dont plusieurs ministres, de se lever en soutien aux déplacés et blessés du séisme. Plus largement, les enfants "ont besoin, méritent et doivent avoir notre soutien", a-t-il lancé. Il a encore ciblé la situation des jeunes Afghanes privées d'éducation par les talibans, restrictions "insupportables" selon M. Cassis.
Il y a quelques semaines, le conseiller fédéral et cinq ministres avaient appelé les dirigeants à honorer leur promesse d'une éducation de qualité pour tous d'ici 2030. "L'éducation est notre investissement dans la paix en cas de guerre, notre investissement dans l'égalité en cas d'injustice, notre investissement dans la prospérité en cas de pauvreté", estimaient les signataires.
"Education sans délai" et ses partenaires ont pu atteindre 7 millions d'enfants ces dernières années. Trois fois plus au total devraient l'être dans les quatre prochaines.
Millions de l'ONU pour la Syrie
Pour Berne, il est important de porter cette lutte. "La Suisse a une crédibilité", affirme à Keystone-ATS le vice-directeur de la Direction du développement et de la coopération (DDC), l'ambassadeur Christian Frutiger.
L'éducation va aussi rapidement devoir être abordée après le récent séisme. "Les besoins vont augmenter", a admis M. Frutiger. "Nous sommes encore dans la phase de sauvetage, mais très vite ensuite, il faudra penser à l'éducation et à la reconstruction des infrastructures". "Il est impossible à ce stade d'anticiper quelles seront les conséquences sur le nombre supplémentaire d'enfants en situation d'urgence", affirme le vice-directeur de la DDC.
L'éducation s'accompagne souvent dans les institutions publiques de nourriture après un désastre. "Education sans délai" a annoncé cette semaine avoir débloqué sept millions de dollars pour aider à la réponse en Syrie dans un pays déjà affecté par plus de dix ans de conflit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG
Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.
L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.
A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.
Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.
Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre
A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.
Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.
Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.
Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.
Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.
Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.
Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.
Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.
Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.
Victimes collatérales
Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.
A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026
Genève débutera 2026 sous le régime des douzièmes provisoires. Fustigeant l'absence de réformes structurelles, la majorité de droite du Grand Conseil a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget d'Etat 2026 fortement déficitaire.
L'entrée en matière a été refusée par voix 62 contre 32 (PS et Vert-e-s), mettant fin au débat budgétaire. Le projet de loi soumis en plénière présentait un déficit de 409 millions de francs, alourdi à 767 millions, suite notamment à une réévaluation à la baisse des revenus.
"Ce projet de budget ne constitue pas une base acceptable", a relevé Laurent Seydoux, député LJS et rapporteur de majorité. "Les dépenses du canton sont à niveau tel que la marge d'action est dérisoire", a-t-il ajouté, en soulignant que les "réformes structurelles ne sont toujours pas au rendez-vous".
Le Conseil d'Etat devra représenter un projet de budget au plus tard fin mars 2026. En attendant, l'Etat devra calquer ses dépenses mensuelles sur celles de l'exercice 2025, plus les charges contraintes prévues pour 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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