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Genève: rééquilibrage à l’exécutif

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A Genève, le nouveau Conseil d'Etat sera composé de trois magistrats de droite, trois de gauche et un MCG. La non-réélection dimanche du PDC Luc Barthassat fait perdre la majorité à l'Entente bourgeoise.

"Le rééquilibrage du Conseil d'Etat permettra d'aborder les enjeux importants, comme la réforme de la fiscalité des entreprises, avec un nouvel élan", espère le socialiste Thierry Apothéloz. Il a été élu dimanche avec 9'370 suffrages d'avance sur le magistrat sortant, selon les résultats anticipés. De fait, l'élection d'un second PDC à l'exécutif en 2013 ne reflétait pas le poids électoral du parti.

"Incarnation de la fonction"

Si le parlé populaire de Luc Barthassat, 57 ans, ainsi que sa propension à recourir aux réseaux sociaux avaient séduit en 2013, son bilan à la tête du Département de l'environnement, des transports et de l'agriculture n'a pas suffi à le faire réélire dimanche. Arrivé 9e au premier tour le 15 avril, il n'a pas réussi à combler son retard et a terminé 7e dimanche, avec 32'701 voix.

"Luc Barthassat a été jugé sur sa personne et non sur son bilan", a déploré le président du PDC Bertrand Buchs, qui estime que le magistrat sortant a été lâché par la droite. Pour le président du PLR Alexandre de Senarclens, "la problématique est liée à sa façon d'incarner la fonction de conseiller d'Etat." Quant à M. Barthassat, il a indiqué qu'il analysera sa défaite plus tard.

Trois à droite

Avec Nathalie Fontanet, 53 ans, l'exécutif comptera une deuxième femme. Arrivée en 4e position (43'485 voix), la députée permet au PLR de conserver le siège du président du Conseil d'Etat François Longchamp, qui ne se représentait pas.

La candidate figurait sur le ticket de l'Entente bourgeoise avec le PLR sortant Pierre Maudet, 40 ans. Le magistrat en charge du Département de la sécurité et de l'économie avait été élu au premier tour. L'autre PDC sur cette liste était le grand argentier PDC Serge Dal Busco qui est arrivé en 2e position dimanche (47'896 voix).

Siège récupéré

L'exécutif comptera un second nouvel élu en la personne de Thierry Apothéloz, 47 ans, arrivé 6e (42'071 voix). L'élection du conseiller administratif de Vernier, qui représente l'aile modérée du PS, permet à son parti de récupérer le siège perdu en 2009.

Il complète le trio de gauche, aux côtés de la socialiste Anne Emery-Torracinta, 59 ans, et du Vert Antonio Hodgers, 42 ans. Mise en difficulté en fin de mandat, la cheffe du Département de l'instruction publique, de la culture et du sport est arrivée 5e (42'252 voix), tandis que le magistrat Vert, en charge de l'Aménagement, du Logement et de l'Energie, est arrivé 3e (46'732 voix).

Avec le MCG

Le septième membre du nouveau gouvernement, qui entrera en fonction le 1er juin, sera le MCG Mauro Poggia, 58 ans. Le conseiller d'Etat en charge du Département de l'emploi, des affaires sociales et de la santé a été le mieux élu dimanche avec 48'806 suffrages, un score qui ne reflète pas l'affaiblissement de son parti. "Les majorités au Conseil d'Etat ne se feront pas sans le MCG", a-t-il commenté.

Onze candidats se présentaient dimanche. La députée d'Ensemble à Gauche Jocelyne Haller est arrivée 8e (25'171 voix), le conseiller national UDC Yves Nidegger 9e (23'001 voix), le viticulteur hors parti Willy Cretegny 10e (19'246 voix) et le "Prophète" Paul Aymon 11e (8946 voix). Le taux de participation s'est élevé à 33,13%, selon ces premiers résultats.

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Culture

Lancement d'une pétition en soutien à l'artiste licenciée par l'OSR

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Une pétition est lancée en soutien à une artiste, licenciée par l'OSR après avoir porté un keffieh à la fin d'une représentation (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/JENS KALAENE)

Une lettre ouverte, signée par plusieurs personnalités et institutions genevoises, a été lancée jeudi en soutien à une artiste licenciée par l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) après avoir porté un keffieh à la fin d'une représentation. Adressée à l'OSR, à la Ville et au canton de Genève, la pétition rassemblait lundi plus de 1600 signatures.

Publiée sur internet, la lettre demande l'annulation du licenciement avec des excuses publiques de la part de l'OSR, comme l'a rapporté lundi la Tribune de Genève. Après être apparue avec un keffieh sur les épaules "en soutien moral à la population civile de Gaza", à la fin d'une représentation le 8 novembre, une artiste engagée ponctuellement par l'OSR avait été licenciée avec effet immédiat, explique la pétition.

Ses auteurs relèvent que l'OSR a envoyé une lettre aux spectateurs, "dont le contenu ne laisse aucun doute sur le motif de licenciement". Le groupe de soutien dénonce "une différence de traitement dans la reconnaissance de la souffrance, affaiblissant la crédibilité de la neutralité invoquée", en référence au fait que l'OSR avait notamment exprimé son soutien à la population ukrainienne.

"Sanctionner un tel geste, c'est confondre solidarité et idéologie", dénonce la pétition. Avant de soutenir que "le caractère apolitique d’une institution ne saurait impliquer la neutralisation des convictions personnelles de celles et ceux qui y travaillent."

Parmi les premiers signataires se trouvent entre autres le directeur du Théâtre du Loup, les co-directrices du Festival international du film sur les droits humains, et le directeur du théâtre de Vidy. La pétition demande aussi que l'artiste soit rémunérée comme le prévoyait son contrat. Son licenciement l'aurait privée des revenus de deux représentations à venir. Et que les instances publiques chargées du financement de l'OSR condamnent cette décision.

Sollicité par Keystone-ATS, l'OSR n'avait pas pu être joint lundi en fin de journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Explications confuses de la femme qui a tué son mari à Vernier (GE)

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Près de quatre ans après les faits, la femme qui a tué son mari au bord du Rhône à Vernier comparaît devant le Tribunal criminel de Genève (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Près de quatre ans après les faits, la femme qui a tué son mari près du Rhône, à Vernier, comparaît devant le Tribunal criminel de Genève. Poursuivie pour assassinat, elle a livré lundi des explications confuses, se posant en victime.

"Je vais faire quoi de ma vie, moi? Je n'ai pas voulu tout ça. S'il n'avait pas eu d'arme, je n'aurais jamais fait une chose pareille", a relevé, en larmes, la prévenue. Le soir du 29 décembre 2021, alors que le couple s'est encore disputé, elle suit son mari sur un chemin isolé et lui tire une balle dans le dos. L'homme appelle la police, mais il meurt avant l'arrivée de l'ambulance.

Lundi matin, la quinquagénaire a soutenu que rien n'indiquait, sur le moment, qu'elle avait touché son mari de quinze ans son cadet et originaire de l'Ile Maurice. Un homme toxicomane, alcoolique et menaçant, selon elle, mais qu'elle "aime toujours". Les expertises psychiatriques décrivent une femme jalouse et contrôlante, souffrant d'un "grave trouble mixte de la personnalité paranoïaque et borderline".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Anières vote sur la création d'un réseau de chauffage à distance

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Un projet de chauffage à distance, alimenté par l'eau du lac, est contesté par référendum à Anières (GE). La population se prononcera le 30 novembre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Anières (GE) vote dimanche 30 novembre sur un crédit de construction de 19,5 millions de francs pour la réalisation d'un réseau de chauffage à distance alimenté par l'eau du lac. Les partisans défendent une réponse durable aux défis énergétiques alors que les référendaires fustigent un projet "inabouti et démesuré".

Porté par l'exécutif de la commune, ce réseau de chauffage permettra de raccorder tous les bâtiments du centre du village, dont l'école, la crèche et la mairie. Les habitations hors du tracé du réseau pourront bénéficier d'une contrepartie financière pour remplacer leur chaudière à gaz ou à mazout par une pompe à chaleur.

L'objectif est de renforcer l'utilisation des énergies renouvelables et d'assurer l'indépendance énergétique d'Anières. L'exécutif défend "une solution pérenne pour l'avenir de la commune". L'eau sera puisée à une profondeur de 37 mètres pour être distribuée par des conduites enterrées dans 39 sous-stations.

Aussi du froid

Tous les bâtiments sur le tracé pourront être raccordés. Mais il n'y a aucune obligation. Selon les autorités communales, 90% des propriétaires ont manifesté leur intérêt pour un raccordement. La pompe à chaleur (PAC), qui est indispensable, doit être installée par le propriétaire, à ses frais. A noter que ce réseau peut aussi rafraîchir les maisons par forte chaleur.

Le crédit de 19,5 millions de francs a été voté en décembre 2024. Selon les autorités, il ne fallait pas attendre davantage, car les autorisations de construire arrivent à échéance en juin 2026. Passé ce délai, il faudra les redéposer avec un risque de nouvelles exigences de la part des services de l'Etat et des surcoûts.

Investissement démesuré

Des membres du PLR ont lancé le référendum estimant que le projet avait été voté dans la précipitation, sans clarifier les risques financiers. Les référendaires dénoncent un investissement total, qui avoisinerait les 25 millions de francs, un montant démesuré pour ne chauffer que le centre du village. Ils affirment également que les coûts de construction et d'entretien sont sous-estimés.

Au-delà de l'aspect financier, les référendaires remettent en cause le bilan écologique de ce réseau de chauffage à distance, sans compter des nuisances considérables pour les habitants du centre du village qui subiront des travaux. Ils s'opposent à un projet inadapté pour le village et proposent d'étudier des alternatives pour réduire la dépendance aux carburants fossiles importés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur

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A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" présentera une vingtaine de films du 26 au 30 novembre (image d'archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" (PFCE) débutera le 26 novembre aux cinémas du Grütli et au Musée d'ethnographie de Genève (MEG), jusqu'au 30 novembre. Au programme, 22 films réalisés entre 1960 et aujourd'hui.

"Depuis 23 mois, partout dans le monde, la société civile descend dans la rue pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien. Elle dénonce l’horreur du génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’impunité d’Israël", soutient le PFCE dans un communiqué. La production cinématographique qui s'est ralentie a poussé le festival à s'intéresser aux films d'il y a trente ans et plus.

Les thèmes évoqués par ces films ont surpris par leur similarité avec ceux d'aujourd'hui, indique le communiqué. "La place des femmes dans la société, la liberté dans l'art de filmer les corps et l'effacement programmé de la culture" s'y retrouvent.

Cinq cinéastes palestiniens viendront présenter leurs films à Genève lors du PFCE. Comme Laila Abbas, réalisatrice de la comédie dramatique "Thank you for banking with us!", qui ouvrira le festival au MEG.

Le festival sera aussi l'occasion de découvrir l'exposition "Je suis palestinienne, j'ai le droit de broder comme les Palestiniennes" de Nur Dasoki, artiste diplômée de la Haute école des arts dramatiques à Genève. Elle "affirme une identité multiple nourrie par l'exil, la transmission et la création", célèbre la résistance culturelle palestinienne et "questionne l'appartenance à travers les fils de la diaspora".

www.palestine-fce.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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