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Genève

La LUP lance une initiative pour la gratuité des places de crèche

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A Genève, la Liste d'Union populaire lance une initiative pour rendre les places de crèche gratuites et obliger les communes à en créer pour répondre à la demande. Elles seraient financées par une hausse de la contribution patronale de 0,07% à 0,5% de la masse salariale (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A Genève, la Liste d'Union populaire (LUP) lance une initiative pour rendre les places de crèche gratuites et obliger les communes à en créer pour répondre à la demande. Elles seraient financées par une hausse de la contribution patronale de 0,07% à 0,5% de la masse salariale.

"Il manque 4000 à 5000 places de crèche dans le canton, en particulier dans les communes suburbaines", a indiqué mardi devant les médias Pablo Cruchon, lors du lancement de l'initiative législative cantonale "Des crèches gratuites pour tous les enfants". Et de préciser qu'un cinquième des parents renonce à placer leur enfant pour des raisons financières.

La nouvelle formation d'extrême gauche, qui vise des sièges au Grand Conseil et au Conseil d'Etat aux élections d'avril, avance d'autres arguments. "Deux salaires sont nécessaires pour vivre à Genève, les familles doivent avoir des solutions de garde. C'est aussi un besoin des employeurs", indique Giulia Willig. L'initiative est une mesure en faveur de l'égalité entre hommes et femmes, relève-t-elle encore.

Pour Olivier Baud, la crèche permet de mieux sociabiliser les enfants qui arrivent à l'école et d'éviter les problèmes. Selon des études françaises, citées par Pablo Cruchon, un accueil préscolaire de qualité réduit les inégalités scolaires.

Un service public

Concrètement, l'initiative vise à inscrire la gratuité dans la loi sur l'accueil préscolaire. Les communes devront mettre à disposition le nombre de places nécessaires pour atteindre un taux d'offre d'accueil répondant à la demande. Pour ce faire, elles anticiperont les besoins en locaux. Côté financement, la contribution patronale passera, en sept ans, de 0,07% à 0,5% de la masse salariale.

La LUP veut ainsi créer un véritable service public de la petite enfance. "Il n'y a aucune raison objective pour laquelle la petite enfance est différente de l'école", a déclaré la conseillère nationale Stefania Prezioso, qui brigue un siège au Conseil d'Etat. La LUP a jusqu'au 13 juin pour récolter 5479 signatures valables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR

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Le personnel de la RTS s'engage dans la campagne contre l'initiative de l'UDC "200 francs, ça suffit!" (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le personnel de la RTS appelle à rejeter l'initiative "200 francs, ça suffit!", qui sera soumise en votation le 8 mars prochain. Dans une prise de position publique, des employés ont défendu jeudi leur mission de service public, mise à mal par ce texte.

Un manifeste contre cette initiative de l'UDC a été diffusé dans la foulée. "Ce manifeste du personnel n'est pas une plainte, mais un appel", a souligné Alexandre Madrigali, président du syndicat des médias SSM Genève. Il dénonce une nouvelle salve contre la SSR.

Quatre employés de la RTS - journalistes, réalisateurs et techniciens - ont fustigé l'initiative, qui selon eux met en péril la mission même de service public. Ils témoignaient anonymement en raison des restrictions imposées par la direction de la RTS pendant la campagne, ont-ils précisé.

L'initiative SSR vise à abaisser la redevance à 200 francs par année, et à exonérer toutes les entreprises. "Si elle passe, c'est la fin de la RTS", a insisté Valérie Perrin, secrétaire régionale du SSM.

Complément d'ici 15h00

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Ville de Genève autorise la musique sur les terrasses à Noël

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De la musique d'ambiance pourra exceptionnellement être diffusée sur les terrasses du centre-ville de Genève les trois samedis de décembre avant Noël (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

De la musique d'ambiance pourra exceptionnellement être diffusée sur les terrasses du centre-ville de Genève pendant la période de l'Avant. La Ville de Genève a donné son feu vert à ce type d'animation pour les trois samedis qui précèdent Noël.

Cette décision répond à la demande de la Société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers de Genève et du Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers, tout en étant soutenue par l'association Genève commerce, a indiqué jeudi le département de la sécurité et des sports. Elle fait suite à une pétition acceptée au printemps par le Conseil municipal.

La mesure vise à dynamiser le centre-ville et à créer une ambiance conviviale et chaleureuse, estiment les associations professionnelles. Le département précise avoir tenu compte de l'expérience positive menée par la Ville de Lausanne en décembre dernier.

Les exploitants qui veulent pouvoir diffuser de la musique sur leur terrasse entre 10h00 et 20h00 pendant les jours autorisés doivent annoncer les dates concernées d'ici au 28 novembre. Le volume sera limité à 75 dB(A) au maximum. La Ville de Genève prévoit, elle aussi, de tirer un bilan de cette expérience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Martin Pfister pris à partie à l'Université de Genève

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Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens, alors qu'il allait s'exprimer sur les accords bilatéraux III. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens. Invité à s'exprimer sur les accords bilatéraux III, il n'a pu reprendre la parole qu'après 25 minutes d'interruption.

Le ministre de la Défense a été hué et sifflé dès qu'il est apparu sur l'estrade pour prendre la parole, à 18h45. En cause: sa décision de maintenir l'achat de drones israéliens. "Pas de collabos dans nos unis", "Israël terroriste, Pfister complice" ou encore "Free Palestine", ont scandé une cinquantaine de personnes dans l'auditoire de 600 places, tout en frappant dans les mains.

M. Pfister a quitté la salle après cinq minutes, tandis que la conseillère d'Etat genevoise Nathalie Fontanet, en charge des Finances, a tenté de discuter avec un groupe de manifestants. A 18h57, des policiers en tenue anti-émeute sont apparus, imposant le silence par leur seule présence. Escortés par des policiers en civil, les manifestants sont peu à peu sortis dans le calme.

Avant la conférence organisée par l'UNIGE et le Comité CH-UE, une quarantaine de personnes s'étaient réunies devant le bâtiment d'UniDufour pour dénoncer "la complicité de la Suisse avec le génocide" à Gaza. D'abord empêchées de rejoindre l'auditoire, elles ont finalement été autorisées entrer. D'autres manifestants, keffieh autour du cou, étaient déjà assis dans la salle.

"Notre ligne est de laisser les gens s'exprimer et poser des questions. La règle est l'écoute, par opposition à l'interruption totale d'un événement", a expliqué le porte-parole de l'alma mater Marco Cattaneo, interrogé par Keystone-ATS. Alors que le conseiller fédéral revenait sur l'estrade sous les applaudissements du public, les manifestants se faisaient entendre à l'extérieur du bâtiment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Université de Genève s'intéresse à la défense de l'Etat de droit

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L'Université de Genève se penche sur la défense de l'Etat de droit, du 10 au 14 novembre, pour sa Semaine des droits humains (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La défense de l'Etat de droit sera au coeur de la Semaine des droits humains de l'Université de Genève (UNIGE) dès lundi. Théâtre participatif, faux procès, colloques et tables rondes offriront un espace de réflexion et de dialogue autour des fondements juridiques et politiques de l'Etat de droit.

L'événement s'ouvrira avec les lauréats du Prix Nobel de la paix 2022. Une représentante de l'ONG biélorusse Viasla témoignera de l'importance de défendre l'Etat de droit "et les sacrifices que cela peut impliquer", en compagnie de la directrice du Centre pour les libertés civiles en Ukraine et du président du conseil d'administration du Centre des droits humains, indique l'UNIGE.

Pierre Haski, président de Reporters sans frontières, présentera son documentaire "L'Amérique en guerre", sur l'histoire militaire de ce pays, suivi d'une table ronde. Plus actuel, le combat des femmes baloutches au Pakistan contre les disparitions forcées sera ensuite abordé.

Théâtre et grand procès

Des conférences sur la désinformation politique, une table ronde sur les violences policières sont aussi au programme. L'Etat de droit devra littéralement se défendre devant un tribunal, lors de son "Grand procès" organisé en partenariat avec la Société de rhétorique genevoise.

Pour donner corps à la thématique, un spectacle de théâtre participatif a été créé spécifiquement pour cette semaine par la troupe Specta(c)tor. "Scènes d'arbitraire ordinaire" permettra au public de réaliser "combien de nombreuses situations pratiques, quotidiennes, engagent le thème de l'Etat de droit".

La semaine se clôturera par une rencontre dédiée à la catastrophe en cours au Soudan, avec des représentants de l'ONG soudanaise Emergency Response Room. Cette "organisation horizontale d'entraide communautaire" constituée dans le pays face à la crise de l'Etat est "un des endroits où l'on s'autorise à penser à un Soudan post-guerre civile", précise l'UNIGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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