Économie
La ministérielle de l'OMC pourrait avoir lieu en mars prochain
La ministérielle de l'OMC, qui devait démarrer ce mardi à Genève, mais a été reportée en raison du variant Omicron, pourrait avoir lieu en mars prochain. Les ONG ont elles lancé un Appel de Genève pour une levée des brevets sur les technologies contre le coronavirus.
Selon un courrier envoyé lundi soir à toutes les missions, la présidence kazakhe de la ministérielle et les vice-présidents proposent de prévoir celle-ci durant la première semaine de mars "si les conditions le permettent". Cette réunion est importante pour l'Organisation mondiale du commerce (OMC), notamment pour tenter d'arracher des accords sur la réponse à la pandémie et sur les subventions à la pêche.
De son côté, la Suisse est sous pression. Depuis plus d'un an, elle s'oppose avec l'UE, la Grande-Bretagne et la Norvège à une suspension des brevets sur les technologies contre le coronavirus. De quoi attirer la colère de centaines de syndicats qui en avaient appelé il y a quelques mois au président de la Confédération Guy Parmelin. Selon des estimations, l'inégalité vaccinale pourrait coûter 5300 milliards de dollars (environ 5000 milliards de francs) à l'économie mondiale dans les prochaines années.
MSF, Amnesty et acteurs politiques
Dès lundi, Médecins Sans Frontières (MSF), qui a été la première ONG à lutter activement pour une suspension, a dit l'urgence d'aboutir à une solution avec le nouveau variant Omicron. Le même jour, des dizaines d'experts indépendants de l'ONU, dont le Zurichois Nils Melzer, et le Conseil mondial des syndicats, représentant plus de 200 millions de travailleurs dans le monde, ont aussi lancé à nouveau un appel similaire.
Mardi, une coalition de dizaines d'ONG, de syndicats et de nombreux responsables politiques ont dévoilé un Appel de Genève mondial pour cet objectif. Parmi ces participants figurent notamment Amnesty International, plusieurs syndicats ou encore de nombreux conseillers nationaux dont Cédric Wermuth (PS/AG), Pierre-Yves Maillard (PS/VD) ou Stéfanie Prezioso (EàG/GE). Ainsi que certains de leurs homologues d'autres pays.
Un accès équitable aux vaccins et aux tests "est plus indispensable que jamais", a affirmé à la presse Mme Prezioso. Selon elle, la Suisse et les autres opposants à une levée des brevets sont responsables de "milliers de victimes de chaque jour".
Appel à une réunion d'urgence
Plusieurs ONG demandent une réunion d'urgence du Conseil général de l'OMC, l'organe suprême de l'organisation. Quelques personnes ont manifesté sur la Place des Nations et devant les bureaux de la faîtière internationale des entreprises pharmaceutiques (IFPMA) à Genève, avant une marche en fin de journée qui a rassemblé environ 150 personnes.
L'Appel dit que l'inégalité vaccinale a abouti au nouveau variant. Il mentionne une étude selon laquelle des centres régionaux pourraient fabriquer 8 milliards de doses de vaccin d’ici mai prochain. De quoi vacciner 80% de la population pour 9,4 milliards de dollars, budget annuel de l'Etat de Genève.
La Suisse propose elle avec d'autres une alternative avec des licences obligatoires, qui n'a pas convaincu jusqu'à présent. Elle souhaite un accord sur la réponse de l'OMC à la pandémie, notamment pour limiter les restrictions aux exportations et faciliter le commerce de produits intermédiaires. Mais elle affirme qu'une levée des brevets ne permettrait pas de fabriquer une dose de vaccin supplémentaire tant que les capacités de production des pays en développement ne sont pas étendues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les caisses de pension toujours sous pression
La baisse des rendements des obligations d'entreprises suisses a fait reculer le taux d'escompte à son plus bas niveau en deux ans, augmentant la pression sur les caisses de pension.
L'indice de prévoyance calculé par Willis Tower Watson (WTW) a perdu 3,7% au troisième trimestre, comparé au trimestre précédent, selon un relevé publié mardi. Le taux d'escompte est quant à lui passé de 1,27% à 0,95% au cours de la même période, soit un recul de 30 points de base, aggravant la situation financière des caisses de pension, avertit WTW.
Cette diminution a contribué à une hausse de 5,6% des "Projected Benefit Obligation (PBO)", soit les ressources nécessaires pour couvrir les retraites futures.
Dans le même temps, les actifs ont affiché un rendement de 2,5% qui n'est cependant pas parvenu à compenser cette augmentation des engagements. La couverture des caisses de pension s'est par conséquent sensiblement détériorée de 3,7% par rapport au deuxième trimestre.
A fin septembre, l'indice illustratif du taux de financement, soit le rapport entre les actifs et les engagements de prévoyance, s'élevait à 121,1%, contre 124,8% à fin juin.
Dès lors, les instituts de prévoyance vont devoir ajuster l'allocation de leurs actifs afin de s'adapter aux nouvelles réalités économiques, estime le cabinet de conseil. A savoir, les baisses de taux d'intérêt, les incertitudes et les disparités de conditions économiques selon les régions.
"Dans l'ensemble, les développements actuels nécessitent une approche flexible et stratégique de la politique monétaire et des stratégies d'investissement", conclut WTW.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Une alliance de gauche contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des "conséquences dramatiques" pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher.
Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne.
Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
Les deux objets s'inscrivent dans une "stratégie perfide du lobby immobilier" visant à faciliter la résiliation de baux pour augmenter les loyers, selon Carlo Sommaruga, président de l'Association des locataires (Asloca). L'alliance regroupe des associations de défense des droits des consommateurs, des retraités, des étudiants ainsi que le PS et les Vert-e-s.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBS sommé de retravailler son plan d'urgence
L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) exige d'UBS une révision des plans de stabilisation et d'urgence en raison du rachat de Credit Suisse (CS).
Elle estime que l'intégration de CS rend nécessaires des adaptations afin de garantir la capacité d'assainissement et de liquidation de la banque aux trois clés.
L'approbation annuelle des plans de stabilisation et d'urgence a conséquemment été suspendue, indique mardi le gendarme des marchés financiers dans un communiqué. La Finma attend d'UBS qu'elle développe davantage sa planification de liquidation en cas de nécessité. Conformément au rapport du Conseil fédéral sur la stabilité des banques, la loi doit en outre être adaptée pour offrir davantage d'options et de flexibilité en cas de crise.
Des exigences particulières
En tant que banque d'importance systémique à l'échelle mondiale, UBS doit en effet satisfaire à des exigences particulières en matière de prévention des crises. Elle doit ainsi élaborer des plans de stabilisation et d'urgence qui sont l'un comme l'autre évalués chaque année par la Finma.
Le plan de stabilisation décrit comment l'établissement peut éviter par ses propres moyens une situation de déstabilisation ou un risque d'insolvabilité. Le plan d'urgence démontre comment les fonctions d'importance systémique peuvent être maintenues si la stabilisation ne réussit pas.
Tirer les leçons de la crise
Dans son évaluation de la capacité d'assainissement et de liquidation d'UBS du 31 décembre 2023, la Finma a constaté des problèmes du fait de l'intégration de Credit Suisse. UBS continue de répondre aux exigences, notamment en matière de capacité d'absorption des pertes. Mais son plan de liquidation doit être développé afin d'élargir les possibilités d'action en cas de risque d'insolvabilité.
Ainsi, pour la Finma, UBS devrait tenir compte dans ses hypothèses des enseignements tirés de la dernière crise, notamment en ce qui concerne la rapidité et l'ampleur des retraits de dépôts. La grande banque devrait pouvoir mettre en oeuvre plus rapidement les mesures décrites dans ses plans et de manière plus indépendante les unes des autres. Par ailleurs, UBS devrait accorder davantage d'attention aux mesures génératrices de liquidités afin de suivre la dynamique créée par la numérisation.
Dans son plan d'urgence, UBS doit notamment revoir la planification des liquidités et le refinancement de l'entité suisse. La planification d'urgence doit en particulier tenir compte des adaptations du modèle comptable en lien avec les activités allant au-delà des fonctions d'importance systémique.
"Les travaux ont déjà commencé" ___
En réaction au communiqué de la Finma, UBS a tenu à préciser qu'elle remplissait les conditions requises pour être dissoute en cas de crise, conformément à sa stratégie de restructuration privilégiée.
"UBS s'appuie sur un modèle économique durable et dispose d'une capacité d'absorption de pertes d'environ 200 milliards de dollars. L'expérience de la crise de Credit Suisse nécessite désormais de développer davantage la planification de liquidation afin d'élargir spécifiquement les plans existants. UBS a déjà commencé les travaux", indique mardi un porte-parole de la banque aux trois clés.
A l'approche de 10h30, la nominative UBS cédait 1,3% à 27,545 francs, dans un SMI en petite hausse de 0,02%.
cw/jh
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les livraisons de ciment repartent à la baisse au 3e trimestre
L'amorce d'embellie observée sur les six premiers mois de l'année par l'industrie suisse du ciment a fait long feu entre juillet et fin septembre. Les livraisons se sont contractées de 8% sur un an à 914'625 tonnes.
Cemsuisse soupçonne dans son compte-rendu périodique publié lundi la réticence persistante à investir dans la construction d'être à l'origine de cette dégradation de la marche des affaires. La faîtière perçoit toutefois des signes avant-coureurs d'une reprise, dans le domaine des infrastructures en particulier.
La ventilation de la demande n'a guère évolué, plus de 96% se concentrant sur les ciments considérés comme économes en émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Un gros tiers des livraisons ont été acheminées par le rail et le reste par la route.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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