Genève
La Suisse va rencontrer des représentants talibans à Genève
Plusieurs talibans sont arrivés dimanche à Genève pour quelques jours à l'invitation de l'Appel de Genève. Outre des réunions avec l'ONG, ils doivent notamment discuter avec des représentants des autorités fédérales.
"Une rencontre avec une délégation du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est prévue cette semaine", a dit mardi à Keystone-ATS une porte-parole du DFAE à Genève. Des représentants de la Direction du développement et de la coopération (DDC), de la division Paix et droits de l'homme et de la division politique Asie et Pacifique participeront à cette discussion.
La présence talibane en Suisse "ne constitue pas une légitimation, ni une reconnaissance", a dit la porte-parole, confirmant une information de médias afghans sur l'arrivée à Genève des islamistes. Des discussions avec les représentants d'autres pays européens sont également prévues, selon des journalistes afghans.
L'Appel de Genève, qui cherche à renforcer l'application du droit international humanitaire (DIH) par les groupes armés non étatiques, est active depuis de nombreuses années en Afghanistan. Elle a mené des dialogues avec les talibans depuis longtemps, y compris depuis leur arrivée au pouvoir en août dernier. Ses bureaux à Kaboul et Kunduz sont eux toujours restés ouverts.
A Genève, l'ONG doit aborder avec les islamistes un certain nombre de thématiques qui font partie des Actes d'engagement que les groupes armés signent régulièrement auprès d'elle. Parmi lesquelles la protection de la santé, alors que jusqu'à 80% du personnel de santé afghan est constitué de femmes.
Pas d'Acte d'engagement prévu
D'autres questions chères à l'Appel de Genève comme la protection des enfants dans les conflits ou la prise en charge des territoires infectés de mines antipersonnel seront abordées. Droits humains, accès humanitaire et protection des travailleurs humanitaires seront aussi discutés.
L'objectif "est d'approfondir le dialogue" sur l'engagement des talibans "sur le respect des normes humanitaires", a affirmé à Keystone-ATS le directeur exécutif de l'Appel de Genève, Alain Délétroz. Notamment pour l'accès des agences humanitaires et celui des acteurs du déminage dans un pays où la situation humanitaire est "explosive".
Des institutions humanitaires avec lesquelles l'Appel de Genève collabore, dont le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), vont aussi rencontrer la délégation des talibans. La famine menace près de 25 millions d'Afghans, plus de la moitié de la population au total, affirme l'ONU.
Pas question pour l'Appel de Genève d'aborder la question politique ou la reconnaissance des talibans par les gouvernements, selon le directeur exécutif. Ni de faire signer un Acte d'engagement aux talibans, approche prévue pour les groupes armés non étatiques. Or, "ils contrôlent de facto le territoire" et les infrastructures étatiques, insiste M. Délétroz.
Discussion récente en Norvège
La délégation talibane est dotée de moins d'une dizaine de personnes. "Nous voulions avoir les personnes qui peuvent faire avancer les choses", dit M. Délétroz. Selon des journalistes afghans, les participants seraient emmenés par l'un des hauts dirigeants du mouvement et haut responsable du ministère afghan de la Défense, le mufti Latifullah Hakimi. Une indication sur laquelle le directeur ne se prononce pas.
Les islamistes cherchent une reconnaissance internationale mais se heurtent aux demandes de garanties sur les droits humains, notamment sur la situation des femmes. Actuellement, l'Afghanistan est toujours représenté à Genève par l'ambassadeur nommé par l'ancien gouvernement, Nasir Andisha. Libéral et opposé aux talibans, il a dénoncé à de nombreuses reprises les intégristes devant le Conseil des droits de l'homme. La même situation a été observée à New York.
Il y a moins d'un mois, plusieurs talibans avaient rencontré des émissaires de plusieurs pays occidentaux à Oslo, première réception diplomatique sur le sol européen depuis leur retour au pouvoir. Aucun Etat n'a encore reconnu ce gouvernement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Plan-les-Ouates accueille le festival Carambole dédié au cirque
Dédié aux arts du cirque, le festival Carambole aura lieu du 25 au 27 octobre à Plan-les-Ouates (GE). Cette manifestation organisée par le collectif Les Boutures est ouverte aux adultes, aux enfants, aux professionnels et aux amateurs. Au programme: des ateliers, des spectacles et une grande parade.
Considéré comme l'un des meilleurs jongleurs actuels, l'artiste Wes Peden se produira vendredi soir avec son spectacle "Rollercoaster". Cet Américain, qui a décroché plusieurs records du monde, est une figure de proue de la jonglerie contemporaine.
Plusieurs compagnies suisses et internationales présenteront des spectacles pendant ces trois jours de festival. Il y aura également une scène ouverte, des jeux de jonglerie et une grande parade en musique dans les rues de Plan-les-Ouates. Carambole est aussi une convention qui rassemble des passionnés de cirque afin d'échanger sur leurs pratiques.
www.carambole.lesboutures.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le projet de patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy prend du retard
Initialement prévue pour décembre 2028, la mise en service de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (GE) est envisagée pour la saison 2030. Ces quinze mois de retard ne sont pas exceptionnels pour un projet de construction de cette envergure, assure le canton.
Ce décalage par rapport au calendrier prévu a été révélé vendredi par 20 minutes et Léman Bleu. Le Département de la cohésion sociale (DCS), dont dépendent les sports, précise que des ajustements sont souvent nécessaires à l'issue des études préliminaires.
Un crédit de 138 millions de francs est prévu pour la réalisation de l'infrastructure. Un projet de loi d'investissement sera déposé en automne 2025 devant le Grand Conseil. Cette patinoire porte le nom du Nid des Aigles, en écho au club de hockey du Genève-Servette qui deviendra maître des lieux et dont l'aigle est le symbole.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Cassis veut que le Conseil de sécurité reste engagé sur la science
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut revenir de sa présidence de réunions du Conseil de sécurité de l'ONU à New York avec des garanties que l'organe reste engagé sur la science. La Suisse dévoilera une déclaration présidentielle.
"J'espère que nous reviendrons de New York avec le sentiment du devoir accompli", a affirmé vendredi à Meyrin (GE) le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "Nous devons voir les dynamiques mondiales au travers de la science", a-t-il insisté au sommet de l'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA).
Le 21 octobre, M. Cassis présidera une discussion au Conseil de sécurité sur les effets de la science et des technologies sur la paix et la sécurité. Selon lui, la communauté internationale doit anticiper "les nouvelles sortes de conflits que nous voulons éviter" et établir des "règles" et des "limites". Et d'ajouter que le Conseil doit "rester engagé".
Le GESDA a officiellement lancé vendredi le "portail d'anticipation", sa seconde grande initiative.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Passerelle du Mont-Blanc: recours déposé contre des affiches
La votation du 24 novembre en Ville de Genève sur le crédit de 54,6 millions de francs destiné à la réalisation de la passerelle piétonne en amont du pont du Mont-Blanc est visée par un recours. Le MCG a saisi la justice au sujet des affiches explicatives installées par la Municipalité et qui violeraient la garantie des droits démocratique.
Le MCG a déposé jeudi un recours auprès de la Chambre constitutionnelle, indique vendredi le parti dans un communiqué. Le MCG estime que les panneaux sur le projet de passerelle installés sur place par la Ville ainsi que les informations sur son site internet violent la garantie des droits politique. Il s'agit de propagande, selon le MCG.
"Pour empêcher que le vote soit faussé, le MCG a d'abord mis en demeure le Conseil administratif de retirer les panneaux placés au Pont du Mont-Blanc", relève le parti. Ces panneaux n'ayant pas été enlevés, le MCG a saisi la justice. Dans son recours, le MCG demande une annulation et un report de la votation du 24 novembre.
Posées aux deux extrémités du pont, ces affiches donnent des explications sur le projet de passerelle. Cet ouvrage métallique doit permettre de séparer les piétons du reste du trafic, de supprimer un trottoir sur le pont du Mont-Blanc et de créer une nouvelle piste cyclable bidirectionnelle.
Les opposants doutent de l'utilité de l'ouvrage en matière de mobilité et craignent son impact écologique. Un crédit de 54,6 millions de francs a été attaqué par référendum qui a été lancé par des citoyens et par l'association SOS Patrimoine CEG. Au Conseil municipal, le crédit avait été accepté à une large majorité, à l'exception du MCG et de membres d'Ensemble à Gauche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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