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Genève

Le tribunal prononce deux acquittements et trois condamnations

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L'affaire de l'incendie du foyer pour réfugiés des Tattes trouve son épilogue huit ans après les faits (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Tribunal de police de Genève a rendu vendredi son verdict dans l'affaire de l'incendie du foyer pour migrants des Tattes, survenu il y a plus de 8 ans. Le juge a prononcé deux acquittements et trois condamnations, dont une peine de prison de 15 mois avec sursis.

L'incendie s'était produit une nuit de novembre 2014. Un résident du foyer était mort, asphyxié. D'autres occupants, paniqués en voyant la fumée, s'étaient gravement blessés en sautant des fenêtres. Le feu s'était déclaré dans un bâtiment de trois étages qui abritait des hommes célibataires.

Le juge a acquitté l'ancien coordinateur de la sécurité incendie du foyer, qui devait répondre d'homicide et de lésions corporelles par négligence. Le Ministère public reprochait à ce responsable de n'avoir pas pris les mesures suffisantes pour éviter qu'un départ de feu aux Tattes ne vire à la tragédie.

Le Tribunal de police a rappelé que le coordinateur de la sécurité incendie de l'Hospice général n'avait pas que les Tattes sous sa supervision. Il s'occupait d'une trentaine de sites. Vu l'ampleur de la tâche, il était inconcevable qu'il s'adresse à chaque agent de sécurité pour vérifier si les procédures étaient bien comprises.

Le tribunal a également acquitté un résident du foyer qui était poursuivi pour omission de prêter secours. Le juge a estimé envisageable que cet homme, qui a vu de la fumée s'échapper d'une chambre, ait frappé à la porte du local des agents de sécurité en criant au feu, avant de disparaître dans la nature.

Erreurs des agents

En revanche, le Tribunal de police a condamné à des peines pécuniaires avec sursis deux agents de sécurité qui ont tenté d'éteindre le feu, mais qui ont interverti les priorités lors de leur intervention. Ils sont reconnus coupables d'homicide par négligence et de lésions corporelles par négligence.

Le juge a estimé que les deux agents, pourtant au courant des règles de sécurité lors d'un incendie, ont voulu d'abord éteindre le feu avant de penser à évacuer les 150 occupants du bâtiment. Leur comportement, notamment en ouvrant une porte coupe-feu, a eu pour conséquence de propager la fumée dans les étages.

Selon le Tribunal de police, même si leurs intentions étaient louables et qu'ils n'ont jamais voulu causer un tel résultat tragique, la faute des deux agents est importante. Ils ont voulu faire le travail des pompiers et ont agi, de ce fait, "au mépris de la sécurité d'autrui".

Mégots ou plaque de cuisson

Le migrant algérien qui occupait la chambre où le feu s'est déclaré écope, lui, de 15 mois de prison avec sursis. Il est reconnu coupable d'incendie par négligence, d'homicide par négligence et de lésions corporelles par négligence. Le Tribunal de police a estimé que l'homme avait fait preuve de légèreté la nuit du drame.

Même si la cause de l'incendie n'a pas pu être déterminée précisément, l'enquête a montré que le feu est parti soit d'une poubelle contenant des mégots, soit d'une plaque de cuisson encore brûlante. En quittant sa chambre sans se soucier de ces deux sources de chaleur, le prévenu a fait fi des règles de sécurité élémentaires.

La quinzaine de victimes de l'incendie et leurs proches obtiennent, au total, pour environ 200'000 francs de réparation pour tort moral. Cette somme devra être payée par les trois prévenus qui ont été condamnés, a souligné le juge. La plus petite indemnité s'élève à 1000 francs, la plus grande à 35'000 francs.

Dans un communiqué, l'Hospice général a pris acte "avec satisfaction" de l'acquittement total de son ancien responsable de la sécurité incendie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Beaucoup moins d'événements au Palladium à cause du bruit

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Située à la Jonction, la salle du Palladium est contrainte de réduire ses activités à cause des nuisances sonores dénoncées par les riverains (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève doit réduire drastiquement l'utilisation de la salle du Palladium en raison des nuisances sonores causées lors de concerts, de spectacles ou de soirées festives. Cette mesure fait suite à une décision du Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA) du canton.

Les résultats des mesures de bruit mettent en évidence des nuisances importantes pour les habitants des immeubles voisins récemment construits, indique jeudi la Ville de Genève dans un communiqué. Ces analyses ont été menées entre juillet et novembre 2023 suite à des plaintes des riverains.

D'une capacité de 1300 personnes, la salle du Palladium pourra accueillir un seul événement sonorisé par mois sans limite d'heure, avec un niveau sonore maximal de 93 décibels, ce qui correspond à une simple sono. Un festival, comprenant deux soirées, sera aussi autorisé une fois par année, avec un niveau supérieur à 93 décibels.

La Municipalité avait proposé une autre solution au SABRA, soit une location quotidienne des lieux, sauf le dimanche, pour des événements sonorisés se terminant à 21h00 avec un niveau sonore fixé à 93 décibels. Cette proposition a été refusée par le SABRA. La Ville de Genève "s'étonne de cette fermeté, qui tranche avec une position plus conciliante s'agissant du trafic routier".

Le Palladium est très sollicité, notamment par des associations culturelles, qui y organisent des soirées caritatives ou festives. Il existe actuellement peu d'alternative pour organiser de telles manifestations. Une étude sera menée prochainement sur l'ensemble du bâtiment afin de déterminer l'ampleur d'une future rénovation et une mise aux normes. En attendant, il devra mettre la sourdine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève: les limites planétaires au coeur de la 2e Semaine du climat

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Dès le 19 novembre, la Ville de Genève organise sa deuxième semaine du climat (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève organise sa deuxième Semaine du climat du 19 novembre au 1er décembre 2024. Ateliers participatifs, conférences, projections de films et débats traiteront notamment des limites planétaires, de la problématique de l’eau ou de la filière textile. Sans oublier un défi destiné à diminuer son empreinte carbone.

Tout au long de la semaine, une cinquantaine d’événements gratuits disséminés dans toute la ville seront proposés pour réfléchir, comprendre, partager et passer à l’action, dans la mesure des possibilités de chacun, écrit la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

La thématique des limites planétaires sera au c½ur des débats. Sur les neuf seuils identifiés, sept sont déjà franchis. Notamment ceux du changement climatique, de l’érosion de la biodiversité, du cycle de l’eau douce ou encore de l’acidification des océans.

"Les efforts actuels mèneraient à 2,6% de baisse des émissions mondiales en 2030. C’est près de 17 fois moins (!) que ce que préconise le GIEC pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C", constate Alfonso Gomez, conseiller administratif en charge du développement durable, cité dans le communiqué.

Mode durable et défi carbone

La soirée d’ouverture, qui aura lieu le 19 novembre à la salle communale de Plainpalais, donnera l’opportunité au public d’échanger avec les membres de l’Exécutif de la Ville autour de l’avancement de sa stratégie climat. Une intervention de l’humoriste Thomas Wiesel clôturera les discussions.

Parmi les événements partenaires, la première édition du Festival de la mode durable "Garderobes" sera concomitante au Green Friday (22 novembre) et se déroulera les 23 et 24 novembre. Plusieurs activités, dont un safari circulaire et une fresque du climat, seront consacrées à l’industrie textile, à l’origine de l’épuisement de nombreuses ressources non renouvelables.

La Ville mentionne également le projet original "Mon défi carbone". Ce challenge d'un mois, ouvert au grand public, vise à sensibiliser les habitants à leur empreinte carbone et propose des outils pratiques pour réduire leur impact. Mille participants sont attendus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Différence salariale entre femmes et hommes "alarmante" à Genève

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A Genève, la différence de salaire entre les femmes et les hommes est alarmante. Une inégalité régulièrement dénoncée par les organisations féministes, comme ici lors de la grève féministe en juin 2020 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, une étude de l'office cantonal de la statistique (OCSTAT) révèle un écart de rémunération nette de 27% en défaveur des femmes en 2022. Les autorités, qui dénoncent une "situation alarmante", appellent au respect de la législation en vigueur.

L'égalité est encore loin d'être atteinte, déplore jeudi le Département des finances, des ressources humaines et des affaires extérieures (DF) dans un communiqué. Le canton promet un suivi statistique régulier pour mieux cibler son action en matière d'égalité dans le milieu professionnel.

L'analyse de l'OCSTAT montre que les inégalités sont particulièrement marquées aux extrémités de la répartition salariale: les femmes sont fortement surreprésentées dans les bas salaires et sous-représentées dans les très hauts revenus. Ce résultat s'explique par des inégalités d'accès aux postes à responsabilités, une forte proportion de travail à temps partiel chez les femmes et des stéréotypes de genre encore fortement ancrés.

2e pilier touché

Le taux d'occupation exerce une influence importante sur le revenu. A Genève, 51% des femmes travaillent à temps partiel, contre 21% des hommes. Cette différence affecte de manière immédiate les salaires, mais a aussi des conséquences différées. Elle exerce une pression directe sur le montant des rentes vieillesses, relève le DF.

Toutefois, l'analyse du salaire brut standardisé révèle que même à temps de travail égal, les femmes restent nettement moins rémunérées que les hommes (-15,6%). Une petite partie de cette inégalité est expliquée par des différences objectives, comme la position professionnelle ou la branche économique, mais l'essentiel de cet écart est expliqué par une inégalité de traitement salarial.

Un guide pratique

Ainsi, à compétences, caractéristiques et taux d'activité égaux, les femmes gagnent encore 7,9% de moins que les hommes. Face à ces constats, le bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences (BPEV) appelle à une prise de conscience et à des actions de la part des employeurs. Il publie un guide pratique sur le sujet.

L'OCSTAT propose aussi un nouveau module dynamique qui met en lumière les chiffres liés aux écarts salariaux. Il propose aussi une série d’indicateurs en lien avec la problématique de l’inégalité entre femmes et hommes, dans des domaines aussi divers que la démographie, la formation, l'emploi, la santé, la politique ou la violence.

https://statistique.ge.ch/egalite/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Vili Saarijärvi deux ans à Genève-Servette

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Vili Saarijärvi va troquer sa tunique de Tigre pour devenir un Aigle (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Après trois saisons à Langnau, Vili Saarijärvi va rejoindre les bords du Léman. Le défenseur finlandais de 27 ans a signé pour deux saisons avec les Aigles, peut-on lire sur le site du club.

Arrivé dans l'Emmental en 2022, le droitier de 179 cm pour 78 kg, drafté au 3e tour (73e) en 2015 par Detroit, s'est tout de suite imposé comme l'un des meilleurs défenseurs offensifs de National League. Auteur de 33 puis 37 points lors de ses deux premiers exercices en Suisse, le natif de Rovaniemi compte 11 points (2 buts) en 17 matches cette saison.

Pour l'heure, les Genevois n'ont que Markus Granlund et Michael Spacek sous contrat pour la saison 2025/26. Et donc désormais Vili Saarijärvi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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