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Genève

L'élu PLR Simon Brandt esquive les médias à son procès

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Simon Brandt a esquivé la presse, vendredi, lors de son procès pour violation du secret de fonction devant le Tribunal de police de Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Accusé de violation du secret de fonction, le conseiller municipal PLR de la Ville de Genève Simon Brandt était jugé, vendredi, par le Tribunal de police de Genève. L'audition du prévenu s'est faite sans la présence du public et des représentants des médias.

Ce huis clos avait été demandé par les avocats de Simon Brandt. Leur client, ont-ils indiqué, a été brisé par la procédure pénale qui a été ouverte contre lui. Le conseiller municipal a fourni des certificats médicaux qui témoignent de ses souffrances et il ne tenait pas à dévoiler sa situation personnelle.

Simon Brandt est accusé d'avoir fait fuiter dans la presse, en décembre 2018, un rapport confidentiel du contrôle financier de la Ville de Genève qui mettait en avant certaines dérives et des pratiques peu orthodoxes en matière de frais professionnels au sein la haute administration municipale.

Une fois le public de retour dans la salle d'audience, la présidente du tribunal Sabina Mascotto a lu le procès-verbal de l'interrogatoire du prévenu. Ce dernier a déclaré contester les faits qui lui sont reprochés. Il a aussi dit ne plus se souvenir s'il avait transmis le fameux rapport à des journalistes.

Pour le procureur général Olivier Jornot, l'affaire ne fait aucun doute. "Le Ministère public a la conviction que le dossier contient les indices nécessaires à une condamnation". Le magistrat a estimé que le prévenu, qui s'était porté à l'époque candidat à l'élection de l'exécutif de la Ville, pouvait tirer avantage de cette fuite.

La divulgation du rapport pouvait aussi être une bonne chose pour l'ancien conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet, le "mentor, l'ami et le supérieur" de Simon Brandt, qui avait, fin 2018, maille à partir avec la justice à cause de son voyage à Abu Dhabi. La fuite pouvait permettre d'opérer une diversion.

Echange de SMS

Un échange de SMS entre les deux hommes, laissant entendre que la fuite du rapport avait été préméditée et organisée, est d'ailleurs un des éléments à charge retenus par le procureur général. Dans ces textos, il est discuté du média à qui transmettre le rapport. La conversation se termine par un "ok, je m'en occupe!" de l'accusé.

La défense, de son côté, a plaidé l'acquittement de Simon Brandt. "Dans ce dossier, il n'y a rien, pas l'ombre d'une preuve", a affirmé Marc Lironi, l'un des avocats du prévenu. "Le seul crime de mon client est de ne pas se souvenir", a-t-il ajouté, avant de s'en prendre au procureur qui "a voulu la peau" du conseiller municipal.

La défense a aussi rappelé la perquisition et l'interrogatoire au poste subis par Simon Brandt dans le cadre cette affaire et dont il est ressorti traumatisé et détruit. Le conseiller municipal a été menotté, déshabillé et fouillé. Plus d'un million de francs ont été réclamés par les avocats du prévenu pour le tort qui a été causé.

Le Tribunal pénal rendra son jugement mardi prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre

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Les syndicats genevois ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les commerces le dimanche 21 décembre (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.

Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.

Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.

Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.

Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée

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L'exclusion annoncée des élèves frontaliers du système scolaire genevois suscite de vives oppositions (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.

Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.

Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.

Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.

Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.

Victimes collatérales

Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.

A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026

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La majorité de droite du Grand Conseil genevois a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget 2026 de l'Etat (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève débutera 2026 sous le régime des douzièmes provisoires. Fustigeant l'absence de réformes structurelles, la majorité de droite du Grand Conseil a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget d'Etat 2026 fortement déficitaire.

L'entrée en matière a été refusée par voix 62 contre 32 (PS et Vert-e-s), mettant fin au débat budgétaire. Le projet de loi soumis en plénière présentait un déficit de 409 millions de francs, alourdi à 767 millions, suite notamment à une réévaluation à la baisse des revenus.

"Ce projet de budget ne constitue pas une base acceptable", a relevé Laurent Seydoux, député LJS et rapporteur de majorité. "Les dépenses du canton sont à niveau tel que la marge d'action est dérisoire", a-t-il ajouté, en soulignant que les "réformes structurelles ne sont toujours pas au rendez-vous".

Le Conseil d'Etat devra représenter un projet de budget au plus tard fin mars 2026. En attendant, l'Etat devra calquer ses dépenses mensuelles sur celles de l'exercice 2025, plus les charges contraintes prévues pour 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Simic à Lausanne, Henauer à Genève la saison prochaine

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Axel Simic revient à Lausanne (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Lausanne rapatrie l'un de ses anciens juniors. Le club vaudois a signé pour quatre saisons et dès 2026 l'attaquant Axel Simic qui joue en ce moment à Kloten.

Après avoir disputé 34 matches avec les Lions, l'attaquant fribourgeois de 26 ans est parti à Zurich en 2019. Il a ensuite rejoint Davos une saison puis Kloten dès 2022. Il avait explosé lors de la saison 23/24 en inscrivant 28 points dont 18 buts. Cette saison il en est à 9 points (5 buts) en 23 rencontres.

Genève-Servette a lui renforcé son effectif défensif en vue de la prochaine saison avec l'engagement de Mika Henauer. Le défenseur a signé pour deux saisons chez les Aigles.

Le Bernois de 25 ans, actuellement à Rapperswil depuis 2024, a débuté en National League à Berne. Au total, il a disputé 213 matches pour 59 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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