Rejoignez-nous

Genève

Les négociations échouent sur la mise en conformité d'Uber

Publié

,

le

Les négociations entre Uber et leurs chauffeurs ont échoué à Genève. Les seconds ont refusé mardi soir lors d'une assemblée la proposition de convention destinée à régler le passé. Les syndicats demandent toujours à l'Etat de faire respecter la loi (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les négociations entre Uber et leurs chauffeurs ont échoué à Genève. Les seconds ont refusé mardi soir lors d'une assemblée la proposition de convention destinée à régler le passé. Les syndicats demandent toujours à l'Etat de faire respecter la loi.

"Je prends acte que de cette décision. J'ai convoqué Uber pour savoir comment elle entend se mettre en conformité sur les arriérés", a déclaré mercredi devant les médias la conseillère d'Etat Fabienne Fischer, en charge du Département de l'économie et de l'emploi (DEE). Fin mai, le TF décrétait que les chauffeurs de la plateforme sont des salariés et pas des indépendants.

Mme Fischer attend à présent une proposition d'Uber et vérifiera si elle est conforme au droit. Selon elle, la proposition de convention "semblait" l'être. A la faveur d'une suspension de son interdiction d'exercer, l'entreprise a jusqu'au 15 octobre pour se mettre en règle. La magistrate ne préjuge pas de ce qui va se passer. "Je n'exclus aucune possibilité", a-t-elle déclaré.

Interrogée sur sa responsabilité dans cet échec, la conseillère d'Etat a mis en avant son rôle de médiatrice, avec la mise à disposition des compétences techniques de son département. "Ce n'était pas ma responsabilité de trouver un accord à la place des parties", a-t-elle souligné. Les négociations étant confidentielles, elle a refusé de donner des éléments chiffrés.

"Pas à la hauteur"

Ces chiffres ont été fournis peu après par Unia et par le Syndicat interprofessionnel des travailleurs (SIT). Uber proposait de payer 15,4 millions de francs d'arriérés sur les cotisations sociales pour la période allant de janvier 2017 à juin 2022, a expliqué devant les médias Jean-Luc Ferrière, cosecrétaire général du SIT. Impossible à vérifier, selon lui, ce montant comprenait la part qui incombe aux employés.

Un complément d'indemnisation de 4,6 millions était aussi prévu pour cette période de cinq ans et demi. Alors qu'Uber considère que seules les courses et les approches sont du temps de travail, les syndicats exigent la prise en compte du temps d'attente. "Cette proposition n'était pas à la hauteur. S'y ajoute le fait que les frais représentent la moitié de leur revenu", a précisé M. Ferrière.

"Ce forfait pour les frais a été calculé sur une base de 10,5 centimes par kilomètre, contre 70 centimes exigés par les chauffeurs", a indiqué Caroline Renold, avocate à Unia. Avec la prise en compte du temps d'attente à 28 francs l'heure, les syndicats arrivent à 46 millions. "Ces 4,6 millions ne sont pas conformes au droit. Les chauffeurs étaient prêts à entrer en matière sur un minimum de 12 millions", a-t-elle expliqué.

"Proposition indigne"

Un montant additionnel de 400'000 francs devait couvrir les cas de rigueur, maladie, accident. Mardi soir, la convention a été rejetée à une très large majorité par la cinquantaine de chauffeurs présents sur les 150 affiliés aux deux syndicats. "Elle a été considérée comme indigne voire humiliante", a fait savoir le syndicaliste.

Les syndicats dénoncent l'attitude d'Uber, qui a fait perdre beaucoup de temps dans ces négociations en ne fournissant ses données que lorsque la plateforme risquait d'être suspendue. "On attend qu'elle transmette les données individuelles à chaque chauffeur, conformément au droit, a indiqué Anne Fritz, secrétaire syndicale à Unia.

Engagement d'Uber

"On compte sur le Conseil d'Etat et le département de faire respecter le droit et de lutter contre le dumping salarial", a répété Caroline Renold. Si un accord devait être passé entre Uber et l'Etat, les chauffeurs ne pourraient que faire valoir leurs prétentions devant le Tribunal des Prud'hommes, le droit suisse ne permettant pas d'actions collectives.

De son côté, Uber Suisse regrette qu'aucun accord n'a été trouvé "compte tenu de l'importante complexité de la situation", a fait savoir dans un communiqué son directeur Jean-Pascal Aribot. La société déclare vouloir continuer "à s'engager de manière constructive avec l'Etat de Genève afin de fournir aux chauffeurs, et ce dès que possible, la plus grande clarté sur leur activité passée."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Genève veut davantage intégrer les élèves à besoins

Publié

le

Anne Hiltpold, la nouvelle conseillère d'Etat en charge de l'Instruction publique genevoise, veut que les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement soient davantage intégrés dans l'enseignement régulier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève veut davantage intégrer les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement dans l'enseignement régulier. Pour la nouvelle magistrate en charge de l'Instruction publique, Anne Hiltpold, l'enjeu se situe à l'entrée en scolarité.

Depuis plusieurs années, le canton connaît une hausse du nombre d'élèves à besoins spécifiques. Ceux-ci n'ont pas été tous scolarisés à la dernière rentrée par manque de places. "Il est exclu que la rentrée 2024 soit aussi compliquée", a déclaré mardi devant les médias la conseillère d'Etat en charge du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP).

D'où l'élaboration d'un plan d'action qui va se déployer progressivement durant les trois prochaines années scolaires. Il mise en premier lieu sur l'entrée à l'école régulière d'un maximum d'enfants, compte tenu de l'importante marge de progression dans le développement des élèves entre 4 et 6 ans. Leur prise en charge sera améliorée grâce à la présence d'un adulte en plus de l'enseignant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Genève et Rapperswil: Utiliser l'Europe pour rebondir

Publié

le

Genève-Servette doit faire comme en huitièmes de finale pour espérer aller plus loin en Europe (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève et Rapperswil disputent mardi le match aller de leur quart de finale de Champions League. Frustrés en National League, les deux clubs doivent profiter de l'Europe pour rebondir.

S'évader du quotidien le temps de deux matches, c'est ainsi que les deux organisations doivent envisager ces rencontres. Car en championnat, cela ne va pas bien fort. Les Aigles couchent sur quatre revers consécutifs: contre Berne (après avoir mené 2-0), Kloten, Langnau et les Zurich. Le bilan saint-gallois n'est guère plus réjouissant. Depuis leur victoire 3-1 contre Lugano le 17 novembre, les Lakers ont aligné cinq revers.

Seulement sur la scène européenne, les visages sont différents. En huitièmes de finale, Cervenka et sa bande ont pris le meilleur sur Mannheim (3-1 et 4-1). Opposés à Munich, les Grenat ont eux renversé la vapeur au retour en s'imposant 3-1 après avoir laissé filer le match aller 3-2.

Mais l'équipe qui attend les Genevois en quarts est d'un sacré calibre. Les Växjö Lakers sont tout simplement les champions de Suède. Ils sont dans le coup en championnat et n'ont pas perdu cette saison sur la scène européenne. Ce sera donc un duel de champions en titre.

Le quart entre Rapperswil et Vitkovice est moins glamour. Si les Lakers pointent actuellement au 13e rang de la National League, son adversaire ne fait guère mieux avec sa 12e place sur 14 équipes. Et les Tchèques n'ont atteint les quarts que parce que Lahti a été pénalisé d'une défaite par forfait en raison d'un problème de glace à l'aller.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le concours Nature en ville 2023 distingue trois projets

Publié

le

A Genève, le concours Nature en ville récompense trois projets cette année. Le premier prix revient à des riverains de l'hôpital qui veulent végétaliser une bande en béton de quelques mètres carrés, derrière un arrêt de bus, pour en faire un écrin de biodiversité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Organisé par le canton de Genève, le concours Nature en ville récompense trois projets cette année. Le premier prix revient à des riverains de l'hôpital qui veulent végétaliser une bande en béton de quelques mètres carrés, derrière un arrêt de bus, pour en faire un écrin de biodiversité.

Le Collectif BiodiversCité reçoit ainsi 23'000 francs pour concrétiser "La bande verte de la rue Lombard", a indiqué lundi le Département du territoire (DT). Ce projet prévoit des arbustes et des plantes vivaces, qui seront arrosés grâce à l'eau de pluie récupérée, des hôtels à butineurs construits par les habitants et des nichoirs. Des panneaux expliqueront la biodiversité de proximité.

Le second prix, doté de 7000 francs, a été décerné à la commune de Thônex pour "Les verchières de la mairie". Ce projet consiste à réhabiliter les dépendances - autrefois appelées des verchières - pour reconstituer un verger caractéristique des paysages genevois historiques. De nombreux ateliers sur la biodiversité y seront organisés.

Le jury a aussi attribué une distinction honorifique pour mettre en avant une réalisation exemplaire, "Jardin sur cour". A la rue Alcide-Jentzer, la Caisse de pension de l'Etat de Genève a végétalisé une cour intérieure de 900 mètres carrés qui sera ouverte au public. Des arbres poussent sur les places de stationnement, des plantes grimpent le long des façades et des vivaces fleuriront sur les toits.

Le concours Nature en ville a été lancé en 2014. En dix ans, des projets exemplaires portés par des habitants ou des collectivités ont permis de transformer huit hectares en espaces urbains favorables à la biodiversité, a fait savoir le DT. Le concours va à présent faire l'objet d'une évaluation, l'objectif étant toujours d'offrir les meilleurs appuis pour promouvoir le plus efficacement possible ce type d'initiatives.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Les entreprises genevoises questionnent les défis de l'IA

Publié

le

A Genève, une étude est lancée pour étudier l'impact de l'intelligence artificielle sur l'économie (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, les entrepreneurs du canton avaient rendez-vous vendredi pour évoquer les défis liés à l'intelligence artificielle (IA) à l'occasion de la 9e édition du Forum économie numérique (FEN). Ils ont pu participer à des ateliers pratiques pour apprendre notamment à concevoir un agent conversationnel.

Il était aussi possible de tester le fonctionnement du "machine learning" (auto-apprentissage de la machine), de découvrir les opportunités offertes par l'IA dans les ressources humaines et d'apprendre à générer un "prompt" (instruction donnée à l'IA), indique le Départemement de l'économie et de l'emploi dans un communiqué.

Le canton tient à accompagner les entreprises dans la transition numérique. Dans cette optique, le DEE a dévoilé vendredi une série de guides pratiques. Ces fascicules portent sur les thématiques suivantes: cyber-risques, intelligence artificielle, blockchain, open data, protection des données et responsabilité numérique des entreprises.

Elaborés en partenariat avec l'Université de Genève (UNIGE) et la Haute école de gestion de Genève (HEG), ces guides proposent une approche des thématiques de façon vulgarisée afin de faciliter leur compréhension et leur adoption au sein des entreprises. Dès janvier 2024, le DEE proposera aussi gratuitement deux nouvelles formations d'une journée sur l'IA et la blockchain à la HEG Genève.

Enfin, le DEE a annoncé qu'il lançait une étude sur les impacts de l'IA sur l'économie genevoise. Il veut notamment évaluer les mesures nécessaires pour accompagner l'adoption de l'IA dans les entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

L'influence un peu négative de Mars vous empêche de vous sentir bien aujourd’hui… Tâchez de rester bien centré et attendez une meilleure journée !

Les Sujets à la Une

X