Rejoignez-nous

Économie

Réaménagement des Acacias - les autorités montent au créneau

Publié

,

le

L'ancien conseiller d'Etat Robert Cramer, actuel président de la Fondation du PAV, montre la maquette du quartier Acacias 1. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la Ville et le canton ont défendu, lundi, le projet visant à transformer un périmètre du quartier des Acacias, actuellement en zone industrielle, pour y construire 2230 logements. Ce plan localisé de quartier (PLQ), nommé Acacias 1, a été attaqué par référendum. Les habitants de la Ville de Genève se prononceront dessus le 18 juin.

Ce PLQ entre dans le cadre du PAV (Praille-Acacias-Vernets), le plus ambitieux projet de réaménagement dans lequel sont engagées aujourd'hui les autorités genevoises. Il s'agit de créer un nouveau centre-ville pour Genève, un centre-ville du 21e siècle, a rappelé devant les médias le conseiller d'Etat genevois Antonio Hodgers.

Le projet d'Acacias 1 tel qu'il est présenté en votation le 18 juin a été retravaillé. "Nous avons tenu compte de certaines remarques faites par des associations", a souligné le magistrat écologiste. La forme des îlots des immeubles a notamment été repensée, avec des gabarits variés et moins élevés au centre du quartier.

Il est également prévu de créer une grande place piétonne. La part des bureaux a aussi été réduite. Contrairement à ce que certains opposants affirment, Acacias 1 sera principalement un quartier résidentiel, a relevé M.Hodgers. Un peu plus des trois quarts des nouvelles surfaces brutes de plancher sont dédiés au logement.

Plus de verdure

Le projet Acacias 1 prévoit en outre le retour à ciel ouvert d'un tronçon de la Drize, une rivière qui est actuellement canalisée sous le bitume. Cet aménagement ne se fera pas si le PLQ est rejeté en votation, a insisté M.Hodgers. Il est également envisagé de porter l'indice de canopée du périmètre de 2% à 20%.

L'ancien conseiller d'Etat Robert Cramer, qui préside aujourd'hui la Fondation PAV, propriétaire de l'essentiel des terrains d'Acacias 1, a de son côté insisté sur les conséquences d'un non qui sortirait des urnes le 18 juin. "Il faudra recommencer à zéro et il sera impossible de planter un clou pendant très longtemps".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Attaquée sur sa taxe carbone, l'UE se défend à la COP30

Publié

le

C'est par la voix de son commissaire au climat Wopke Hoekstra que l'UE a défendu sa taxe carbone aux frontières. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

La COP30 en Amazonie brésilienne est entrée lundi dans sa deuxième et dernière semaine avec des sujets de blocage majeurs, dont la taxe carbone aux frontières européennes attaquée par la Chine et d'autres pays, mais déclarée non négociable par l'Union européenne.

"La tarification du carbone est une mesure que nous devons mettre en oeuvre avec le plus grand nombre possible, et le plus rapidement possible", a lancé lundi Wopke Hoekstra, commissaire européen au climat, à son arrivée à Belem.

Le Néerlandais a opposé une fin de non-recevoir à toute discussion de la taxe dans les débats sur les "mesures commerciales unilatérales".

C'est pourtant ce que la Chine, l'Inde et des pays alliés exigent. Le chef de la délégation chinoise à la COP30 Li Gao a, la semaine dernière, mis en garde auprès de l'AFP contre "les effets néfastes de l'unilatéralisme géopolitique ou du protectionnisme", visant implicitement l'UE.

Acier, aluminium, ciment...

Pour verdir ses importations, l'UE imposera à partir de janvier un "mécanisme d'ajustement carbone" aux frontières (CBAM) sur l'acier, à l'aluminium, le ciment, les engrais, l'électricité et l'hydrogène, des secteurs extrêmement polluants et exposés à une forte concurrence internationale.

Elle vise à imposer aux importations dans l'UE un prix du carbone similaire à celui en vigueur en Europe, où les entreprises payent déjà pour polluer. Plusieurs pays, dont les États-Unis et la Chine, y voient une mesure protectionniste déguisée. Certains ont décidé d'élever le sujet dans les négociations climatiques.

"Le meilleur CBAM est en fait celui qui ne rapporte pas d'argent, c'est là son essence même", a répondu lundi M. Hoekstra au cours d'une conférence de presse. Il a souligné que l'idée d'une tarification du carbone faisait son chemin au Brésil et dans une trentaine d'autres pays.

Une réunion bilatérale Chine-UE aura lieu lundi à la COP30, où sera logiquement abordé ce sujet qui est de toutes les conversations entre délégués à Belem.

Obstructions

Il reste cinq jours aux ministres, arrivés lundi, pour sortir au niveau politique de l'impasse.

"Nous ne pouvons absolument pas nous permettre de perdre du temps à cause de retards tactiques ou d'obstructions", a lancé le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, dans un appel qui fait écho à d'autres similaires aux COP précédentes à mi-parcours.

Peu après lui, le ministre de l'Agriculture de l'archipel pacifique des Palaos et représentant des petits États insulaires Steven Victor a affirmé que "1,5°C n'est pas un slogan politique. C'est un seuil de survie non négociable pour notre peuple", en référence à l'objectif de réchauffement fixé par l'accord de Paris il y a dix ans, désormais clairement hors de portée à moyen terme.

La COP30 est censée se terminer vendredi soir, mais aucune COP n'a terminé à l'heure depuis 2003.

Une semaine de consultations ont montré qu'en plus des "mesures commerciales unilatérales", deux sujets bloquent encore les tractations.

D'une part, les États insulaires, soutenus par des pays d'Amérique latine et les Européens, estiment évident que la COP doit appeler les pays à rehausser leurs engagements climatiques. Mais de grandes économies, de la Chine à l'Arabie saoudite, ne veulent pas d'une décision qui sous-entendrait qu'elles n'en font pas assez.

D'autre part, de nombreux pays du Sud, notamment les Africains, veulent rappeler aux pays développés l'insuffisance de leurs financements vers les pays en développement.

"La question, pour les ministres, est de trouver un équilibre délicat entre ces trois sujets", décrypte pour l'AFP Li Shuo, expert de l'Asia Society présent à Belem.

Le Brésil s'est aussi montré ambitieux aussi sur son désir d'envoyer un signal sur la sortie des énergies fossiles, même si la forme exacte de ce signal reste à clarifier.

Lundi, Steven Victor s'est dit "déçu" que la question des énergies fossiles avance si lentement. Le vice-président brésilien Geraldo Alckmin a de nouveau évoqué lundi un "plan d'action intégré" pour "sortir de la dépendance aux combustibles fossiles". Mais toujours sans expliciter l'intention brésilienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

L'économie suisse en recul au troisième trimestre

Publié

le

La contraction observée entre juillet et fin septembre est notamment attribuée à l'important secteur chimique et pharmaceutique. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'économie suisse a visiblement subi de plein fouet au troisième trimestre les répercussions de l'instauration de droits de douane américains de 39% en août et le ralentissement de la conjoncture mondiale.

Le PIB s'est réduit de 0,5% entre juillet et fin septembre, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie, qui a publié lundi une estimation, corrigée des variations saisonnières et réalisée environ 45 jours après la fin d'un trimestre. Au deuxième trimestre, le pays avait affiché une croissance de seulement 0,1% comparé au partiel précédent et hors retombées des événements sportifs, après une croissance de 0,7% entre janvier et mars.

L'économie helvétique a donc produit encore moins de richesses qu'anticipé par les économistes consultés par AWP, qui tablaient sur une évolution entre -0,3% et +0,2% au troisième trimestre 2025 par rapport au précédent

"Plombée par un important recul de la création de valeur dans le secteur chimique et pharmaceutique, l'industrie dans son ensemble a connu une évolution négative", ont souligné les économistes fédéraux dans le document. La croissance dans le secteur des services a été inférieure à la moyenne.

En octobre, le Seco tablait sur une croissance du PIB de 1,3% en 2025, contre 1,2% lors de sa précédente estimation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Industrie: production en hausse, recettes en baisse

Publié

le

Si la production industrielle helvétique a pris l'ascenseur au troisième trimestre, les recettes n'ont pas suivi. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'industrie helvétique a subi au troisième trimestre un tassement marqué de ses revenus, nonobstant une production en hausse. La construction, elle, a vu ses chiffres d'affaires s'éroder moins vite que sa production.

Le secteur secondaire dans son ensemble a accusé une contraction de 4,8% de ses recettes, quand la production a progressé de 1,9%, indique lundi l'Office fédéral de la statistique.

La production manufacturière s'est enrobée de 2,4% et celle dans la construction s'est étiolée de 1,8%. Les chiffres d'affaires dans ces deux catégories d'activités ont reculé de respectivement 5,7% et 1,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Pour Economiesuisse, un gros désavantage compétitif a été supprimé

Publié

le

Les droits de douane américains de 39% ont affaibli la compétitivité des entreprises suisses outre-Atlantique, mis sous pression des emplois et menacé l'existence de certaines sociétés, affirme Economiesuisse. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Economiesuisse a salué l'accord commercial entre la Suisse et les Etats-Unis. Pour la faîtière des entreprises helvétiques, il place la Confédération sur un pied d'égalité avec les Etats membres de l'UE et de l'AELE, supprimant un important désavantage compétitif.

Economiesuisse rappelle vendredi que les droits de douane de 39% ont non seulement fortement affaibli la compétitivité des entreprises suisses sur le marché américain, mais ont également mis sous pression des emplois et même menacé l'existence de certaines sociétés. "Cela dit, les droits de douane américains de 15% demeurent eux aussi une charge pour les entreprises exportatrices suisses", relève la faîtière.

Même avec le nouvel accord, les problèmes de la place économique suisse sont loin d'être tous résolus, poursuit le communiqué. En effet, au-delà des droits de douane américains, la conjoncture atone sur d'autres marchés clés et les tensions géopolitiques pèsent également sur l'économie suisse.

"La Suisse doit donc renforcer son attractivité afin de rester compétitive dans la concurrence internationale entre places économiques. L'économie suisse ne doit pas être freinée et alourdie par des lois et des ordonnances. Il faut en outre réduire rapidement et substantiellement les charges qui pèsent sur les entreprises et les travailleurs", conclut Economiesuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Une collaboration intéressante se profile, mais elle demandera de la clarté et de la rigueur dès le départ. À suivre avec attention.

Les Sujets à la Une