Genève
Une enfant lourdement handicapée par un poulailler électrifié
Un homme de 75 ans a comparu mardi devant le Tribunal de police de Genève pour lésions corporelles graves par négligence. En cause: l'électrification artisanale d'un poulailler qui a lourdement handicapé une enfant de 19 mois.
Le Ministère public a requis une peine privative de liberté de neuf mois avec sursis. "Ce drame aurait pu être évité si des mesures avaient été prises", a déclaré la procureure Victoria de Haller. Selon elle, le prévenu "a fait l'autruche" en ne s'intéressant pas au système mis en place vers 2010 contre les renards sur la propriété de sa mère où il vivait depuis plus de 30 ans et qu'il gérait depuis 2014.
Bricolée par les jardiniers, l'installation consistait en un fil de fer à nu tendu à l'intérieur du poulailler, à quelques centimètres du grillage. Ce fil était connecté au réseau électrique par un long câble branché dans une prise murale située dans une annexe. "J'ai découvert ce fil le jour de l'accident", a déclaré le septuagénaire au tribunal.
Le 31 août 2018, la victime est allée voir les poules dans la propriété voisine avec sa nounou et son frère, comme elle le faisait régulièrement. Elle s'est vraisemblablement appuyée sur le grillage et a reçu une décharge de 230 volts, ce qui a provoqué un arrêt cardio-respiratoire et un anéantissement de ses capacités cérébrales.
Des besoins immenses
"Cette enfant est une miraculée. Elle a des besoins immenses", a indiqué sobrement son père dans la matinée. Et d'expliquer que sa fille doit être assistée pour tous les actes de la vie quotidienne en raison de son infirmité cérébrale et de ses incapacités physiques. Malgré les soins, ses séquelles ne se sont pas résorbées.
"Le contexte familial a été bouleversé", a témoigné le père de deux autres enfants, la voix brisée. Aux déplacements de la fille, à la coordination de ses thérapies et à la transmission des informations, s'ajoute la charge mentale, a détaillé la mère, qui a précisé avoir "du mal à faire le deuil de la vie d'avant."
Garantie de sécurité
Pour le Parquet comme pour la partie plaignante, le prévenu occupait la position de garant. Il avait d'ailleurs déclaré à la police qu'il savait que l'installation électrique n'était pas aux normes, a relevé Eric Maugué, avocat des parents. "Il aurait dû la mettre immédiatement hors d'usage, quelle que soit la force du courant", a-t-il souligné, critiquant ses explications confuses et fluctuantes.
Sans nier la souffrance de la victime et de ses parents, les avocats du prévenu ont plaidé l'acquittement. Pour Guillaume Etier et Yvan Jeanneret, aucune faute ne peut être reprochée à leur client. Un contrôle périodique de l'électricité avait été réalisé dans la propriété en 2011. Sur cette base, il avait fait corriger les défauts et obtenu un certificat garantissant la sécurité.
"Sur le plan subjectif, il avait la conviction que tout était conforme. Il n'a jamais imaginé que ce maudit câble pouvait avoir du 230 volts", a conclu Me Jeanneret. Pour Me Etier, "le coupable évident" est l'employé de la société qui a effectué le contrôle périodique, mais il bénéficie de la prescription.
Pensée quotidienne
Alors qu'une procédure civile est en cours pour obtenir des dommages pour la victime, Me Maugué a demandé 177'000 francs d'indemnité pour tort moral pour chacun des parents. Concernant le volet civil, la défense a assuré que l'enfant sera indemnisée "à la hauteur de ce qui est attendu". Mais il reste à savoir qui doit payer, selon elle.
En fin d'audience, le prévenu s'est tourné vers les parents: "J'ai été bouleversé par votre récit. Sachez que, depuis le jour de ce tragique accident, je pense quotidiennement à vous. Je suis enthousiasmé par votre force et votre courage." Le tribunal a gardé la cause à juger et transmettra son jugement aux parties dans quelques semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Edmond de Rothschild: nouveau record des actifs sous gestion
Le groupe bancaire genevois Edmond de Rothschild a atteint un niveau record d'actifs sous gestion en 2024, à 184 milliards de francs, soit une hausse de 12% sur un an. En dépit de l'appréciation du franc, la collecte nette a été soutenue sur toutes les régions.
La collecte nette est affichée en croissance de 3,8% par rapport à l'exercice précédent, à 6,3 milliards, a indiqué Edemond de Rothschild mercredi. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a baissé de 243 millions à 207 millions. La banque le justifie par l'environnement de baisse des taux et par des investissements alloués durant l'année dans les infrastructures et dans le personnel.
Dans le détail des effectifs, le groupe a compté 100 recrutements dans toute la Suisse et tout métiers confondus. Le nombre de banquiers privés a augmenté de 10%. Par ailleurs, la maison bancaire s'est installée dans son nouveau siège au sein de l'écoquartier de l'Etang, à Vernier, où sont rassemblés ses 700 collaborateurs.
"Croissance organique"
Edmond de Rothschild affiche un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de 19,7%, contre 21,2% en 2023. Son ratio de liquidités (LCR) s'élève à 193%, après 220%.
"Nos priorités pour 2025 sont la croissance organique du groupe et la poursuite des affaires en particulier en Suisse", explique François Pradervand, responsable du marché suisse, à l'agence AWP, "avec un renforcement à Lausanne notamment". En juin, sept nouveaux collaborateurs ont renforcé la présence du groupe dans l'Arc lémanique.
A l'international, M. Pradervand souligne le renforcement des bases géographiques porteuses, notamment au Moyen-Orient. En juin, la banque a lancé un projet de fonds de dette d'infrastructure avec la première société de gestion d'Arabie Saoudite, SNB Capital. Au Vietnam, la collaboration avec la Bank for Investment and Development of Vietnam, en vue de fonder la première banque privée du pays, se poursuit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
Genève a réduit ses émissions de CO2 de 27% depuis 1990
A Genève, l'empreinte carbone a baissé de 27% en 2022 par rapport à 1990, pour se situer à 12,7 tonnes par habitant. Les émissions directes de CO2, soit celles qui sont produites dans le canton, ont elles diminué de 39% par habitant.
"C'est remarquable! C'est le signe que les politiques publiques fonctionnent. Nous pouvons décarbonner la société tout en préservant sa prospérité", a relevé mardi devant les médias Antonio Hodgers. Le conseiller d'Etat en charge du Département du territoire s'exprimait à l'occasion de la présentation du bilan des émissions de gaz à effet de serre du canton de Genève en 2022.
Alors que la population du canton a augmenté de 35% en 30 ans, les émissions directes issues de la chaleur des bâtiments ont diminué de 28%, et celles liées à la mobilité se sont stabilisées pour la première fois depuis l'avènement de l'automobile, selon le magistrat. En revanche, les émissions dues au traitement des déchets et eaux usées ont augmenté de 9%.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le cycle du Renard ne sera finalement pas détruit, mais rénové
Le cycle d'orientation (CO) du Renard, qui est dans un état de délabrement avancé, ne sera finalement pas détruit comme initialement prévu. En raison de multiples retards dans la construction de nouvelles infrastructures scolaires, le Conseil d'Etat privilégie désormais une rénovation.
"Il s’agit d’un choix pragmatique vu le manque de locaux à moyen terme et du retard pris par la construction des deux nouveaux cycles d’orientation", indique lundi le Département du territoire, confirmant une information du Temps. La question du CO du Renard est directement liée à la mise à disposition de deux nouveaux bâtiments: le CO de Balexert et du CO de Bernex.
Alors que les effectifs des élèves sont en constante évolution, des retards ont été pris pour ces deux projets. Le projet du CO de Balexert dépend du dénouement du projet des Evaux pour le Servette FC. Le CO de Bernex est prévu aux alentours de 2031, "mais sans garantie à ce jour, l'autorisation de construire n'étant pas encore en force", selon le DT.
La rénovation du CO du Renard fait l'objet d'une étude de faisabilité dont la conclusion est attendue pour l'été 2025. Compte tenu des procédures parlementaires à venir pour concrétiser cette rénovation d'envergure, le DT indique 2030 comme échéance pour la fin des travaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une étude montre un lien vertueux entre piétonnisation et commerces
Selon la Ville de Genève, la piétonnisation des rues ne constitue pas une entrave au commerce. Pour l'affirmer, la municipalité s'appuie sur une étude qu'elle a dévoilée lundi et qui relève que la grande majorité des achats dans les magasins situés sur son territoire s'effectue à proximité de chez soi et avec un "mode de déplacement doux".
Les commerces, contrairement aux craintes émises par beaucoup d'entre eux, ne pâtiraient donc pas de rues fermées à la circulation automobile, bien au contraire. Pour le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, cette étude de la société 6t a le mérite de tordre le cou aux "fausses idées, aux légendes urbaines".
Rendre une rue plus agréable facilite la déambulation, le lèche-vitrine, les achats spontanés. Des études similaires ont été menées ailleurs et aboutissent aux mêmes conclusions. Ces résultats montrent que les mesures prises par la Ville de Genève vont dans la bonne direction, indique, encore, M. Gomez.
Perspectives
Des perspectives s'ouvrent, estime la conseillère administrative Frédérique Perler, faisant référence à la politique de piétonnisation soutenue par la Ville de Genève. Car fermer une rue à la circulation relève bien souvent de la "gageure" au bout du lac, et nécessite une bonne dose de tact et de force de conviction.
Une fois que la mesure est en place, tout le monde semble toutefois content. Mme Perler prend l'exemple du quai des Bergues. Les magasins étaient inquiets à l'idée de voir ce quai interdit à la circulation motorisée. La Ville a alors procédé à une période de test qui a permis de lever les derniers doutes, note la magistrate.
L'étude du bureau de recherche 6t relève notamment que les habitants de la Ville de Genève représentent environ les trois quarts de la clientèle des magasins situés sur le territoire de la commune. Cette proximité se traduit par l'utilisation, en grande majorité, de mode de transport tels que la marche, le vélo ou les transports publics.
Décalage
Sébastien Munafo, directeur de 6t, relève qu'une majorité d'automobilistes se disent par ailleurs prêts à adopter d'autres modes de transport si les alternatives sont attractives. Il constate aussi une tendance des commerçants à surestimer le chiffre d'affaires qu'ils réalisent grâce à des clients venant en voiture.
Flore Teysseire, secrétaire patronale de Genève Commerces, se montre plutôt favorable à une "piétonnisation intelligente". Elle regrette cependant un manque de dialogue entre la Ville de Genève et les commerces sur ce sujet. Elle indique aussi que si la piétonnisation peut profiter à certains commerces, elle peut en pénaliser d'autres.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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