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Genève

Baisse de 12% du prix de l'électricité à Genève en 2025

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Les Services industriels de Genève (SIG) vont baisser leurs tarifs d'électricité de 12% à partir du 1er janvier prochain (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le prix de l'électricité va diminuer de 12% dès l'année prochaine pour les clients des Services industriels de Genève (SIG). Cette baisse a été validée par le Conseil d'Etat, a indiqué mercredi la régie publique.

Le prix du kilowattheure passera de 28,9 à 25,4 centimes au 1er janvier, précisent les SIG dans un communiqué. Un ménage verra ainsi sa facture annuelle allégée d'une centaine de francs en moyenne.

La diminution des tarifs est la conséquence notamment d'une baisse des prix de l'électricité sur les marchés. Les SIG rappellent qu'ils y sont sensibles, car ils doivent s'approvisionner en électricité ailleurs. L'électricité produite à Genève ne couvre que la moitié des besoins des clients régulés que sont les particuliers, les petites entreprises et les grands consommateurs qui ne se fournissent pas sur le marché libre.

Une crise énergétique, aggravée par le déclenchement de la guerre en Ukraine, avait frappé l'Europe voilà deux ans. Le prix du gaz s'était envolé en raison notamment d'une chute des importations de gaz en provenance de Russie, ce qui avait eu pour effet d'augmenter le prix de l'électricité produite par les centrales à gaz européennes. Aujourd'hui, les effets de cette crise "s'estompent", et les prix de l'électricité sont revenus à un niveau plus normal.

Effet limité

Ce retour vers une situation plus habituelle n'a toutefois qu'un effet limité sur les tarifs de 2025, relèvent les SIG. L'entreprise genevoise rappelle que, comme tous les distributeurs, elle répartit ses achats d'électricité sur plusieurs années afin de ne pas trop s'exposer aux fluctuations du marché.

Les SIG ont donc acheté du courant en 2022 et 2023, quand le prix de l'électricité était élevé. C'est une partie de cette électricité acquise chèrement qui sera consommée l'année prochaine. Ainsi, les tarifs 2025 reflètent encore "partiellement la situation tendue d'il y a deux ans".

La baisse de prix est aussi rendue possible par une compensation liée aux tarifs des années précédentes, soulignent les SIG. Comme le prévoit la réglementation, "la différence entre la vente d'électricité et ses coûts d'acquisition est affectée à un fonds de réserve" qui sert à ajuster les tarifs du prochain exercice.

"Une partie de ce fonds, en faveur des clients cette année, sera utilisée pour baisser" les tarifs de l'électricité en 2025, écrivent les SIG. La prochaine baisse s'explique aussi par une diminution de la taxe d'électricité instaurée par la Confédération pour faire face au risque de pénurie et par un recul des tarifs de Swissgrid, l'opérateur national chargé du transport de l'électricité au niveau national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR

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Le personnel de la RTS s'engage dans la campagne contre l'initiative de l'UDC "200 francs, ça suffit!" (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le personnel de la RTS appelle à rejeter l'initiative "200 francs, ça suffit!", qui sera soumise en votation le 8 mars prochain. Dans une prise de position publique, des employés ont défendu jeudi leur mission de service public, mise à mal par ce texte.

Un manifeste contre cette initiative de l'UDC a été diffusé dans la foulée. "Ce manifeste du personnel n'est pas une plainte, mais un appel", a souligné Alexandre Madrigali, président du syndicat des médias SSM Genève. Il dénonce une nouvelle salve contre la SSR.

Quatre employés de la RTS - journalistes, réalisateurs et techniciens - ont fustigé l'initiative, qui selon eux met en péril la mission même de service public. Ils témoignaient anonymement en raison des restrictions imposées par la direction de la RTS pendant la campagne, ont-ils précisé.

L'initiative SSR vise à abaisser la redevance à 200 francs par année, et à exonérer toutes les entreprises. "Si elle passe, c'est la fin de la RTS", a insisté Valérie Perrin, secrétaire régionale du SSM.

Complément d'ici 15h00

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Ville de Genève autorise la musique sur les terrasses à Noël

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De la musique d'ambiance pourra exceptionnellement être diffusée sur les terrasses du centre-ville de Genève les trois samedis de décembre avant Noël (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

De la musique d'ambiance pourra exceptionnellement être diffusée sur les terrasses du centre-ville de Genève pendant la période de l'Avant. La Ville de Genève a donné son feu vert à ce type d'animation pour les trois samedis qui précèdent Noël.

Cette décision répond à la demande de la Société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers de Genève et du Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers, tout en étant soutenue par l'association Genève commerce, a indiqué jeudi le département de la sécurité et des sports. Elle fait suite à une pétition acceptée au printemps par le Conseil municipal.

La mesure vise à dynamiser le centre-ville et à créer une ambiance conviviale et chaleureuse, estiment les associations professionnelles. Le département précise avoir tenu compte de l'expérience positive menée par la Ville de Lausanne en décembre dernier.

Les exploitants qui veulent pouvoir diffuser de la musique sur leur terrasse entre 10h00 et 20h00 pendant les jours autorisés doivent annoncer les dates concernées d'ici au 28 novembre. Le volume sera limité à 75 dB(A) au maximum. La Ville de Genève prévoit, elle aussi, de tirer un bilan de cette expérience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Martin Pfister pris à partie à l'Université de Genève

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Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens, alors qu'il allait s'exprimer sur les accords bilatéraux III. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens. Invité à s'exprimer sur les accords bilatéraux III, il n'a pu reprendre la parole qu'après 25 minutes d'interruption.

Le ministre de la Défense a été hué et sifflé dès qu'il est apparu sur l'estrade pour prendre la parole, à 18h45. En cause: sa décision de maintenir l'achat de drones israéliens. "Pas de collabos dans nos unis", "Israël terroriste, Pfister complice" ou encore "Free Palestine", ont scandé une cinquantaine de personnes dans l'auditoire de 600 places, tout en frappant dans les mains.

M. Pfister a quitté la salle après cinq minutes, tandis que la conseillère d'Etat genevoise Nathalie Fontanet, en charge des Finances, a tenté de discuter avec un groupe de manifestants. A 18h57, des policiers en tenue anti-émeute sont apparus, imposant le silence par leur seule présence. Escortés par des policiers en civil, les manifestants sont peu à peu sortis dans le calme.

Avant la conférence organisée par l'UNIGE et le Comité CH-UE, une quarantaine de personnes s'étaient réunies devant le bâtiment d'UniDufour pour dénoncer "la complicité de la Suisse avec le génocide" à Gaza. D'abord empêchées de rejoindre l'auditoire, elles ont finalement été autorisées entrer. D'autres manifestants, keffieh autour du cou, étaient déjà assis dans la salle.

"Notre ligne est de laisser les gens s'exprimer et poser des questions. La règle est l'écoute, par opposition à l'interruption totale d'un événement", a expliqué le porte-parole de l'alma mater Marco Cattaneo, interrogé par Keystone-ATS. Alors que le conseiller fédéral revenait sur l'estrade sous les applaudissements du public, les manifestants se faisaient entendre à l'extérieur du bâtiment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Université de Genève s'intéresse à la défense de l'Etat de droit

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L'Université de Genève se penche sur la défense de l'Etat de droit, du 10 au 14 novembre, pour sa Semaine des droits humains (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La défense de l'Etat de droit sera au coeur de la Semaine des droits humains de l'Université de Genève (UNIGE) dès lundi. Théâtre participatif, faux procès, colloques et tables rondes offriront un espace de réflexion et de dialogue autour des fondements juridiques et politiques de l'Etat de droit.

L'événement s'ouvrira avec les lauréats du Prix Nobel de la paix 2022. Une représentante de l'ONG biélorusse Viasla témoignera de l'importance de défendre l'Etat de droit "et les sacrifices que cela peut impliquer", en compagnie de la directrice du Centre pour les libertés civiles en Ukraine et du président du conseil d'administration du Centre des droits humains, indique l'UNIGE.

Pierre Haski, président de Reporters sans frontières, présentera son documentaire "L'Amérique en guerre", sur l'histoire militaire de ce pays, suivi d'une table ronde. Plus actuel, le combat des femmes baloutches au Pakistan contre les disparitions forcées sera ensuite abordé.

Théâtre et grand procès

Des conférences sur la désinformation politique, une table ronde sur les violences policières sont aussi au programme. L'Etat de droit devra littéralement se défendre devant un tribunal, lors de son "Grand procès" organisé en partenariat avec la Société de rhétorique genevoise.

Pour donner corps à la thématique, un spectacle de théâtre participatif a été créé spécifiquement pour cette semaine par la troupe Specta(c)tor. "Scènes d'arbitraire ordinaire" permettra au public de réaliser "combien de nombreuses situations pratiques, quotidiennes, engagent le thème de l'Etat de droit".

La semaine se clôturera par une rencontre dédiée à la catastrophe en cours au Soudan, avec des représentants de l'ONG soudanaise Emergency Response Room. Cette "organisation horizontale d'entraide communautaire" constituée dans le pays face à la crise de l'Etat est "un des endroits où l'on s'autorise à penser à un Soudan post-guerre civile", précise l'UNIGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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