Genève
Ville de Genève: budget en déficit de 40,8 millions en 2022
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Le projet de budget 2022 de la Ville de Genève présente un déficit de 40,8 millions de francs, en vue d'un retour à l'équilibre en 2028 dans le cadre de la mise en oeuvre de RFFA. Les mécanismes salariaux ne seront pas appliqués.
Présentant ce projet de budget mercredi, le conseil administratif in corpore s'est défendu d'utiliser les mécanismes salariaux comme une variable d'ajustement. Leur non-application permet une économie de 8,8 millions de francs. "Des choix ont été faits en faveur d'un renforcement de la politique sociale et de la transition écologique. Ce gel n'est pas définitif", a indiqué le grand argentier Alfonso Gomez.
Le projet de budget 2021 prévoyait, lui aussi, une économie de 7,5 millions grâce au blocage des annuités, du treizième salaire progressif et de la prime d'ancienneté des fonctionnaires municipaux et du personnel de la petite enfance. Des prévisions fiscales cantonales plus optimistes avaient ensuite permis de réintroduire ces mécanismes salariaux dans le budget voté par le Conseil municipal.
Petite enfance mieux dotée
Le projet de budget 2022 prévoit des charges nettes de 1,212 milliard et des revenus nets de 1,171 milliard. Les revenus fiscaux devraient augmenter de 11,3 millions, à 868,9 millions. Si les rentrées liées aux personnes physiques augmentent de 17,6 millions, à 615,3 millions, par rapport au budget 2021, celles liées aux personnes morales baissent encore de 5,3 millions, à 132,5 millions, en raison de RFFA.
Avec la création de nouvelles places et l'augmentation de la subvention due à l'application du salaire minimum cantonal, l'enveloppe dévolue à la petite enfance augmente de 5,4 millions. La subvention à l'animation parascolaire double à 4 millions à cause de la hausse des effectifs. La création de 21,4 postes est financée principalement par des réallocations internes.
Autofinancement bas
L'autonomisation du Service d'incendie et de secours (SIS), qui va quitter le giron de la Ville de Genève pour être repris par une nouvelle entité intercommunale en 2022, a un effet quasiment nul sur le budget, a relevé Marie Barbey-Chappuis, magistrate de tutelle du service. "Les développements futurs du SIS seront pris en charge par les communes", a-t-elle précisé.
L'exécutif veut maintenir les investissements à 180 millions, comme en 2021. Sur ce montant, 130 millions sont prévus pour le patrimoine administratif, dont la rénovation de l'ensemble de logements de la Jonction pour répondre à l'urgence climatique, a indiqué Frédérique Perler, en charge des constructions. L'autofinancement s'élève à près de 39%, un taux bien plus bas que celui des années précédentes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le traditionnel cortège du Picoulet a réuni près de 1800 jeunes
A Genève, près de 1800 jeunes, selon la police, ont participé vendredi matin au Picoulet, le traditionnel cortège déguisé de l'Escalade des élèves du secondaire II. Ce défilé musical et festif s'est déroulé au centre-ville dans une ambiance bon enfant.
Un mineur a été interpellé pour usage d'un engin pyrotechnique, a précisé la police genevoise. Aucun autre incident n'a été signalé. Comme chaque année, les batailles de mousse à raser ont ponctué le Picoulet.
Parti du CEC André-Chavanne, le cortège qui a été rejoint par les élèves d'autres établissements, s'est rendu jusqu'aux Bastions en passant par le Pont du Mont-Blanc. Les jeunes, déguisés pour l'occasion, suivaient en dansant des vélos-cargos musicaux. Les automobilistes ont quant à eux dû prendre leur mal en patience.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Davantage de soutien pour la production d'électricité solaire
Les Services industriels de Genève (SIG) vont renforcer dès le 1er janvier 2026 leur soutien pour encourager la production d'électricité solaire. Parmi les trois mesures annoncées: une prime solaire plus importante pour les installations de panneaux photovoltaïques.
Le montant de cette aide à l'investissement, calculé sur la base de l'aide fédérale, est augmenté de 20 à 25% pour les installations inférieures à 30 kWc, indiquent jeudi les SIG dans un communiqué. En vigueur depuis 2021, cette prime solaire est par ailleurs étendue à de plus grandes installations.
Afin de renforcer l'autoconsommation des producteurs, une nouvelle prime est introduite pour l'acquisition de batteries de stockage. Cette aide financière concerne les batteries d'une capacité de stockage inférieure ou égale à 15 kWh. Elle s'élève à 130 francs par kWh.
Rétribution unique
Les SIG veulent aussi maintenir des conditions intéressantes pour les producteurs qui injectent leur électricité solaire dans le réseau. Cette rétribution est encadrée par des dispositions fédérales, précisent les SIG. En Suisse, les distributeurs ont tendance à s'aligner sur le prix du marché, actuellement bas, avec des adaptations tous les trois mois.
La régie publique a opté pour "une certaine sécurité" en proposant un montant de rétribution unique qui ne dépend pas des aléas du marché. Pour 2026, cette rétribution est fixée à 10,96 centimes/kWh. Ce montant est certes en baisse par rapport à 2025 (14,30 centimes/kWh), mais elle est au-dessus de la rémunération moyenne en Suisse (9,6 centimes), soulignent les SIG.
Une enveloppe de 12 milions de francs est prévue sur la période 2026-2029 pour financer l'ensemble de ces mesures. Ce soutien vise à répondre aux ambitions du canton fixées dans le Plan directeur de l'énergie, selon les SIG. Il est prévu de déployer 350 MWc de solaire photovoltaïque dans le canton à l’horizon 2030.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le dispositif genevois est trop complexe, selon la Cour des comptes
A Genève, le dispositif de l'Hospice général destiné aux jeunes adultes à l'aide sociale est trop complexe, a constaté la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi. L'organe de surveillance relève une "forme de ballotage institutionnel" peu encline à mobiliser ces jeunes de 18 à 25 ans en rupture.
"Nous avons une organisation complexe et en partie décentralisée qui fragilise leur prise en charge", a indiqué Fabien Mangilli, le magistrat qui a mené cette mission d'évaluation. Interpellée par la forte hausse du nombre des 18 à 25 ans à l'aide sociale en dix ans, la Cour des comptes a procédé à une auto-saisine afin d'évaluer leur prise en charge. Leur nombre est passé de 2189 en 2015 à 3289 en 2024.
Premier constat de la Cour: de très nombreux intervenants, internes et externes à l'Hopsice général, sont impliqués. Ils agissent de manière isolée, sans réelle coordination. "Les jeunes sont envoyés à droite et à gauche", souligne M. Mangilli. Le suivi s'en trouve fragilisé et les jeunes peinent à créer une relation de confiance avec les travailleurs sociaux.
La Cour des comptes met aussi en évidence le nombre trop élevé de dossiers suivis par les travailleurs sociaux. Avec une moyenne de 100 dossiers par personne, la prise en charge ne peut pas être adéquate. Il manque de temps pour préparer les entretiens avec les jeunes mais aussi pour échanger entre professionnels. Une moyenne de 40 à 60 dossiers par travailleur social est recommandée au niveau suisse.
"Case management"
La Cour des comptes recommande de mettre en place une approche basée sur le "case management", à l'instar de ce qui existe pour l'accompagnement des migrants. Il s'agit de proposer un point d'entrée unique pour les jeunes et de leur attribuer un référent. L'Hospice général travaille actuellement à une réorganisation pour attribuer des ressources supplémentaires au dispositif "Point Jeune", qui compte 115 collaborateurs.
Autre point noir décelé par la Cour des comptes: les locaux des Glacis-de-Rive, où sont accueillis ces jeunes, ne sont pas adaptés. Le centre d'information qui leur est réservé se trouve par exemple en sous-sol. La Cour des comptes recommande de trouver un autre site plus accueillant où toutes les entités qui gravitent autour des 18-25 ans puissent être présentes. L'Hospice général a déjà lancé les recherches.
Les mesures d'insertion proposées aux jeunes adultes ne font pas l'objet d'un suivi, relève aussi la Cour des comptes. Il est ainsi compliqué d'évaluer leur pertinence et leur qualité. Ces mesures, dont le coût s'élève à près de 3,5 millions de francs par année, sont proposées par des prestataires externes. Il manque aussi une liste d'attente centralisée pour accéder à ces mesures.
Neuf mois de mission
Au final, la Cour des comptes a émis cinq recommandations, toutes acceptées par l'Hospice général. Son directeur général, Christophe Girod, a également déploré "une prise en charge morcelée" des jeunes adultes à l'aide sociale. La mise en oeuvre des recommandations est attendue dès juin 2026.
La mission de la Cour des comptes a duré près de neuf mois. L'équipe a notamment procédé à une quarantaine d'entretiens avec des travailleurs sociaux et a également assisté à des réunions entre ces professionnels et des jeunes adultes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Grève et manifestation des employés de la Ville de Genève
Les employés de la Ville de Genève étaient en grève jeudi pour dénoncer les mesures d'économies prévues dans le cadre du projet de budget 2026 qui sera débattu par le délibératif samedi. Ils étaient un millier à manifester en milieu de journée.
Un premier piquet de grève au dépôt du service Voirie-Ville propre à 05h30 a lancé le mouvement. Celui-ci a été suivi dans de nombreux services municipaux, comme les espaces verts, la petite enfance, les bibliothèques, les piscines, les musées, l'unité des marchés ou encore le service social. En cause: une dégradation des conditions de travail et de salaires du personnel.
Appuyés par les syndicats, interprofessionnel de travailleurs (SIT) et des services publics (SSP), les employés exigent l'application intégrale des mécanismes salariaux et l'abandon du gel des postes vacants afin de permettre le bon fonctionnement du service public. Ils demandent aussi d'abandonner les coupes dans les départements et les subventions, notamment des institutions culturelles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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