Rejoignez-nous

Climat

Intempéries: l'armée en soutien dans le Val d'Anniviers

Publié

,

le

Les intempéries ont provoqué d'importants dégâts en Anniviers. Ici les pelleteuses qui travaillaient au bord de la Navizence le 21 juin dernier déjà. (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après une mission de reconnaissance au sol dans le Val d'Anniviers durement touché par les intempéries, l'armée a décidé d'y déployer une dizaine de militaires et des machines. Ils sont déjà à pied d'oeuvre.

Les militaires viennent en soutien pour notamment déblayer la route entre St-Jean et Mission. Lors des intempéries, celle-ci a été recouverte de près d'un mètre cinquante de gravats, indique vendredi à Keystone-ATS le chef engagements et instruction de la division territoriale 1 Jean-Claude Gagliardi.

Ailleurs en Valais, une soixantaine de militaires sont toujours à pied d'oeuvre dans la commune de Conches et une trentaine dans le village de Saas-Grund très durement touché et qui déplore un mort. Les troupes travaillent 24 heures sur 24 selon un tournus établi.

A Sierre, les travaux de pompage des eaux sont terminés, précise Jean-Claude Gagliardi. La cinquantaine de militaires qui avaient été mobilisés sont retournés sur leur base à Bremgarten (AG).

Civilistes de Genève

A Chippis, la centaine de personnes évacuées ont pu rentrer chez elles mardi soir. Mais une trentaine d'habitants de trois bâtiments n'ont toujours pas d'électricité, précise Marc-André Genolet, porte-parole de l'état-major de conduite des villages de St-Léonard, Grône et Chippis.

Vendredi matin, "vingt-cinq astreints à la protection civile de Genève sont venus en renfort, notamment pour nettoyer les maisons impactées par les inondations. Ils sont répartis entre Chippis et Sierre", précise Marc-André Genolet.

Le porte-parole souligne encore que jeudi, des bénévoles sont venus prêter main-forte pour vider des caves. "Un bel élan de solidarité", note-t-il.

Nouvelles coulées

Dans le Haut Val de Bagnes, jeudi vers 17h30, deux coulées successives ont obstrué le pont sous lequel passe le torrent du Fregnoley, indique Antoine Schaller, secrétaire communal adjoint de Val de Bagnes. Les habitants du village de Lourtier, qui pouvaient circuler au compte-gouttes et sous haute surveillance sur la route qui franchit le pont, sont à nouveau isolés; ils sont convoqués à une séance d'information en fin d'après-midi.

Depuis les intempéries, 80 personnes, dont des civilistes, des pompiers, les services communaux, la police et des entreprises privées, travaillent sur le terrain dans le Haut-Val de Bagnes. Une une coulée de lave torrentielle à risque s'était produite mercredi après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières

Publié

le

Plus de 2000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus. (© KEYSTONE/AP/Ashley Landis)

Donald Trump a quitté vendredi Washington pour un déplacement de quelques heures au Texas, Etat du Sud meurtri par des inondations ayant causé la mort d'au moins 120 personnes. Cela au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.

Le président américain et son épouse Melania sont attendus sur place une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.

Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.

Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants.

C'est là que Donald Trump se rend vendredi, pour "être auprès de certaines des super familles" de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant d'embarquer à bord de l'avion présidentiel Air Force One, qualifiant la catastrophe naturelle d'"horrible".

Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.

Obstacles bureaucratiques

La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l'impact des coupes budgétaires, voulues par l'administration Trump, sur les systèmes d'alerte et de secours.

Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s'il avait toujours l'intention de supprimer progressivement l'Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n'était pas le moment d'en parler.

Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu'en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales.

La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l'Etat fédéral "a été rapide et efficace", a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.

Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses.

La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.

Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des "prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu".

"Code rouge"

Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté "autour de 4 ou 5 heures du matin" par des appels aux services de secours.

Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l'envoi d'alertes "code rouge", un message d'urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.

Or d'après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d'attendre, le temps d'obtenir l'autorisation d'un supérieur.

Les alertes "code rouge" auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6h du matin, et le message a mis jusqu'à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.

Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche.

Plus de 2000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes.

La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l'inondation, selon les autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"

Publié

le

Antonin Rousseau, directeur de Festi'neuch, ne peut pas encore articuler de chiffres sur l'ampleur des dégâts, à la suite de l'orage et de l'évacuation du 15 juin. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Antonin Rousseau n'a eu envie à aucun moment de quitter la direction de Festi'neuch, à la suite des moments très difficiles liés à l'orage du 15 juin. Le festival veut gagner en rapidité lors d'une évacuation. L'ampleur des dégâts n'est toujours pas chiffrable.

"Je vais chaque jour un peu mieux. Je me sens d'attaque pour préparer une nouvelle édition", a déclaré à Keystone-ATS Antonin Rousseau, en poste depuis 2001 comme programmateur et depuis 2013 comme directeur. Tant que je ne ressens pas de lassitude, je vais continuer".

L'événement a renforcé la cohésion de l'équipe, même si plusieurs personnes ont souffert d'un état de choc et de sidération. Elles ont pu faire appel aux psychologues et travailleurs sociaux mis à disposition.

La violence du phénomène météorologique, avec des vents à plus de 140 km/h, et la rapidité à laquelle la situation a tourné, "nous a surpris. Nous voulons à l'avenir pouvoir être encore plus rapides dans l'évacuation et la communication", a ajouté Antonin Rousseau. Le but est de rendre le festival encore plus sûr.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Montreux: réfection de paravalanches dans le secteur Verraux-Jaman

Publié

le

Des ouvrages paravalanches dans le secteur Verraux-Jaman vont être renouvelés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/RENE RITLER)

Des travaux de réfection des ouvrages paravalanches dans le secteur Verraux-Jaman vont démarrer la semaine prochaine au-dessus de Montreux (VD). Ce chantier, estimé à 2,3 millions de francs, vise à sécuriser la rivière de la Baye de Montreux et à prévenir les risques de crues torrentielles.

Les travaux concernent notamment la réfection de structures métalliques, filets et claies paravalanches, indique jeudi la commune de Montreux dans un communiqué. Comme le site est inaccessible par la route, le matériel sera acheminé par camion jusqu'au col de Jaman, puis transporté par hélicoptère dans la région du Merdasson.

Ces différents ouvrages ont été endommagés au fil des années par les intempéries. Leur remise en état est devenue "indispensable", poursuit le communiqué. A noter que ce projet bénéficie de subventions cantonales et fédérales couvrant 70% des coûts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Blatten: le bois flottant récolté par l'armée brûlé à l'air libre

Publié

le

La récolte de bois et de déchets sur le lac de Blatten devrait durer tout le mois de juillet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Six semaines après l'éboulement du glacier du Birch au-dessus de Blatten (VS), les travaux de nettoyage du lac qui s'est formé se poursuivent. Le bois récolté par l'armée est brûlé tous les vendredis, en plein air.

"Sur décision de la commune de Blatten, prise après une pesée de tous les intérêts en présence et afin de répondre en priorité aux impératifs de sécurité, le bois flottant récupéré est, à titre exceptionnel, incinérés sur place, avec des mesures appropriées", confirme le Service valaisan de l'environnement (SEN) à Keystone-ATS. Il s'agit notamment d'utiliser un rideau d’eau, d'évacuer les cendres puis de contrôler la qualité de l’air.

"Les abords du lac ne sont pas accessibles aux camions et une évacuation par voie aérienne n’est pas réaliste compte tenu des volumes concernés, des coûts et nuisances que ceci engendrerait", résume le SEN.

Des échantillons sont prélevés chaque jour et analysés pour détecter la présence de métaux lourds et de polluants organiques persistants (dioxines, HAP).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une