Rejoignez-nous

Suisse Romande

Nomination de représentants de l'Etat: vers plus de transparence

Publié

,

le

L'opportunité de l'initiative parlementaire "Revoir la loi sur les participations" était au menu du Grand Conseil valaisan jeudi après-midi. (Archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Grand Conseil valaisan veut plus de transparence dans le processus de nomination de représentants de l'Etat dans certains conseils d'administration notamment. Il a accepté jeudi l'opportunité de débattre d'une initiative parlementaire dans ce sens. Le Conseil d'Etat adhère, mais n'y voit pas d'urgence.

Le Grand Conseil valaisan a jugé opportune l'initiative parlementaire "Revoir la loi sur les participations" portée par la commission de gestion (Cogest). Il a accepté à l'unanimité d'ouvrir ultérieurement le débat.

L'Etat du Valais a des participations dans environ 130 institutions. Parmi la dizaine de participations "importantes" on trouve notamment la Banque cantonale du Valais (BCVs), dont l'Etat détient 70% du capital-actions et dont la rémunération du président du conseil d'administration, 353'000 francs brut pour un mi-temps, était dans le viseur des députés en février dernier.

Mise au concours demandée

La procédure pour nommer un représentant de l'Etat au sein de la BCVs ou d'une petite association "est identique". La Cogest veut y remédier, estimant que pour les participations majeures, "les postes devraient être systématiquement mis au concours de manière publique".

Pour cela, elle propose de modifier la loi sur les participations de l’Etat à des personnes morales et autres entités (LPartEt) en y introduisant deux nouveaux articles. Le premier spécifierait que "le Conseil d'Etat établit une liste des participations importantes, en évaluant les responsabilités et la rémunération liées à celles-ci", le second stipulerait que pour les participations importantes, le Conseil d'Etat définit un profil de compétences, un cahier des charges et met les postes au concours

Plus d'ouverture et d'égalité

La commission des institutions et de la famille (IF) du Grand Conseil a accepté l'opportunité de l'initiative. A l'instar de la Cogest, elle rappelle dans son rapport que le Conseil d'Etat a déjà fait des efforts de transparence (publication des participations sur le site de l'Etat du Valais avec mention des participations importantes et mineures notamment), mais que cela ne suffit pas.

Un avis partagé par les groupes politiques du Grand Conseil qui ont tous soutenu l'opportunité de l'initiative. Selon eux, celle-ci permettrait "plus de transparence" dans les processus de nomination et de rémunérations, "élargirait le cercle des postulants" potentiels ou encore assurerait une présence plus égalitaire, les hommes étant largement majoritaires au sein des représentations de l'Etat.

"Pas le feu à la maison"

S'il ne s'oppose pas à l'opportunité du débat, le Conseil d'Etat n'y voit cependant pas d'urgence: la LPartEt "est jeune, cela ne fait même pas quatre ans que le Grand Conseil l'a adoptée; pour le Conseil d'Etat, il n'y a pas le feu à la maison", a déclaré son président Christophe Darbellay.

L'exécutif entre en matière concernant les participations importantes, soit environ trente postes par année à évaluer et mettre au concours externe. "Nous n'avons pas beaucoup d'influence par exemple sur les rémunérations" notamment "lorsqu'il s'agit d'une branche ou d'un secteur avec un certain nombre de critères qui nous échappent", a-t-il encore indiqué.

L'initiative parlementaire retourne à la commission IF pour examen sur le fond.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vaud

Orbe - Chavornay: les adieux à une ligne historique

Publié

le

Une page se tourne pour l'Orbe - Chavornay (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les habitants d'Orbe et de Chavornay (VD) ont dit au revoir samedi à la ligne historique reliant les deux localités, avant la refonte complète du parcours. Un dernier aller-retour symbolique a été organisé sur ce qui a longtemps été la plus petite ligne à voie normale électrifiée de Suisse.

L'Orbe - Chavornay (OC), ou l'Ottawa-Chicago selon son surnom, reliait les deux localités du Nord vaudois sur 3,965 kilomètres. Elle avait été inaugurée en 1894 et était, à l'époque, la première ligne électrifiée du pays.

Cette ligne, qui obligeait les voyageurs d'Orbe à changer à Chavornay pour rejoindre le réseau CFF, va être complètement modernisée. Avec donc comme objectif principal d'intégrer la cité urbigène et ses 8000 habitants au RER vaudois.

Début 2027

Le chantier a déjà démarré depuis plusieurs semaines et comprend divers aspects, relatifs à la future ligne, aux haltes, mais aussi à la construction d'un pont routier pour assurer le croisement entre le ferroviaire et la route cantonale. L'ensemble du projet est estimé à 100 millions de francs, dont environ 96% sont financés par la Confédération, le solde étant notamment à charge des communes et du Canton.

Durant la durée des travaux, le trafic des voyageurs s'effectuera désormais avec des bus. A la réouverture de la ligne, prévue début 2027, l'exploitation ferroviaire sera assurée par les CFF, et non plus par la société de transports régionaux Travys.

"Nouvelle ambition"

Samedi à Orbe, la population a été invitée à participer aux adieux des rames OC, lesquelles finiront à la casse. "Ce dernier voyage marque la fin d'une époque, mais surtout le début d'une nouvelle ambition: offrir à la région une liaison directe et performante avec le réseau RER Vaud, jusqu'à Renens, sans changement à Chavornay", a relevé le directeur de Travys, David Robert, cité dans un communiqué.

Diverses animations ont été proposées durant la journée. La rame OC a notamment été décorée par plus de 70 dessins d'élèves d'Orbe et Chavornay.

En 2023, près de 320'000 voyageurs ont emprunté la ligne Orbe - Chavornay. A terme, l'objectif consiste à atteindre entre 400'000 et 500'000 personnes. Le trafic marchandises en profitera aussi, à commencer par Nestlé qui dispose d'un important site à Orbe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Fuite de chlore à la piscine d'Etoy: 3 ados hospitalisés

Publié

le

Une cinquantaine de personnes ont dû être évacuées à cause de la fuite de chlore (Photo prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une fuite de chlore survenue vendredi en début de soirée à la piscine du Centre sportif d'Etoy a nécessité l'évacuation d'une cinquantaine de personnes. Intoxiqués, trois adolescents ont dû être hospitalisés, mais leur vie n'est pas en danger, indique la police cantonale samedi.

Les trois adolescents âgés de 15 ans sont toujours en observation à l'hôpital, précise la police dans son communiqué, mais leur pronostic vital n'est pas engagé. La police ignore pour l'heure les raisons de la fuite de chlore, survenue vers 18h45. Le Ministère public a ouvert une enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann

Publié

le

Roger Nordmann a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala (à gauche). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Parti socialiste vaudois a désigné samedi Roger Nordmann comme candidat à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat le 8 mars prochain pour succéder à Rebecca Ruiz. L'ex-conseiller national a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala.

Réunis en Congrès extraordinaires à Epalinges, les 400 délégués du PS Vaud ont voté par 239 voix en faveur de Roger Nordmann, dès le premier tour. Ils l'ont ensuite longuement applaudi.

"En trois ans et demi, la majorité de droite du Conseil d'Etat a entraîné un enchevêtrement de crises, crises financières, institutionnelles et de confiance", a déclaré M. Nordmann devant le congrès. Le Lausannois a notamment critiqué les baisses fiscales, dénonçant "une crise des recettes fabriquée par la droite".

Face à "la redistribution des richesses à l'envers", il a plaidé pour "une politique pour l'intérêt général". Il a aussi vanté sa compréhension des enjeux économiques, financiers et fiscaux. "Bâtir des ponts est ma marque de fabrique pour résoudre les problèmes", a-t-il dit.

Très connu et médiatisé pour son inlassable engagement sur le plan climatique et énergétique, Roger Nordmann avait annoncé en février dernier qu'il démissionnait du Parlement fédéral. Le Lausannois était entré en novembre 2004 à la chambre du peuple à Berne. Il avait affirmé alors aux médias qu'il quittait "provisoirement, c'est sûr" la politique, mais "sans exclure de revenir". Il disait avoir besoin d'une pause et d'être moins exposé.

Il a notamment siégé dans la commission de l'énergie et de l'environnement du Conseil national. Il a également présidé le groupe socialiste de 2015 à 2023, puis été membre de la commission d'enquête parlementaire sur Credit Suisse. Il est souvent loué pour sa capacité à construire des ponts et à bâtir des compromis.

UDC en challenger

Roger Nordmann aura donc la tâche de conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lancent donc personne dans la course.

L'UDC est, elle partante. Elle a été le premier parti à désigner son candidat à cette élection complémentaire, le député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR. Egalement membre de l'Alliance vaudoise, le Centre doit se prononcer mardi soir.

La gauche radicale est aussi dans les starting-blocks. Elle lance la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

Publié

le

Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Ambiance calme, échanges sincères et activités collectives qui nourrissent votre équilibre intérieur. Beau dimanche en famille !

Les Sujets à la Une