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Suisse Romande

Nouveau laboratoire dédié à la gestion de l'eau créé en Valais

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Naissance du nouveau pôle de recherche valaisan sur la gestion de l’eau (image symbolique). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un laboratoire de recherche appliquée spécialisé dans le domaine de la gestion de l'eau a vu le jour en Valais. Doté d'un budget d'environ 2 millions, il est le fruit d'une collaboration entre le pôle d’innovation sur l’eau BlueArk et l’institut Energie et environnement de la HES-SO Valais-Wallis.

Les deux partenaires ont décidé d'unir leurs efforts "afin de faire croître des compétences industrielles dans le domaine de la gestion de l’eau". Ils ont présenté lundi à la presse la convention de 5 ans qui les lie pour la création du STREAM, un laboratoire dédié à la recherche sur les technologies durables dans le domaine de la gestion des eaux, soit Sustainable Technology Research in Aqua Management, de son petit nom anglais.

Face aux pluies diluviennes, laves torrentielles, sécheresses, pollutions, avenir des glaciers, raréfaction de la neige, retours de concessions, pertes réseaux, irrigation des prairies, multi-usage de l’eau, les collectivités doivent pouvoir s'adapter et anticiper, indique François Seppey, directeur de la HES-SO Valais-Wallis. STREAM a été notamment créé pour développer des outils de gestion des eaux qui pourront être utilisés directement sur le terrain.

Pour une utilisation plus efficace

L'un des projets menés au sein de cette nouvelle antenne académique se penche sur l'utilisation de l'eau de la nappe phréatique. Des sondes y ont été installées afin de pouvoir notamment alerter les communes lorsque son niveau est trop bas, explique la responsable opérationnelle du laboratoire, la professeure Emilie Neveu.

Un autre projet, prévu dans le Val de Bagnes et la vallée de la Sionne, a pour tâche d'identifier les impacts de la transition et du changement climatique sur les ressources et usages de l'eau. L'objectif est d'avoir une utilisation plus efficace de l'eau en prenant en compte toutes ses utilisations (tourisme, agriculture, industrie, habitations), ajoute-t-elle.

Le laboratoire accueillera des chercheurs de la HES-SO Valais-Wallis qui "travailleront en interaction directe avec des employés des gestionnaires de réseaux d’eau des communes actionnaires du BlueArk". Mais, une fois les outils développés, ceux-ci pourront être utilisés par toutes les communes qui le souhaitent, souligne Franz Ruppen, chef du département de la mobilité, du territoire et de l'environnement.

Anticiper et prioriser

Le conseiller d'Etat rappelle aussi que la gestion de l'eau "est de la compétence des communes - sauf le Rhône qui appartient au canton". Les communes n'auront aucune obligation d'utiliser le fruit de ces recherches, mais "nombreuses sont celles à être intéressées à travailler ensemble par bassin versant", ajoute-t-il.

Cette nouvelle antenne académique verra le jour dans le Val de Bagnes, commune actionnaire majoritaire de BlueArk et qui a débloqué un crédit supplémentaire de 300'000 francs pour le projet. C'est primordial pour une commune de connaître la quantité d'eau dont elle dispose afin d'anticiper et de décider quelles sont les domaines à prioriser et quand, explique en substance Christophe Maret, président de Val de Bagnes dont la population fluctue fortement selon les saisons.

Dans un premier temps, la priorité sera mise sur la digitalisation et l’amélioration des infrastructures liées à l’eau, l’adaptation par rapport aux changements climatiques et sociétaux, le multi-usage de l’eau, ou encore la mise en ½uvre d’un programme de formation continue pour les gestionnaires de l’eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Projet NBA Europe: "Encore beaucoup de travail", estime la FIBA

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Victor Wembanyama va-t-il rejouer plus souvent à Paris dans le futur avec les Spurs? (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La FIBA a affirmé "qu'octobre 2027" était "un objectif réaliste" pour le lancement du projet NBA Europe. Elle a aussi rappelé qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant d'en voir les contours.

Dans une conférence de presse organisée en visioconférence, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis a aussi rappelé que le rôle de l'instance était "de permettre à chacun de trouver sa place dans cet écosystème".

L'arrivée de la NBA en Europe, via une possible compétition sous l'égide également de la FIBA à l'horizon 2027, intrigue autant qu'elle divise alors que la puissante ligue nord-américaine avait confirmé son intérêt en mars dernier.

En novembre, Paulius Motiejunas, le patron de l'Euroligue - compétition européenne rassemblant cette saison 20 équipes - a notamment qualifié dans la presse italienne le projet de "mauvaise nouvelle".

De son côté, Andreas Zagklis a à nouveau défendu le projet, estimant que "ce qui est en train d'être créé est beaucoup plus compatible avec le modèle sportif européen et les critères de la FIBA que ce que nous avons connu ces dernières années".

Validant "l'objectif réaliste" d'"octobre 2027" pour son lancement, il a ajouté l'importance d'un "événement qui nous permette de tout regrouper sous un même toit".

"Sous un même toit signifie sous le toit de la FIBA, mais cela ne veut pas dire que la FIBA contrôle tout", a-t-il précisé. La Fédération internationale n'oublie pas non plus "son rôle qui est de réunir tout le monde", alors que Zagklis a mentionné "de bons échanges avec l'ECA", la société organisatrice de l'Euroligue.

Il a aussi évoqué "plusieurs autres réunions" en 2026, notamment avec l'ECA. "Nous avons beaucoup de travail à effectuer pour dessiner cette nouvelle compétition", dans laquelle certaines équipes pourraient se qualifier via la Ligue des champions (BCL) mais aussi via un possible "tournoi de qualification" de fin de saison.

Egalement interrogé sur les aspects commerciaux, notamment les sponsors ou les droits TV, le secrétaire général de la FIBA a repoussé ce sujet "entre le début et le milieu de l'année 2026" estimant que la Fédération se concentrait "sur l'élaboration du projet et comment il pourrait avoir du sens pour l'écosystème tout entier".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le Léman Express va relier directement Annemasse à l'aéroport

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La nouvelle ligne L7 du Léman express reliera Annemasse à l'aéroport à partir du 14 décembre, sans passer par Cornavin grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageur. Elle a été inaugurée mardi. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Dès le 14 décembre, la nouvelle ligne L7 du Léman Express reliera Annemasse (F) à l'aéroport international de Genève sans passer par Cornavin, grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs. La ligne sera desservie une fois par jour et par sens.

Ce nouveau trajet réduit de 22 minutes le temps de parcours entre Annemasse et Genève-Aéroport, ont annoncé les CFF par communiqué mardi, jour de l'inauguration de la ligne. La réduction du temps de parcours se fait grâce à l'ouverture du tunnel de Châtelaine au trafic voyageurs, qui permet de ne pas passer par la gare Cornavin. Le tunnel était jusqu'alors utilisé uniquement pour le trafic de marchandises.

La première liaison partira d'Annemasse à 03h56 et la dernière de l'aéroport à 23h54. Elles permettront de prendre le premier vol du matin et d'arriver avec le dernier vol du soir, indique le communiqué.

La nouvelle ligne permettra aussi de soulager le service aux heures de pointe, en passant par les gares d'Annemasse, Chêne-Bourg, Genève-Eaux-Vives, Genève-Champel, Lancy-Bachet et Lancy-Pont-Rouge. Le Léman Express y passera quatre fois depuis Annemasse le matin et cinq fois depuis Lancy-Pont-Rouge le soir.

Parmi ces neuf liaisons, trois seront prolongées jusqu'à Vernier, sans changement et sans passer par Cornavin. Deux trains desserviront Vernier le matin, et un train partira de Vernier jusqu'à Annemasse le soir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Swiss Medical Network change son organisation

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La clinique de Genolier, dans le canton de Vaud, fait partie du Swiss Medical Network (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Swiss Medical Network, principale filiale dédiée à la santé de la société d'investissement Aevis Victoria, réorganise sa direction générale. Elle restructure en outre ses entités régionales, fait-elle savoir mardi.

A compter du 1er janvier, Vincent Michellod, actuel directeur de la clinique Générale-Beaulieu et de la région de Genève, intégrera la direction générale du groupe, informe Swiss Medical Network dans un communiqué.

Il rejoindra Dino Cauzza, directeur général, Pietro Fabrizio, directeur des finances et chef d'exploitation, ainsi qu'Oscar Matzinger, médecin-chef, au sein du comité opérationnel.

Par ailleurs, Esthelle le Gallic de Kerizouët, patronne de Viva Health, l'organisation faîtière qui promeut la mise en place d'un nouveau modèle de soins intégrés dans le Jura Bernois, deviendra membre de la direction générale élargie. Cette décision a été prise "en raison de la priorité nationale accordée aux régions de soins intégrés", est-il souligné.

Pour sa part, le secrétaire général de Swiss Medical Network, Nello Castelli, va quitter le groupe pour prendre la responsabilité des affaires publiques et devenir membre de la direction de Pharmasuisse, l'association suisse des pharmaciens.

Ses tâches seront reprises par Raymond Loretan, en concertation avec la direction, "afin d'assurer la continuité des relations institutionnelles et de la représentation du groupe." Depuis 2013, M. Castelli avait occupé divers postes au sein de la direction de Swiss Medical Network.

Vaud et Genève regroupés

En parallèle, Swiss Medical Network adapte la structure de ses régions, "afin de favoriser la cohérence stratégique et la proximité avec les acteurs locaux", est-il encore indiqué.

Les régions de Vaud et de Genève seront ainsi regroupées au sein d'une nouvelle entité, nommée région "Arc Lémanique". La direction de celle-ci sera confiée à Stanley Hautdidier, actuellement directeur général de la clinique de Genolier et de la région de Vaud.

La clinique Générale-Beaulieu connaîtra également un changement au sein de sa direction. La nomination d'un nouveau directeur sera soumise à l'examen du conseil d'administration de l'entreprise et annoncée prochainement.

Cette restructuration, approuvée par le conseil d'administration de Swiss Medical Network mardi, doit permettre "une meilleure coordination entre les régions, renforcer le pilotage opérationnel et médical et soutenir plus efficacement le développement de projets stratégiques au service des patients et des partenaires de soins".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi

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Seize loups ont perdu la vie en Valais, dont douze louveteaux depuis le 1er octobre dernier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Cinq loups ont été tirés depuis le début du mois de novembre en Valais. Cela porte à 16 le nombre de bêtes tuées depuis le début de la période de régulation proactive des loups en Suisse, le 1er septembre dernier, sur territoire valaisan.

Selon un décompte effectué au 8 décembre figurant sur le site du service valaisan de la chasse, les gardes-chasse et les chasseurs ont abattu seize loups depuis un peu plus de deux mois. Parmi ceux-ci, on dénombre quatre adultes et douze louveteaux. En comparaison, 34 de ces grands prédateurs avaient été abattus en Valais lors de l'ensemble de la régulation proactive des loups de l'année dernière.

Depuis début novembre, trois bêtes, dont deux jeunes loups, ont péri dans la région du Simplon; un adulte a perdu la vie dans le Chablais et un louveteau en a fait de même dans la région de Nendaz.

Une meute en moins mais...

Six des dix meutes installées dans le canton peuvent actuellement être régulées par les services de l'Etat du Valais. Cela peut se faire de deux manières, soit par le prélèvement de l'ensemble de la meute (Simplon, Chablais et Salantin) ou soit par l'abattage des deux tiers des louveteaux nés cette année (Vallon de Réchy, Nendaz-Isérables et Possette-Trient).

Quant à la meute d'Augstbord, la première à s'être formée en Valais après le retour des loups dans les années 1990, elle n'est plus à considérer comme telle actuellement, seuls deux loups adultes vivant dans cette région. "C'est trop pour considérer qu'ils forment une meute", précise Nicolas Bourquin, le chef du service valaisan de la chasse, interrogé par Keystone-ATS.

Pour cet hiver, la meute d'Augstbord ne figure donc pas dans la liste des 41 meutes actuelles signalées en Suisse, selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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