Suisse Romande
Valais: Le PDC s'érode, mais conserve la majorité des présidences
Le PDC s'est érodé en Valais après l'élection dimanche des présidents de quinze communes encore disputées. Il dirige toutefois encore une moitié des exécutifs du canton. Le PLR et l'UDC progressent légèrement, le PS conserve ses acquis.
Douze communes du Valais romand et trois du Haut-Valais sur les 122 que compte le canton attendaient encore leur président(e) dimanche. Parmi elles, Collombey-Muraz, bastion PDC depuis des décennies, où le socialiste Olivier Turin engrange 1268 voix, remportant la mise face à la démocrate-chrétienne Sandra Cottet Parvex qui récolte 1019 voix.
"Olivier Turin est la meilleure personne pour reprendre la commune", réagit la présidente du PS du Valais romand Barbara Lanthemann auprès de Keystone-ATS. Elle y voit un symbole fort dans le Chablais. Elle estime aussi que l'alliance conclue entre le PDC et l'UDC pour porter Sandra Cottet Parvex n'a pas plu aux citoyens.
Le PDC fait les frais des affaires
Après Val de Bagnes et les constructions illicites, le PDC perd une seconde commune empêtrée dans des affaires. Collombey-Muraz était présidée jusqu'ici par l'ancien conseiller Yannick Buttet. "Nous sommes déçus, mais le résultat n'enlève rien aux mérites de notre candidate qui avait en face d'elle un candidat avec une aura cantonale en tant que président du Grand Conseil", a réagi le président du PDC du Valais romand Joachim Rausis.
Au total, le PDC reste le parti qui compte le plus de présidences de communes dans le canton. Mais si dans le Haut-Valais il se maintient avec plus d'une trentaine de sièges sur 63 (en comptant les élus de listes d'alliances), dans le Valais romand il passe de 33 à 29 présidents sur 59 communes.
"Il y a une petite érosion, dans la suite logique du premier tour. C'est un coup de semonce pour le parti et nous devrons serrer les rangs pour les cantonales de l'an prochain", admet Joachim Rausis.
Le PLR dépasse son objectif
Le PLR de son côté passe de 19 présidences à 17 sur les 122 communes du canton. Il dépasse son objectif de 16 affiché avant le scrutin, selon le secrétariat de la formation. Le parti pourrait même en gagner une dix-huitième présidence à Brigue, en ballottage dimanche, mais où son candidat Mathias Bellwald fait la course en tête.
Pour mémoire, le PLR a perdu automatiquement trois présidences après la fusion de Veyras, Venthône et Miège (commune de Noble-Contrée) ainsi que de Charrat et Martigny (commune de Martigny). Toutes les cinq étaient en effet présidées par des libéraux-radicaux.
Avec ces deux fusions plus celle de Bagnes et Vollèges (commune de Val de Bagnes), le canton est passé de 126 à 122 communes, dont 59 dans le Valais romand.
Première socialiste présidente
Le PS se maintient avec quatre présidences (Albinen, Chippis, Evionnaz et Collombey-Muraz). Barbara Lanthemann a vu avec "particulièrement de plaisir" l'élection de la première femme socialiste à la tête d'une commune valaisanne avec la désignation de Valérie Santacroce-Tacchini à Evionnaz.
Quant à l'UDC, il tient pour l'heure les rênes de quatre communes dans le Haut-Valais (Fieschertal, Obergoms, Naters, Saint-Nicolas) et a décroché sa première présidence dans le Valais romand avec Hérémence. Tous ces présidents ont été élus tacitement dans la foulée des communales du 18 octobre.
Enfin, les Verts qui disposent désormais de 13 sièges dans les exécutifs communaux, avaient renoncé à présenter des élus pour la présidence.
Ballottage à Brigue
A Brigue, le scrutin de dimanche a abouti à un ballottage entre les quatre candidats en lice (2 PDC, un PLR, un UDC) pour succéder à l'indépendant Louis Ursprung. Le libéral-radical Mathias Bellwald a une confortable avance avec 2173 voix.
Le candidat UDC Michael Graber indique dimanche sur le site du Walliser Bote qu'avec un résultat aussi clair en faveur du libéral radical, "le peuple a déjà tranché" et qu'un deuxième tour le 29 novembre serait "une perte d'argent, de temps et d'énergie". Seul le candidat PDC Patrick Amoos, second meilleur score à 700 voix du premier, indique "qu'il doit réfléchir à la suite".
Hommes surreprésentés
Du côté des genres, les hommes sont toujours largement surreprésentés, malgré une hausse du nombre d'élues. Au total, lors de la prochaine législature, 18 femmes dirigeront des communes valaisannes, contre douze actuellement.
Vaud
Le plus grand Père Noël du monde illumine les Rochers-de-Naye
Le plus grand Père Noël du monde est apparu mercredi soir sur une paroi des Rochers-de-Naye, au-dessus de Montreux. L'artiste lumière Gerry Hofstetter y a projeté une image du bonhomme rouge à la barbe blanche.
Le Père Noël géant occupait une surface d'environ 700 mètres de long sur 400 mètres de haut. Il était projeté depuis les hauts de Caux sur une paroi rocheuse située à plus de 2'300 mètres de distance, une opération "pas facile à réaliser", a expliqué l'artiste à Keystone-ATS.
Avec l'humidité, les nuages et la lune, la manoeuvre était "délicate". Le "secret d'une telle projection, c'est 80% la météo. Il faut comprendre la météo et être un peu fou pour prendre le risque", a relevé Gerry Hofstetter. Le spécialiste se sert d'un projecteur ultra puissant et a commencé les préparatifs cet été.
Avec cette illumination, l'artiste suisse souhaite faire passer un message : il faut toujours continuer à rêver et rester un peu des enfants. Et espérer, "car la lumière, c'est l'espoir", a-t-il dit.
Maison du Père Noël
Cette projection marque les 20 ans de la Maison du Père Noël aux Rochers-de-Naye, une des animations du marché de Noël de Montreux. L'attraction attire quelque 20'000 personnes chaque année qui se rendent sur place, à plus de 2000 mètres, en train à crémaillère.
Le mythique personnage reçoit chaque année plus de 5000 lettres d'enfants adressées simplement au "Père Noël, Rochers-de-Naye". Quelque 150 m3 de matériel sont nécessaires pour aménager le tunnel qui mène au Père Noël et à son bureau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Neuf rues de la Ville de Genève renommées d'après des femmes
Neuf rues et places de la Ville de Genève vont être renommées d'après des femmes qui ont marqué l'histoire locale. La portion de la rue Jean-Senebier devant le monument aux morts deviendra la place Noëlla-Rouget, d'après la résistante d'origine française décédée en 2020, à 100 ans.
Le Conseil d'Etat a suivi les recommandations de la commission cantonale de nomenclature pour valider les propositions faites par la Ville de Genève, a-t-il annoncé mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il se dit particulièrement attentif à ce que ces changements soient acceptés et exclut désormais les rues pour lesquelles les habitants ont manifesté des oppositions.
La Ville de Genève avait déposé un dossier comportant 16 changements de dénominations, a-t-elle rappelé mercredi. Le gouvernement en a refusé sept, dont celui de rebaptiser la place des Alpes au nom de l'écrivaine et prostituée Grisélidis Réal (1929-2005). Une nouvelle proposition sera faite prochainement la concernant, a fait savoir le département municipal des finances, de l'environnement et du logement.
Cent plaques de rues
Parmi les rues renommées figure la rue de Beaulieu qui devient le chemin Rosette-Wolczak (1928-1943) d'après cette adolescente juive réfugiée à Genève, puis refoulée et morte à Auschwitz. La place Charles-Sturm, où se trouve le Pavillon de la danse, prend le nom de la danseuse Beatriz Consuelo (1932-2013), tandis que le parc dit Harry-Marc s'appellera parc du 14-Juin, date de l'inscription du principe d'égalité dans la Constitution en 1981.
Deux premières volées de dénominations féminines ont eu lieu en 2020 et en 2022, a rappelé le Conseil d'Etat. Ces modifications s'inscrivent dans la continuité du projet "100 Elles*" lancé en 2019 et qui vise à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève deviendra une ville refuge pour écrivains et artistes
La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle rejoindra ainsi la septantaine de villes dans le monde qui s'engagent à offrir un refuge aux écrivains et artistes persécutés dans leur pays.
En tant que membre de l'International Cities of Refuge Network (ICORN), la Ville de Genève accueillera et logera un écrivain menacé à la Maison Rousseau et littérature (MRL) de 2024 à 2026, a-t-elle annoncé mercredi. Cette résidence temporaire de deux ans doit lui permettre de poursuivre son travail en sécurité.
L'objectif est que l'écrivain participe aussi aux activités de la MRL et échange avec la scène littéraire locale et nationale. Le choix de la personne sera fait au premier semestre 2024, a précisé Yannick Richter, porte-parole du Conseil administratif.
Parmi les villes membres de l'ICORN figurent Amsterdam, Barcelone, Berlin, Copehague, Detroit, Helsinki, Paris et Mexico. En Suisse, la Ville de Berne participe à ce réseau depuis 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
A minuit, le budget finalement accepté par le Conseil communal
Il aura fallu attendre les premières minutes de la journée de mercredi pour que le Conseil communal de Lausanne accepte le budget 2024 de la Ville. Alors que la droite souhaitait continuer les débats mercredi soir, le camp rose-vert a réussi à classer le dossier.
Le budget de la Ville de Lausanne a été accepté en pleine nuit. Le Conseil communal a en effet adopté ce projet après minuit, lors d’une session ajoutée au dernier moment.
Peu avant minuit, une proposition du PLR souhaitait reporter et terminer le débat (et le vote final) ce mercredi soir lors d'une séance additionnelle déjà planifiée. Mais la gauche a réussi a ouvrir cette nouvelle session, à 00:01, pour quelques minutes.
Certains élus ont dénoncé une tentative de coup de force de la gauche pour faire voter le budget ce mardi. C'est notamment le cas du conseiller communal UDC Valentin Christe :
Faux, rétorque le conseiller communal socialiste Louis Dana :
Le résultat final était finalement de 52 oui pour 33 non. Soit donc plus que la majorité absolue.
Pour sa part, la conseillère communale Vert'libérale Virginie Cavalli dénonce une situation irresponsable :
Si les Vert's Libéraux ne remettent pas en question la question des investissements, ils dénoncent ici que le déficit est principalement lié à des frais de fonctionnement.
"Un bricolage à minuit"
L'UDC dénonce comme toutes ces dernières années un budget "irresponsable". Et Valentin Christe, lors d'une prise de parole mardi soir, a qualifié la proposition de nouvelle séance nocturne de "bricolage à minuit"
Louis Dana réfute l'ambiance "chaotique" de la fin de séance mardi soir et souligne que le dossier était quasiment clos :
Pour Virginie Cavalli, le camp rose-vert a de plus en plus de peine à justifier des exercices aussi déficitaires.
Cette nouvelle séance a donc dû être ouverte à 00h01, pour se terminer quelques minutes plus tard. Avec les indemnités des conseillers communaux, qui se montent à 80 francs par personne et par séance présente, cela représente plusieurs milliers de francs.
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