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3'500 réfugiés ukrainiens accueillis dans le canton de Vaud

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Le canton de Vaud offre un toit à 3'500 réfugiés ukrainiens. (© KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le canton de Vaud offre un toit à 3'500 réfugiés ukrainiens. Un chiffre basé sur les enregistrements effectués par l’EVAM au premier mai et communiqué en fin de matinée aujourd’hui par les autorités.

Le canton de Vaud offre un toit à 3'500 réfugiés ukrainiens. Un chiffre basé sur les enregistrements effectués par l’EVAM au premier mai et communiqué en fin de matinée aujourd’hui par les autorités. Elles ont tiré un premier bilan du dispositif d’accueil mis en place depuis fin février, depuis la structure d’hébergement ouverte à Gland par l’Établissement vaudois d’accueil des migrants. Car c’est l’EVAM qui chapeaute cet accueil cantonal des réfugiés ukrainiens. Lui qui a vu le nombre de ses bénéficiaires bondir de 63% déjà. Et alors que les projections tablent sur l’accueil de 6'000 réfugiés ukrainiens au total en terres vaudoises, le défi est de taille. Eric Dürst, directeur de l’EVAM.

Eric DürstDirecteur de l'Etablissement vaudois des migrants

Solidarité vaudoise

70% des 3'500 réfugiés ukrainiens qui ont posé leurs valises en terres vaudoises sont, en effet, hébergés par des particuliers désireux d’aider. Un élan de solidarité sans lequel l’EVAM n’aurait pas pu absorber l’afflux.

Eric DürstDirecteur de l'Etablissement vaudois des migrants

Et cet espoir de ne pas avoir à recourir à des abris de protection civile pour accueillir les réfugiés est partagé par le Conseil d’Etat vaudois. Philippe Leuba, ministre de l’économie, de l’innovation et du sport.

Philippe LeubaConseiller d'Etat chargé de l'économie, de l'innovation et du sport

Reste que le dispositif actuel ne sera pas suffisant pour accueillir les futurs réfugiés. Il doit évoluer. Pour ce faire, l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants recherche de nouveaux locaux afin d’ouvrir davantage de centres à travers le canton. Les précisions d’Eric Dürst.

Eric DürstDirecteur de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants

Le Canton se prépare donc pour une crise au long cours. Une idée difficile à accepter pour les réfugiés, à l’image de Olexandra, résidente dans le centre d’accueil de Gland. Ses propos sont traduits par Daria, une bénévole.

OlexandraRéfugiée ukrainienne

Personnel manquant

Outre des locaux, l’EVAM recherche également du personnel supplémentaire à affecter aux missions liées à l’accueil de ces réfugiés ukrainiens. Réfugiés qui sont aussi soutenus par de nombreux bénévoles. L’une d’elle a d’ailleurs fait passer un message aux autorités et à l’EVAM lors de la présentation du bilan. Yulia Lem, est présidente de l’association « United for you », mobilisée notamment dans le centre d’accueil de Gland.

Yulia Lem

Le Conseil d’Etat s’est dit, lui, conscient du problème et confie avoir engagé des discussions avec la Croix-Rouge sur ce thème notamment.

Situation "inédite" dans les écoles

L'afflux de réfugiés entraîne aussi une situation "inédite" dans les écoles, a rapporté la cheffe du Département de la formation, Cesla Amarelle. Un tiers sont des jeunes. Depuis fin février, 723 élèves ont intégré 425 classes de 85 établissements de l'école obligatoire. Au postobligatoire, 42 élèves ont rejoint l'Ecole de l'accueil pour leur permettre d'acquérir les bases du français et trois ont intégré des classes gymnasiales.

Le chiffre de 723 élèves pour l'école obligatoire est "énorme", a fait remarquer Cesla Amarelle. En temps normal, cette dernière accueille un millier de nouveaux élèves par an en raison de la hausse démographique. "Les structures et le nombre d'enseignants en place permettent pour l'instant de faire face", a-t-elle indiqué. L'hébergement privé a pour avantage de répartir les élèves de manière relativement homogène sur le territoire vaudois.

Les réfugiés d'Ukraine sont éligibles au permis S, qui leur permet notamment de travailler. Quelques dizaines ont trouvé un emploi dans la restauration ou l'informatique par exemple, selon Philippe Leuba. Il s'agit d'une population bien formée, au profil intéressant pour l'économie vaudoise, a-t-il relevé. Mais la difficulté à trouver des solutions de garde pour les enfants, la barrière de la langue ou la volonté de retourner au pays sont autant de freins à l'employabilité.

Environ 50 millions de francs ont été budgétés par le canton pour l'accueil des réfugiés d'Ukraine, a rappelé le ministre de l'Economie. Il s'agit d'une "première tranche", qui sera complétée par des financements fédéraux. Une "grande incertitude" plane sur la suite. "Personne ne peut dire ce qui va advenir dans un mois. Nous tentons de gérer une crise aux multiples inconnues."

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

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Le brame du cerf résonne dans les forêts vaudoises

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Un cerf aperçu lors du reportage Crédit : Renaud Rindlisbacher

Depuis mi-septembre et jusqu’au début du mois d’octobre, c’est la période des amours chez les cerfs. Reportage dans le Jura vaudois.

Les quelque 500 cerfs présents sur le massif du Mont-Tendre et dans la zone nord vaudois-Doubs sont en rut. Ils poussent des cris, pour attirer les femelles et ainsi se reproduire. La période du brame du cerf dure jusqu’au mois d’octobre. Nous sommes allés nous balader avec Renaud Rindlisbacher dans le Jura vaudois. En plus de son travail de diacre dans la région de Gland, il est accompagnateur en montagne, photographe animalier et surtout passionné. Il nous raconte sa première rencontre avec le roi de la forêt.

Renaud RindlisbacherDiacre, accompagnateur en montagne et photographe animalier

Mais se balader en forêt peut avoir un impact sur la reproduction des bêtes, il faut donc faire preuve de prudence. Renaud Rindlisbacher

Renaud RindlisbacherDiacre, accompagnateur en montagne et photographe animalier

Pour découvrir ses photos animalières, elles sont disponibles sur renaudrindlisbacher.com

 

 

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Vaud

Coup d'envoi des travaux de la première étape sur sol vaudois

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La 3e correction du Rhône est le plus grand projet de protection contre les crues en Suisse. (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Les travaux sur territoire vaudois de la troisième correction du Rhône (R3) ont débuté. Les autorités ont présenté vendredi à Ollon, dans le Chablais, le projet de réaménagement complet du fleuve entre Lavey et le lac Léman.

"La 3e correction du Rhône est le plus grand chantier fluvial de Suisse et même l'un des plus grands d'Europe", a déclaré le conseiller d'Etat vaudois de l'environnement Vassilis Venizelos. "Il s'agit de protéger des milliers de personnes d'inondations et des dégâts potentiels évalués à 2 milliards de francs tout en donnant un gros coup de pouce à la biodiversité", a-t-il affirmé.

Après 20 ans de planification, ce chantier inédit se déclinera en sept étapes principales, sur 30 km, jusqu'en 2040. Il affectera les deux berges du Rhône, soit les territoires vaudois et valaisans.

Nouvelle digue

La première étape concerne notamment la construction d'une nouvelle digue de 1,5 km (3,5 m de haut et 20 m de large) sur les communes d'Ollon et de Bex, autour de la forêt des Grandes Iles, de l'embouchure de la Gryonne jusqu'au pont de la Moutonnerie à St-Triphon. Elle mesurera 3,5 m de hauteur pour près de 25 m de largeur. Elle a débuté le 4 septembre dernier.

C'est dans ce secteur en particulier que la digue actuelle, vieille de 80 ans, menace de céder en cas de fortes crues, fragilisée par l'érosion. L'objectif consiste à protéger en particulier la zone industrielle d'Aigle, forte de quelque 5500 emplois, contre les inondations.

"Il ne faudrait que cinq heures pour que cette zone, située à moins de 8 km en aval, se retrouve sous deux mètres d'eaux", a expliqué Marianne Gfeller, responsable de la section R3 à la Direction générale de l'environnement du Département de M. Venizelos.

Revitaliser et renaturer

"Ce premier réaménagement permettra aussi d'entamer des travaux de revitalisation et de renaturation du fleuve en favorisant la biodiversité qui l'entoure", a ajouté Mme Gfeller. Quant à la digue actuelle, elle disparaîtra complètement dans quelques années.

Le financement de cette première intervention, entièrement sur sol vaudois et qui s'achèvera en automne 2025, se monte à 20 millions de francs. Il est assuré par la Confédération, les Cantons de Vaud et du Valais, ainsi que les communes concernées. A terme, l'ensemble de la correction du Rhône sur les 30 km du fleuve dans le Chablais, entre Bex et Yvorne, est estimé à 730 millions de francs.

Les six autres étapes concernent notamment l'élargissement de la digue actuelle dans différents secteurs, passant de 60 à 95 m, la construction d'un palier hydroélectrique à Massongex, la revitalisation et la renaturation de plusieurs zones, dont le delta de l'embouchure du Rhône. Elles seront échelonnées de 2024 à 2040.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Animations multiples en octobre au château de Chillon

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Le mois d'octobre sera animé au château de Chillon (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le château de Chillon (VD) va multiplier les rendez-vous avec son public durant le mois d'octobre. Trois événements sont programmés pour "le mois doré des légendes, du frisson et de la créativité", annonce dans un communiqué le château le plus visité de Suisse.

La première manifestation est fixée dimanche à l'occasion de la Journée des châteaux suisses. Les organisateurs promettent notamment des animations de fauconnerie, des visites guidées théâtralisées dans le château et le jardin ainsi que des jeux dédiés au bestiaire médiéval pour les enfants. Le restaurant attenant au château, le café Byron, proposera des recettes médiévales.

Samedi 14 octobre, Chillon sera le théâtre d'une "Nuit de l'épouvante", imaginée pour les familles. Diverses animations nocturnes, spectacles lumineux, contes et jeux de piste sont prévus.

Toujours pour les enfants et adolescents, diverses activités seront organisées durant les vacances d'automne. Il sera notamment possible de s'initier à la danse médiévale. Des ateliers de dorure à la feuille d'or sont aussi proposés, animés par Leah Linh, l'artiste qui expose actuellement au château.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le LEB fêtera ses 150 ans à Echallens

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Le LEB fête cette année son 150e anniversaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Une fête populaire est organisée le samedi 30 septembre à Echallens (VD) pour les 150 ans du LEB. Diverses expositions et animations sont programmées sur la place de la gare et aux ateliers du LEB, où les visiteurs pourront notamment découvrir les métiers du chemin de fer et des anciennes locomotives.

Durant le week-end, douze courses sont aussi planifiées avec une locomotive à vapeur de 1890. Désormais propriété du chemin de fer-musée Blonay-Chamby, cette locomotive transportera les passagers à bord d'une ancienne voiture entre Echallens et Bercher. Une fierté pour Olivier Bronner, directeur du LEB.

Olivier BronnerDirecteur du LEB

Cette journée d'anniversaire aura aussi sa partie officielle, entre 11h00 et 13h00 sur la place de la gare. Responsables du LEB et autorités politiques seront présents, à commencer par la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite, en charge de la mobilité.

L'histoire du LEB remonte aux années 1860 avec les premiers projets de chemins de fer entre la capitale vaudoise et le Gros-de-Vaud. Après diverses études, c'est le 6 juin 1872 que le Canton accorde la concession pour le premier chemin de fer à voie métrique de Suisse (une voie étroite dont l'écartement des rails est d'un mètre).

L'exploitation commerciale est ouverte le 5 novembre 1873 entre Lausanne, Chauderon et Cheseaux. Trois trains circulent alors par jour avec un temps de parcours de 30 minutes.

La compagnie du Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) naît officiellement le 1er janvier 1913 avec l'absorption par le Lausanne-Echallens du Central Vaudois, qui gérait la ligne Echallens-Bercher.

Gare souterraine

Les locomotives à vapeur sont remplacées en 1935 par les premiers trains électriques. Dans les années 60, la ligne se développe et transporte toujours plus de passagers, jusqu'à atteindre le million de voyageurs en une année en 1962. Le trafic marchandises est supprimé en 1970.

La ligne se modernise avec la mise en service des trois premières rames doubles en 1985. Cette croissance amène à l'inauguration du nouvel atelier à Echallens. En 1995, la gare souterraine de Lausanne-Chauderon, qui se trouvait en surface jusqu'ici, est ouverte. Le prolongement de la ligne jusqu'au Flon, ainsi que sa gare, sont inaugurés en 2000.

En 2013, les Transports publics de la région lausannoise (tl) reprennent la gestion opérationnelle du LEB. Les années suivantes, la cadence au quart d'heure jusqu'à Echallens est introduite en 2020. Deux ans après, le tunnel sous l'avenue d'Echallens est inauguré.

Nouveau tunnel

Aujourd'hui, le LEB transporte 3,8 millions de personnes par an. Il dessert onze communes le long de ses 23,6 km de voies ferrées, parsemées de 19 gares et haltes.

Les futurs grands projets sont déjà en planification. On retrouve Olivier Bronner, directeur du LEB.

Olivier BronnerDirecteur du LEB

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

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