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Économie

Canicule: Unia Vaud peint le diable sur la muraille, selon la FVE

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Selon la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE), les entreprises font, dans la mesure du possible, tout ce qu'il faut pour préserver la santé des ouvriers du secteur de la construction (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) relativise les critiques d'Unia Vaud s'agissant des conditions de travail des ouvriers pendant la canicule. Selon elle, le sondage présenté par le syndicat n'est pas représentatif. Il ne contribue pas non plus à valoriser le métier.

Il y a quelques jours, le syndicat Unia Vaud dénonçait un "manque flagrant" de mesures pour protéger les travailleurs des chantiers vaudois durant la canicule. Dans une interview publiée vendredi par 24 heures, le porte-parole de la FVE Nicolas Tripet affirme qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour leurs conditions de travail.

"Les entreprises prennent des mesures. Ces deux dernières semaines, nous leur avons rappelé les bonnes pratiques à maintes reprises, conjointement avec Unia. Il y a aussi eu une distribution de 15'000 tubes de crème solaire", a-t-il déclaré au quotidien.

Selon M.Tripet, l’interpellation d’Unia par voie médiatique s’inscrit dans une stratégie de communication en vue des négociations salariales de cet automne. "Nous trouvons cela navrant, sachant que nous avons normalement une bonne entente et un partenariat social qui fonctionne".

Vocations découragées

"En disant que les conditions de travail sur les chantiers sont déplorables, en peignant le diable sur la muraille, Unia ne valorise pas ces métiers. Nous regrettons que cela décourage les vocations alors que les métiers de la construction manquent cruellement de main-d’½uvre qualifiée".

Et de s'inscrire en faux contre les chiffres avancés par Unia, selon lesquels dans plus de 40% des cas, l’eau potable n’est pas mise à disposition sur les chantiers." Dès lors qu’il y a du ciment, du mortier, de la peinture, etc., il y a forcément de l’eau sur place et elle est potable. Ce pourcentage de 40% montre que le sondage est biaisé".

Diverses mesures

Constat identique de la FVE pour les chiffres du syndicat rapportant que seuls 20% des sondés disent avoir eu une pause de 10 minutes par heure et bénéficié d’un aménagement d’horaire pour éviter les pics de chaleur. "Ce sondage n’est pas représentatif: c’est l’avis de 600 personnes syndiquées sur 30’000 travailleurs sur les chantiers du canton".

Et d'expliquer qu'avant de procéder à un aménagement d’horaire ou de fermer un chantier – le dernier recours – il y a d’abord des mesures organisationnelles et techniques qui sont prises. "On va privilégier les travaux lourds le matin, par exemple".

Le nombre d'entreprises ayant demandé un congé canicule en juillet n'est pas encore connu. Mais "le chiffre issu du sondage d’Unia disant que seulement 8% de chantiers ont été arrêtés ne nous semble pas fiable", a ajouté M.Tripet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

CS: manifestation à Zurich contre une forme d'"arnaque"

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Credit Suisse a distribué des milliards en bonus et en dividendes, critiquent les manifestants. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Après la reprise de Credit Suisse par UBS, plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi soir sur la Paradeplatz à Zurich. Les Jeunes socialistes et d'autres organisations et partis avaient appelé à protester contre une forme d'"arnaque".

Il est scandaleux que la grande banque se soit enrichie pendant des années et que la collectivité doive maintenant payer. L'établissement a distribué des milliards en bonus et en dividendes, relèvent les organisateurs dans l'appel à manifester. Ils dénoncent des "profits privés et des pertes pour l'Etat".

La lutte contre la crise climatique, une prévoyance vieillesse sûre ou l'aide aux personnes en quête de protection sont soi-disant trop chères, mais pas le sauvetage des banques, critique le texte. Durant la manifestation, des slogans comme "brisons le pouvoir des banques et des multinationales!" ont été scandés.

Outre les Jeunes socialistes, le mouvement de la grève du climat, les Jeunes Verts, le PS zurichois, les Verts zurichois et la Liste Alternative avaient appelé à manifester.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière suisse

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Le président du PLR Thierry Burkart veut lui aussi clarifier les responsabilités dans le naufrage de Credit Suisse. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière helvétique après la reprise de Credit Suisse par UBS. Le parti exige que les autorités fédérales interviennent sur les bonus des dirigeants de la banque aux deux voiles en déconfiture.

La reprise de Credit Suisse par UBS n'est pas une transaction purement commerciale, mais un sauvetage public avec une participation du secteur privé via UBS, a estimé lundi le président du PLR Thierry Burkart lors d'un point de presse. Si l'action était nécessaire pour éviter un effet domino, ce qui s'est passé est une "honte pour la Suisse", a-t-il réitéré.

La Suisse a besoin d'une nouvelle stratégie pour sa place financière afin de limiter les risques d'une méga-banque pour l'économie nationale. "Une UBS, avec un total de bilan de 1,5 billion de francs, est trop grande pour la Suisse", prévient le parti. Il exige qu'UBS se sépare des activités suisses rentables du CS ou les gère de manière indépendante sous une autre forme.

Le PLR demande aussi des comptes aux anciens dirigeants de la banque: il invoque l'article 10a de la loi sur les banques pour que les autorités interdisent à Credit Suisse de verser un bonus à ses managers cette année ou réclament le remboursement de bonus aux ex-dirigeants. "La mauvaise gestion flagrante des managers hautement rémunérés est à blâmer pour le sauvetage de Credit Suisse", a justifié le président du parti.

Faille dans la réglementation

Ce qui est problématique, c'est que les mécanismes préparés depuis des années n'ont pas marché, a encore souligné Thierry Burkart. C'est pourquoi le parti veut une remise à plat globale pour permettre aussi de vérifier l'efficacité de la réglementation, s'en prenant en particulier à la responsabilité de l'ancien ministre des finances, Ueli Maurer. "Nous aurions pu réagir plus tôt sur l'un ou l'autre front", a complété M. Burkart.

"L'échec du CS montre que la réglementation existante n'était pas efficace dans le cas d’espèce. Il faut également déterminer si la FINMA a fait son travail. La loi doit être évaluée et, le cas échéant, révisée, revendique le PLR dans un communiqué.

Session extraordinaire

Comme le PS et les Verts, le PLR appelle lui aussi de ses voeux une session extraordinaire du Parlement. Celle-ci devra déterminer la nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique.

Evoquant une situation "tragique" pour les collaborateurs de Credit Suisse dans le monde entier, et en particulier des près de 17'000 en Suisse, le PLR demande "à assurer une sécurité dans la planification pour ces personnes". Il attend que la banque communique rapidement et de manière simple et compréhensible les conséquences de la reprise aussi pour ses clients.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'action UBS rebondit vigoureusement

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Après un début de séance laborieux au lendemain de l'annonce de la reprise forcée du concurrent Credit Suisse en grande difficulté, UBS voyait son action rebondir lundi après-midi. Vers 14h40, le titre du numéro un bancaire suisse s'envolait de 6,02% à 18,14 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Économie

Zone euro: le système bancaire est "résilient"

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En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE. (Photo/EPA/R. WITTEK) (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le système bancaire de la zone euro est "résilient" grâce à une assise financière solide, a assuré lundi la Banque centrale européenne, au lendemain de l'annonce du rachat en urgence de Credit Suisse par UBS, accueilli avec scepticisme par les marchés.

"Le secteur bancaire européen est résilient, avec de solides niveaux de capitaux et de liquidités", a indiqué la BCE dans un communiqué commun avec le Mécanisme européen de résolution bancaire (SRB) et l'Autorité bancaire européenne (EBA) publié lundi.

L'institution s'est "félicitée de l'ensemble des mesures prises par les autorités suisses afin d'assurer la stabilité financière", après l'annonce dimanche du rachat de Credit Suisse par sa rivale UBS.

Elle a toutefois discrètement critiqué la décision de la Suisse de privilégier les actionnaires par rapport aux détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1.

En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE.

"Cette approche a été appliquée de manière cohérente dans le passé et continuera d'orienter les actions de surveillance bancaire de la SRB et de la BCE dans les interventions de crise", a-t-elle ajouté.

"Les Additional Tier 1 sont et resteront une composante essentielle de la structure des banques européennes", a martelé la BCE.

A l'issue d'intenses tractations, UBS a consenti dimanche à racheter pour une bouchée de pain son rival en difficulté Credit Suisse, avec d'importantes garanties du gouvernement de Berne et de liquidités de la BNS, la banque centrale du pays.

Mais ce rachat a fait plonger les titres des actions bancaires lundi matin sur les Bourses européennes, les investisseurs craignant une déstabilisation du système bancaire.

L'opération va en effet faire perdre 16 milliards de francs suisses à des détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1, sur lesquels les autorités suisses ont décidé de faire porter une partie du fardeau financier de l'opération.

Une décision extraordinaire alors que les détenteurs de ces titres arrivent normalement avant les actionnaires dans l'ordre de priorité de remboursement en cas de faillite.

Ces obligations risquées, créées après la crise de 2008, peuvent être suspendue par une banque lorsque sa situation financière se dégrade.

Elles ont rencontré un grand succès ces dernières années en raison de leur rémunération élevée en raison du risque accru, dans un contexte de taux en général morose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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