Vaud
Creux-du-Van: recours d'Helvetia Nostra rejetés
Les mesures adoptées par les cantons de Neuchâtel et de Vaud pour protéger le Creux-du-Van sont suffisantes. Cette décision a été rendue par le Tribunal fédéral. Les recours de la Fondation Helvetia Nostra ont été rejetés. Neuchâtel affiche sa satisfaction.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des dispositions fédérales relatives à l’aménagement du territoire et à la protection de la nature et du paysage. Elles représentent une amélioration significative par rapport à l’état actuel et aux charges qui pèsent sur l'environnement, estime vendredi le Tribunal fédéral (TF) dans un arrêt.
Les mesures prises par les deux cantons limitent l’impact temporel et spatial des activités humaines telles que le tourisme ou l’agriculture sur le cirque rocheux. "Leur efficacité ne repose pas uniquement sur la bonne volonté des visiteurs. Le tourisme et les loisirs sont dans l’intérêt public et les objectifs de conservation n’exigent pas la cessation ou la restriction des visites dans la région", a ajouté le TF.
Neuchâtel a mis en place un plan d'affectation cantonal (PAC) et Vaud une décision de classement de la zone. Helvetia Nostra a estimé que ces mesures étaient insuffisantes. L'organisation de défense de la nature a fait appel sans succès dans les deux cantons et a ensuite porté plainte auprès de la Haute Cour.
Nette amélioration
Le Tribunal fédéral a noté que les deux cantons ont tenu compte des recommandations de l’Office fédéral de l’environnement. La décision de classement et le plan d'affectation cantonal représentent également une nette amélioration.
La Haute Cour ne s’est pas opposée à l’application de la loi par les juridictions cantonales inférieures et à leur mise en balance des intérêts en matière de protection de la nature et du paysage, d’une part, et de tourisme et de loisirs, d’autre part.
Helvetia Nostra reprochait au PAC neuchâtelois, qui recouvre la plus grande partie du site, "son manque d’ambition, au regard notamment de la saturation touristique, qui implique une pression considérablement néfaste sur les milieux naturels". Selon l'organisation environnementale, de nombreuses dérogations restent possibles.
Véritable atout touristique
Helvetia Nostra ne voulait pas mettre sous cloche le site, mais donnait en exemple le parc national des Grisons, qui intègre de nombreuses restrictions au niveau des activités (interdiction des sports d’hiver, du vélo, de la baignade) tout en maintenant une attractivité pour un tourisme durable et raisonnable. Elle regrettait aussi l'autorisation de la chasse dans la zone.
Avec cet arrêt favorable, le Conseil d'Etat neuchâtelois pourra aller de l'avant et renforcer son engagement avec ses partenaires pour une meilleure protection du site, a-t-il indiqué dans un communiqué. Un plan de gestion, qui permettra la concrétisation de mesures de protection et de revitalisation de la nature, ainsi que la mise en oeuvre d’un concept de signalisation, sera élaboré.
Les surfaces à protéger seront interdites d’accès par une signalisation renforcée à proximité du cirque et les points de vue destinés à l’accueil du public seront aménagés. La circulation des VTT sera canalisée et les activités de loisirs mieux cadrées. Une commission intercantonale comprenant des représentants des communes, des cantons et des milieux intéressés sera rapidement constituée, a ajouté le canton.
Le paysage du Creux-du-Van fait partie de l’inventaire fédéral des paysages et monuments naturels d’importance nationale. Il contient des zones répertoriées dans l’inventaire fédéral des prairies sèches et des pâturages d’importance nationale.
Véritable atout touristique, le site d'exception voit défiler plus de 100'000 visiteurs par an. Le cirque avait été pris d'assaut pendant la pandémie de Covid et des mesures de restriction avaient été mises en place.
Lors du semi-confinement, son accès avait été interdit à Pâques 2020 pour éviter les rassemblements. Durant cet été-là, les cantons de Neuchâtel et de Vaud avaient aussi interdit l’accès sur environ la moitié du sentier de la falaise pour favoriser la restauration de la flore, qui souffre du piétinement. (Arrêt 1C_131/202 et 1C_237/2021 du 4.1.2023)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les députés suivent de près le rachat de Credit Suisse
Suite à deux interpellations développées mardi au Grand Conseil vaudois sur l'impact dans le canton de Vaud de la fermeture de Credit Suisse, le gouvernement a fait part de sa préoccupation quant à cette situation. La conseillère d'Etat Isabelle Moret a demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures.
La cheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) s'exprimait suite aux questions posées au nom de l'Alliance vaudoise par l'UDC Yvan Pahud. Le député s'inquiétait de l'impact de la fermeture sur les employés vaudois, du Credit Suisse et d’UBS et sur l'économie, et s'interrogeait d'un éventuel soutien du Conseil d'Etat.
Un questionnement également porté dans une autre interpellation, celle du socialiste Jean Tschopp, sur les conséquences du fiasco de la banque pour le personnel, mais aussi les petits actionnaires, la Caisse de pension de l’Etat de Vaud, le canton, les communes ou encore les institutions culturelles et sportives pour leur contrat de sponsoring.
Isabelle Moret a fait part de la préoccupation du Conseil d'Etat, relevant que dans le canton, Credit Suisse compte 480 collaborateurs et six succursales, UBS 900 employés et quatorze succursales. La ministre a pris le pouls des associations économiques, des banques concernées et d'autres, afin de sonder et sentir la situation.
La conseillère d'Etat a également demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures avant et après la fermeture du Credit Suisse. "Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d'être prêt à agir le moment venu", a-t-elle déclaré.
Il faut cependant agir au niveau suisse et pas seulement vaudois, a-t-elle poursuivi. La Conférence des directeurs cantonaux de l'économie publique plaide pour une task force au niveau national. "Nous avons écrit à la Confédération et demandons des garanties pour les clients privés et les PME", a-t-elle relevé, en amont de la réponse aux deux interpellations.
Lena Vulliamy avec Keystone ATS
Vaud
Crise énergétique: Vaud se prépare à affronter les hivers à venir
L'Etat de Vaud tire un bilan à la fois positif et inquiet de la gestion de crise de l'hiver face au risque de pénurie énergétique. Les mesures prises vont permettre de préparer l'avenir, mais les défis restent nombreux à relever.
Mardi, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a souligné "le haut niveau de préparation" du canton qui, selon lui, s'est montré "exemplaire" dans sa gestion de crise. "En a-t-on trop fait alors que la pénurie a été évitée? Je dirais plutôt que tout ce qui a été mis en place constitue un investissement pour les hivers prochains", a affirmé le ministre en charge de la sécurité.
Il a relevé que le dispositif piloté depuis octobre par l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) allait être levé à la fin mars. Cela ne signifie pas que les travaux en cours seront arrêtés, mais qu'ils se poursuivront dans le cadre du fonctionnement ordinaire de l'administration vaudoise, a-t-il précisé.
Fragilité et dépendance
Cette "poursuite des efforts" est nécessaire sachant que "le risque de pénurie va malheureusement continuer de nous accompagner", a reconnu Vassilis Venizelos. Et de mentionner différentes mesures qui devraient encore être prises, par exemple pour modifier les dispositions légales visant à la résilience énergétique des STEP et hôpitaux.
Car la préparation dans l'urgence pour l'hiver écoulé a fait apparaître "des situations totalement effarantes sur notre fragilité et notre dépendance énergétique", a remarqué Denis Froidevaux, le chef de l'EMCC.
Il a pris en exemple le réseau de téléphonie du pays qui, faute de système de secours, ne permettrait plus à la population d'accéder aux numéros d'urgence en cas de délestage et de contingentement. "Un risque de pénurie est aussi un risque de perdre des vies", a-t-il dit.
Denis Froidevaux a aussi souligné que le canton s'était jusqu'ici préparé à répondre au risque le plus probable (délestage et contingentement), mais pas au plus dangereux (blackout). "Nous ne sommes pas du tout dans le même scénario. Un blackout peut survenir à tout moment. Et cela me préoccupe beaucoup car la probabilité d'occurrence d'un tel événement ne cesse d'augmenter", a-t-il prévenu.
Sensibiliser les PME
Conseillère d'Etat responsable de l'économie, Isabelle Moret a rappelé que "des liens étroits" avaient été noués entre le canton et ses entreprises face au risque énergétique. Des liens qu'il s'agira de maintenir, notamment pour inciter ces sociétés à "intensifier leur transition énergétique".
Pour Isabelle Moret, un "important travail" reste également à mener auprès de certaines PME qui ne sont pas conscientes qu'elles font partie de la catégorie des "grandes consommatrices" d'énergie. Contrairement aux plus grandes entreprises, ces sociétés ne sont pas préparées à affronter un éventuel contingentement ou délestage, a-t-elle estimé.
Et de souligner également qu'en cas de contingentement ou de délestage, il faut que les services essentiels de l’Etat puisse fonctionner. Dans ce cadre, le canton a défini plus d’une trentaine de lieux clés et les as assurés en cas de pénurie.
Communes sollicitées
Egalement en charge des bâtiments du canton, Isabelle Moret a indiqué que des économies moyennes d'environ 5% sur l'électricité avaient pu être obtenues durant l'hiver grâce à différentes mesures. Pour le chauffage, la baisse se monte à 30%, dont un tiers serait imputable à des changements de pratique et deux tiers à la météo clémente des derniers mois.
Parmi les autres actions entreprises cet hiver, les représentants du canton ont salué le rôle des communes, notamment pour l'instauration de points de rencontre d'urgence (PRU). Denis Froidevaux a reconnu que cette mesure avait, parfois, provoqué un certain mécontentement dans les communes, mais que "la majorité avait joué le jeu". Désormais, l'entier de la population vaudoise est couvert par les 300 PRU répartis sur le territoire cantonal.
Lausanne
Vente régulée de cannabis: feu vert au projet lausannois
Le projet lausannois de vente régulée de cannabis se concrétise. Intitulé Cann-L, l'essai pilote a reçu l'autorisation de l’Office fédéral de la santé publique, rejoignant ainsi les projets déjà validés à Bâle et Zurich.
Feu vert pour le projet-pilote Cann-L. Lausanne peut aller de l’avant sur son dossier de vente régulée du cannabis. Elle a obtenu l’aval de l’Office fédéral de la santé publique. L’annonce a été faite ce mardi. Il s’agit maintenant pour la Ville de trouver un local de vente unique et former des vendeurs, mais aussi recruter des participants. Et Lausanne ne devrait pas avoir de mal à réunir un panel. Emilie Moeschler, municipale chargée de la cohésion sociale.
Lausanne et son partenaire Addiction Suisse, qui se chargera du volet scientifique, veulent réunir environ 1'200 personnes de plus de 18 ans et résidant à Lausanne.
Production secrète
Avec ce feu vert de l’OFSP, Lausanne espère lancer le projet-pilote cet été. Il pourra donc commencer à produire son cannabis bio et local d’ici quelques jours. Les autorités craignent-elle que des Vaudois se lancent dans une chasse pour voler la récolte ? La réponse d’Emilie Moeschler, municipale chargée de la cohésion sociale.
Les personnes souhaitant intégrer ce projet-pilote peuvent trouver tous les renseignements quant à leur éligibilité sur cann-l.ch.
Projets complémentaires
Des projets similaires ont été lancés à Bâle et Zurich. A Bâle, l'étude sur la distribution réglementée de cannabis a démarré fin janvier dans des pharmacies. Elle réunit 374 participants. Quant au projet zurichois, prévu pour la mi-août, il prévoit la vente de cannabis dans 21 points de vente, soit des pharmacies, des clubs sociaux et un centre d'information sur les drogues.
L'approche de Cann-L est complémentaire à celles de Bâle et de Zurich. "L'ensemble de ces projets nourriront les réflexions sur l'évolution de la législation fédérale dans le domaine du cannabis", indique encore la Ville de Lausanne. D'autres essais ailleurs en Suisse pourraient s'ajouter à cette liste, notamment à Vernier dans le canton de Genève.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Vaud
Immeuble en feu à Bex
Un incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi et mardi à Bex, peu avant deux heures du matin. A l'arrivée des secours, les habitants avaient déjà tous pu évacuer le bâtiment. Aucun blessé n'est à signaler, hormis une personne légèrement incommodée par la fumée.
Un des appartements situés au rez-de chaussée a été entièrement ravagé par les flammes. Durant les opérations, les locataires ont été pris en charge par la commune et la plupart ont été relogés chez des proches, précise la police vaudoise dans un communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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