Vaud
Démarrage sous tension du chantier des éoliennes de Sainte-Croix
Pneus crevés, injures, blocage: le chantier du premier parc éolien vaudois à Sainte-Croix a démarré la semaine dernière dans un contexte tendu. Romande Energie et les entreprises mandatées ont décidé de déposer des plaintes pénales.
Le chantier, momentanément stoppé, va reprendre prochainement, a indiqué mardi à Keystone-ATS David Sohrabian, chargé de communication de Romande Energie, confirmant les informations de plusieurs médias. D'ici 2023, il est prévu d'implanter six éoliennes sur deux sites, à La Gittaz-Dessus et au Mont-des-Cerfs.
Le lancement des travaux préparatoires, mercredi dernier, est intervenu après une longue saga judiciaire. En mars, le Tribunal fédéral a validé un projet, qui était contesté depuis plus de vingt ans par des opposants qui dénoncent ses atteintes au paysage.
Tensions vives
L'arrivée des pelleteuses a ravivé les tensions. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des inconnus s'en sont pris à des machines de chantier: ils ont crevé les pneus de plusieurs tracteurs et ont coupé une conduite hydraulique de pelles rétro.
"Heureusement, nos équipes ont vérifié leur machine avant leur utilisation. Nous avons frôlé une pollution environnementale potentiellement grave qui aurait pu être causée par la section des tuyaux hydrauliques en répandant de l'huile dans le sol", a expliqué le porte-parole.
Jeudi soir, les ingénieurs et experts du projet ont subi des insultes et des menaces à l'issue d'une séance d'information à la population. Certains opposants ont tenté de les empêcher de sortir du centre sportif et de repartir en voiture. Les pneus de deux véhicules de Romande Energie ont été dégonflés, relate l'entreprise.
Michel Bühler sur le chantier
Dans l'après-midi, Michel Bühler avait pénétré dans le chantier et bloqué "très calmement" pendant une heure les activités d'une tractopelle et d'un camion. Le chanteur romand, qui habite Sainte-Croix, est un opposant de longue date au parc éolien.
"Nous avons toujours agi pacifiquement et allons continuer à le faire. Mais je comprends que des gens pètent les plombs. Ils ont raclé la terre et abattu des dizaines de sapins plus que centenaires. Pour moi, la violence est du côté de Romande Energie: qui sème le vent récolte la tempête", a-t-il fait valoir.
Michel Bühler met en cause l'arrêt du Tribunal fédéral de mars, qui affirme que la production d'énergie éolienne peut répondre en tout temps aux besoins du marché. "Ce qui n'est pas possible quand il n'y a pas de vent. Cette phrase est un non-sens, et c'est extrêmement dangereux quand la plus haute Cour se base sur des non-sens".
Plaintes pénales
Romande Energie, pour sa part, "regrette infiniment que des activistes s'en prennent directement aux équipes sur place qui ne font que leur travail". Elle a déclenché une cellule de crise en interne pour soutenir ces équipes et "mettre en place les mesures de sécurité nécessaires à la poursuite des travaux".
Le producteur et distributeur d'électricité va déposer une plainte pénale, tout comme les entreprises mandataires et les collaborateurs touchés personnellement par ces incidents. Le chantier sera placé sous surveillance 24h/24. Et la police cantonale s'est engagée à mener des rondes régulières de jour comme de nuit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Lausanne: des TL 100% électriques en 2030
Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.
A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.
A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.
Nombreux défis
Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".
Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.
Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.
Moins de bruit et de pollution
Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".
Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues
La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.
La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.
Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.
Renforts en vue
La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.
Lausanne
Plan directeur cantonal: enquête pour sonder les envies des Vaudois
Via un sondage mené par l'Etat de Vaud, 6205 personnes ont donné leur avis sur le territoire vaudois à l'horizon 2050. Leurs réponses seront analysées en vue de la révision complète du Plan directeur cantonal vaudois (PDCn).
Ce vaste chantier comprend plusieurs étapes participatives sous le thème "C'est quoi le plan ?". La première s'est déroulée l'automne dernier sous la forme d'un questionnaire disponible en ligne, dont les résultats ont été publiés lundi.
Plusieurs questions à choix multiples ou ouvertes étaient soumises aux participants. Par exemple, à la question "Demain, j'aimerais vivre dans...", la majorité des personnes sondées (34%) ont répondu "dans une localité calme, proche d'une ville et facilement accessible". A l'opposé, d'autres préfèrent "une ville active qui vibre 24h sur 24" (7%) ou "un territoire sauvage" (6%).
Pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire vaudois en 2050, les participants ont majoritairement utilisé l'adjectif "vert" (cité 632 fois), devant "naturel" (471) et "agréable" (390).
Les différents résultats de cette enquête constitueront "une des bases sur lesquelles s'appuieront les réflexions menées lors de la suite de la démarche participative" au PDCn, relève l'Etat de Vaud dans son communiqué. Sa prochaine étape réunira les acteurs du terrain: les communes, les structures d'agglomération et les associations économiques régionales. Une première série de huit ateliers se déroulera entre le 28 octobre et le 29 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: la Semaine olympique revient avec 40 activités
La 43ème édition de la Semaine olympique aura lieu du 13 au 17 octobre à Lausanne, notamment au Musée olympique. A cette occasion plus de 40 activités sportives et culturelles sont proposées gratuitement aux enfants de 6 à 15 ans.
"Pour cette édition, plus de 25 sports - disciplines emblématiques des Jeux olympiques ou sports émergents - encadrés par des monitrices et des moniteurs expérimentés peuvent être testés", annoncent les organisateurs lundi dans un communiqué. Des ateliers de médiations proposeront, en outre, de découvrir le journalisme sportif, la photographie sportive ou encore la nutrition des athlètes.
Des initiations au korfball ou au disc golf figurent parmi les nouveautés au programme cette année. Chaque journée proposera un thème spécial ainsi que des invités d'honneur. Le lundi donnera un coup de projecteur au basketball, le mardi à la gymnastique et le jeudi au football féminin.
Les activités sont gratuites. Une inscription est toutefois nécessaire. A noter que plusieurs activités seront ouvertes à toutes et à tous sans inscription. Les parents seront aussi invités à essayer toutes les disciplines avec leurs enfants, le dimanche 13 octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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