Vaud
Des députés vaudois demandent le retour d’une famille expulsée
Aux côtés du Collectif Droit de rester, cinq députés vaudois se disent choqués par le renvoi forcé d'une famille yézidie en Géorgie le 16 avril dernier. Ils demandent au Conseil d'Etat d'entreprendre des démarches pour faire revenir les parents et leurs trois enfants à Leysin, où ils vivaient depuis 6 ans.
Des députés vaudois montent au créneau contre le renvoi forcé en Géorgie d’une famille yézidie, déboutée de l’asile. Les parents et les trois enfants – nés en Suisse, scolarisés, âgés de 3, 5 et 7 ans – ont été forcés de monter dans un avion au matin du 16 avril dernier. Les parents avaient fui la Géorgie en 2011 après que la femme a été battue parce que son beau-frère - réfugié politique en Suisse - a épousé une femme yézidie d’une autre caste. Elle avait dans cette agression perdu l’enfant qu’elle portait depuis 8 mois. Mais leur demande d'asile politique en Suisse a malgré tout été refusée. Le député d’Ensemble à Gauche, Jean-Michel Dolivo dénonce une situation de renvoi inacceptable :
Selon le député, au moment du renvoi, la mère a été attachée sur une chaise roulante, un masque sur la tête. Le père a fait une tentative de suicide, se tailladant gravement les avant-bras. Le tout, sous les yeux des enfants.
Un contexte médical qui interpelle
Le cas de cette famille de Leysin fait notamment réagir pour les retombées médicales qu’il implique. Les médecins de la famille avaient en effet attesté de la fragilité psychique des parents face à un retour dans un pays où ils sont menacés. Le plus grand des enfants est par ailleurs atteint d’un trouble du spectre autistique. Pour le député socialiste Alexandre Démétriadès, co-signataire avec Jean-Michel Dolivo d’une interpellation au Grand Conseil, ce renvoi ne respecte pas la loi vaudoise :
En outre, pour Alexandre Démétriadès, l’intérêt prépondérant de l’enfant a été oublié dans cette décision de renvoi :
Dans cette interpellation, les députés Jean-Michel Dolivo et Alexandre Démétriadès demandent au Conseil d’Etat de justifier la décision de renvoi forcé de cette famille, notamment au regard de leurs problèmes de santé. Le Conseil d’Etat a trois mois pour répondre. Deux questions orales de Jean-Michel Dolivo sur ce même sujet seront par ailleurs traitées ce mardi au Grand Conseil. L’une concerne l’usage de moyens coercitifs lors des renvois forcés. L’autre, les conséquences pour un enfant autiste, né et scolarisé en Suisse d’être renvoyé dans un pays, la Georgie, qu’il ne connait pas et dont il ne parle pas la langue.
Une pétition pour que la famille revienne en Suisse
Pour sa part, le Collectif Droit de rester a demandé au Conseil d'Etat et au médecin cantonal pourquoi les certificats médicaux ne sont pas pris en considération lors de renvois, a rapporté Graziella de Coulon, membre du Collectif, lors d'une conférence de presse. En outre, elle espère que ce cas permettra de faire réagir le politique :
Et si le cas de la famille de Leysin est mis en avant ces jours, il n'est pas le seul précise Graziella de Coulon :
Le propriétaire de l’appartement où logeait la famille yézidie depuis 6 ans, qui a assisté aux faits, exprime pour sa part sa consternation face au renvoi « d'une famille bien intégrée à Leysin et devenue amie ». Les nouvelles de Géorgie ne sont pas bonnes, selon ses dires. Il rapporte que six institutions ont notamment refusé la prise en charge de l'enfant autiste parce qu’il ne parle pas géorgien. Il a lancé une pétition qui a réuni pour l'heure plus de 1000 signatures. Elle demande au Grand Conseil et au gouvernement d'entreprendre les démarches pour le retour de cette famille.
Lausanne
Mort de Mike: manifestation à Lausanne à quelques jours du procès
Entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Lausanne, à quelques jours du procès des six policiers impliqués dans l'intervention qui a coûté la vie à Mike Ben Peter en février 2018. Les manifestants ont réclamé la "justice pour Mike."
C'est le collectif lausannois Kiboko, créé après la mort du Nigérian, qui a initié ce nouveau rassemblement aux côtés de plusieurs autres organisations. "Notre rôle est de continuer de dénoncer les violences policières et raciales, ainsi que le silence voire le soutien des autorités", a déclaré Sasha, l'une des membres du collectif, interrogée par Keystone-ATS. La manifestation se voulait aussi "commémorative" afin de "garder en mémoire qui était Mike", a-t-elle ajouté.
Parti sous le soleil de la Riponne, le cortège a dû ensuite affronter une pluie battante lors de son circuit au centre-ville. Si plusieurs personnes ont préféré renoncer et se mettre à l'abri, la majeure partie a tenu jusqu'au bout. Plusieurs discours ont été prononcés au fil du parcours, principalement pour conspuer la police et "son racisme meurtrier".
Les manifestants se sont notamment arrêtés plusieurs minutes devant l'hôtel de police, rue St-Martin, pour siffler et crier des slogans hostiles aux forces de l'ordre. Aucun débordement n'a toutefois été constaté.
Trois jours d'audience
Très attendu, le procès des six policiers est programmé du 12 au 14 juin à la salle d'audience cantonale de Renens. Tandis que leurs avocats plaideront l'acquittement, le Ministère public a retenu l'homicide par négligence.
Pour l'avocat de la famille de la victime, c'est l'homicide par dol éventuel qui doit s'appliquer. Autrement dit: le comportement des policiers rendait possible une issue fatale pour la victime, et ils s'en seraient accommodés.
L'acte d'accusation fait le récit d'une arrestation musclée le 28 février 2018, à proximité de la gare de Lausanne, lors d'un contrôle antidrogue. Mike Ben Peter, qui avait caché des boulettes de cocaïne dans sa bouche, s'était débattu face aux forces de l'ordre. Pour le contenir, les policiers l'avaient frappé et usé d'un spray au poivre, avant de l'immobiliser sur le ventre et de le menotter. Il était décédé d'un arrêt cardiaque.
"Restituer" le procès
Pour le collectif Kiboko, il est "stupéfiant" de parler d'homicide par négligence, ce qui revient à "nier la brutalité intentionnellement infligée à Mike". Samedi encore lors de la manifestation, les différents discours ont dénoncé "un passage à tabac", "une expédition raciste" ou encore "une authentique ratonnade".
Le collectif et ses soutiens ont prévu de se rendre au tribunal lors du procès, "avant tout pour soutenir la famille", a indiqué sa militante Sasha. Une "permanence" sera aussi installée au centre-ville de Lausanne, où chaque journée d'audience fera l'objet d'une "restitution" afin d'assurer "une transparence maximale" à ce procès, a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un label culturel pour Pully
Un label "Pully Culture" a été créé pour mettre en valeur la richesse culturelle de la ville vaudoise. Une journée "Pully Culture", pour la première fois organisée samedi, se déroulera également chaque année.
Pully compte cinq institutions culturelles: le Musée d'Art, l'ArchéoLab, L'Octogone, le Café-Théâtre de la Voirie et la Bibliothèque. Et une sixième va s'ajouter cette année avec l'ouverture de l'espace muséal consacré à l'écrivain C.F. Ramuz.
"Le logo Pully Culture et l'identité visuelle dédiée se trouveront désormais sur les supports de communication de ces entités. Il témoigne d'un engagement de la part de la Municipalité pour défendre et renforcer la culture à Pully", écrit celle-ci dans son communiqué.
Parallèlement, un événement annuel gratuit sera désormais proposé. La première édition samedi se décline entre balades culturelles, expositions, spectacles, performances, ateliers jeune public et visites guidées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le cinéma documentaire va à la rencontre de la Suisse
Le cinéma documentaire à l'honneur durant une semaine à travers toute la Suisse. Le public a rendez-vous pour 200 séances dans une centaine de lieux partenaires. Vaud y est bien représenté.
Un nouveau rendez-vous dédié au genre du cinéma documentaire voit le jour en Suisse. Lancé par l’association Ciné-Doc, La Semaine du Documentaire va proposer plus de 200 séances, dans une centaine de lieux partenaires. Séances, rencontres avec des cinéastes, projections dans des lieux insolites, films suisses ou étrangers, il y en aura pour tous les goûts.
Le Festival propose de donner une seconde vie aux documentaires, certains ayant déjà eu des passages en salles ou en festival :
Parmi le catalogue de documentaires proposés, une partie a été sélectionnée par Ciné-Doc, alors que d’autres films ont été choisis par les lieux participants directement.
A travers le territoire vaudois
Parmi la centaine de lieux partenaires, le Canton de Vaud est largement représenté : Lausanne, Echallens, Payerne, Yverdon-les-Bains, Oron, Vevey, Bex, ou encore Burtigny, de nombreuses communes auront leurs projections. Cet engouement ravit le fondateur et responsable de Ciné-Doc :
L’engouement des lieux partenaires ainsi que des spectateurs enchante les organisateurs. Cela prouve la valeur du cinéma documentaire. Un style, primé récemment dans deux prestigieux festival européen.
Le fondateur et responsable de Ciné-Doc nous livre un de ses choix de films à découvrir dans le cadre de la Semaine du Documentaire :
Cette première édition de Let's Doc : la Semaine du Documentaire démarre ce 3 juin et se déroule jusqu'au 11 juin. Toutes les informations et les films projetés sont à retrouver sur le site de la manifestation.
Économie
La place de la Gare de Lausanne attend les boulistes
En attendant la reprise des travaux à la gare de Lausanne, la Municipalité s'applique à rouvrir les espaces du chantier au public, dans le cadre d'un programme baptisé Entracte. Après avoir hébergé une patinoire cet hiver et le festival BDFIL au mois de mai, la place de la Gare accueillera cet été un "terrain de gravier" ainsi que des spectacles ponctuels, a fait savoir la Ville de Lausanne vendredi dans un communiqué.
Ce terrain sera "idéal pour des parties de pétanque entre amies et amis ou en famille", a pointé dans le communiqué Natacha Litzistorf, conseillère municipale à la tête de la Direction du logement, de l’environnement et de l’architecture. Par ailleurs un "pavillon climatique" offrira un "îlot de fraîcheur" aux promeneurs sur la place dite des Saugettes, au sud de la gare.
Quatre manifestations, parmi lesquelles la Fête de la Musique, ainsi que des spectacles d'humour et d'improvisation, sont prévues cet été sur la place de la Gare. La liste pourrait s'allonger puisque, comme le précise la Municipalité, "ces derniers mois, l’unité Pôle Gare de la Ville a reçu plusieurs demandes de projets (plus de 30 !), actuellement à l’étude, qui laissent présager une rentrée sous les meilleurs auspices!"
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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