Vaud
Des eaux de très bonne qualité pour barboter dans le Léman
Les eaux du Léman sont propices à la baignade: sur les 120 plages dont l'eau est régulièrement analysée par la CIPEL, seules deux peuvent présenter des risques de pollution momentanée.
L'une de ces plages se situe en Savoie, à Anthy-sur-Léman. L'autre est celle de la Pointe à la Bise, à Collonge-Bellerive. Cette plage genevoise se trouve proche de la réserve naturelle du même nom qui connaît une forte concentration d'oiseaux d'eau, ce qui entraîne un apport souvent élevé de bactéries fécales, explique mardi la CIPEL.
La Commission internationale pour la protection des eaux du Léman rappelle que la qualité sanitaire des eaux de 120 plages est régulièrement analysée. A l'approche de la saison estivale, 118 plages (92,5%) présentent des eaux d'excellente qualité et sept des eaux de bonne qualité (dont Dorigny, près de Lausanne).
La carte des plages 2023 est disponible sur le site internet de la CIPEL. Elle sera également distribuée dans les offices du tourisme et autres centres d'accueil du public.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le canton de Vaud a besoin de nouveaux gymnases
Le gouvernement vaudois prévoit la construction de trois nouveaux gymnases d'ici 2040, en plus des trois projets déjà en cours à Crissier, Aigle et Echallens. Trois régions ont été retenues: la Côte, le Nord vaudois et la région lausannoise.
La localisation précise des futurs établissements n'est pas encore connue. "Nous avons plusieurs solutions, mais il est trop tôt pour en dire davantage", a relevé le conseiller d'Etat Frédéric Borloz.
Le ministre de l'éducation était présent lundi au gymnase d'Yverdon pour présenter avec sa collègue Isabelle Moret, en charge des bâtiments de l'Etat, la stratégie 2040 du Conseil d'Etat sur les lieux de formation du postobligatoire.
Ce besoin de nouveaux locaux s'explique par l'évolution démographique, l'attrait et le prolongement des études gymnasiales. On rappellera en effet que la maturité se fera à l'avenir en quatre ans au lieu de trois jusqu'ici.
Le canton compte aujourd'hui 14 gymnases. Crissier ouvrira pour la rentrée scolaire 2025, Aigle et Echallens devraient suivre en 2027. Avec encore trois nouveaux gymnases, mais aussi deux fermetures prévues à Lausanne (Provence et Sévelin), le nombre de sites devrait atteindre 18 à l'horizon 2040.
"Il s'agit bien d'une planification, la première que nous faisons à si long terme. Elle pourrait être modifiée et réajustée au cours des années à venir", a précisé Frédéric Borloz.
Travaux et déménagements
Outre ces nouvelles constructions, divers travaux de rénovation et d'extension sont programmés. Les gymnases lausannois de la Cité et du Bugnon (site de l'Ours) devront notamment subir d'importants travaux, ce qui entraînera leur fermeture durant plusieurs années.
Les étudiants de la Cité seront temporairement relocalisés au gymnase d'Echallens, ceux du Bugnon sur le nouveau site prévu dans la région lausannoise vers 2040.
A plus court terme, une extension est prévue au gymnase de Bussigny. Sa capacité sera augmentée de 800 à 1200 élèves dès la rentrée 2026 et une nouvelle salle de sport sera construite.
Le total de 1200 élèves constitue justement "la grandeur idéale" d'une école du postobligatoire. "C'est la taille que l'on vise", a affirmé Frédéric Borloz. Le nombre d'étudiants par classe reste, lui, fixé à un maximum de 24 personnes.
Ecoles professionnelles
Le canton de Vaud a aussi besoin de plus de places dans ses écoles professionnelles, même si les besoins sont moindres que pour les gymnases, a poursuivi Frédéric Borloz. Il a mentionné plusieurs projets de nouvelles constructions, à l'image de l'Ecole professionnelle de Payerne, de l'Ecole professionnelle sociale d'Yverdon ou du Centre d'orientation et de formation professionnelles à Lausanne.
Des écoles existantes devront aussi être agrandies, à l'instar des Ecoles professionnelles de Montreux et Lausanne, de l'Ecole technique de la Vallée de Joux ou de l'Ecole supérieure de la santé à Lausanne.
Pour répondre aux exigences en matière de sport, le Conseil d'Etat prévoit aussi divers travaux, comme par exemple la création d'un complexe sportif à Lausanne qui pourrait servir à quatre écoles (EPCL, Eracom, EPSIC et ES Santé).
Etre propriétaire et exemplaire
Egalement présente lundi devant la presse, Isabelle Moret a rappelé la politique du Conseil d'Etat en matière de bâtiments. Et notamment le fait que le canton préfère être propriétaire que locataire, afin de pouvoir facilement "adapter" un site à ses besoins et de "mieux maîtriser les coûts", a-t-elle expliqué.
Actuellement, l'Etat de Vaud est ainsi propriétaire de tous ses gymnases, sauf ceux de Provence à Lausanne, Bussigny et Crissier.
"L'exemplarité de l'Etat" en matière de climat et de durabilité constitue un autre pilier de la stratégie immobilière du canton, a ajouté la ministre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Ensemble hospitalier de La Côte: formule spéciale pour les assurés CSS
L’ensemble hospitalier de la Côte s’associe à la CSS. Ensemble, ils proposeront une nouvelle formule dès le 1er janvier. L’idée : proposer aux clients de l’assureur-maladie CSS une offre spéciale.
Un traitement spécial pour les assurés CSS. L’ensemble hospitalier de la Côte a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle offre, en collaboration avec l’assureur-maladie. L’idée est d’offrir un accompagnement personnalisé aux patients CSS. Ils pourront notamment profiter de soins intégrés pour organiser leur parcours médical, de d’avantage de prévention et d’un dossier électronique du patient. L’offre sera active dès le 1er janvier prochain.
Cela va-t-il représenter une économie pour l’ensemble hospitalier ? Réponse de Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.
La CSS, de son côté, assure que cette nouvelle offre ne rimera pas avec une augmentation des primes. Philomena Colatrella, CEO de la CSS.
Cette nouvelle offre ne risque-t-elle pas de complexifier le paysage médical, notamment pour les personnes âgées ? Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.
Lausanne
Le "J1" détrône le Crêt de la Neige pour le titre de toit du Jura
Le Crêt de la Neige (1718 m) a perdu son titre de plus haut sommet du Jura. Un pic jusqu'ici anonyme, culminant à 1720,83 m d'altitude dans le Jura français et désormais baptisé "J1", a été identifié en juillet par une équipe de l'Université de Lausanne (UNIL).
"Le J1 n’avait pas attiré l’attention jusqu’ici, probablement parce qu’il n’est pas très apparent, entouré d’arbres, et que les méthodes traditionnelles de calcul par triangulation se basent sur l’intervisibilité des pics", a déclaré György Hetényi, professeur à l’Institut des sciences de la Terre (ISTE), lundi dans un communiqué.
Jusqu'à présent, deux sommets situés dans la partie française du Jura, le Crêt de la Neige et le Reculet, se disputaient le titre de point culminant de ce massif de plus de 360 kilomètres de long, le long de la frontière franco-suisse. Les cartes topographiques divergent encore sur ce point à l'heure actuelle, poursuit l'UNIL.
Une équipe de l'ISTE décide d'en avoir le coeur net. "J’avais aperçu une courbe de niveau sur une des cartes qui était intrigante et pas très lisible ", explique György Hetényi.
Bouleversements au sommet
Une campagne de mesures dites de "GPS différentiel" - consistant à placer pendant quelques heures une antenne sur les sommets afin d'obtenir leur altitude avec une précision de l’ordre du centimètre à l'aide de satellites et du réseau GPS permanent - est alors lancée avec l'autorisation de la préfecture de l'Ain (F).
Les résultats viennent bouleverser la hiérarchie du toit du Jura. Non seulement le "J1", situé lui aussi dans la partie française du massif, s'impose comme nouveau roi, dominant le Crêt de la Neige de 2,75 m, mais un autre pic nouvellement mesuré, le "J2" vient égaler le Crêt de la Neige "à 1718 mètres et quelques centimètres". Le Reculet et ses 1717,14 m se voit donc relégué à la quatrième place.
Les mesures ont été effectuées aux pointes de rocher fixes les plus hautes de chaque sommet, et les calculs présentent une marge d’erreur de 5 centimètres maximum, précise l'UNIL. «"Nous nous attendions à une différence, mais pas à ce qu’elle soit si prononcée ", commente György Hetényi.
Localisation secrète
Comme le Crêt de la Neige, le "J1" - baptisé en clin d'oeil au K2 dans le Karakorum au Pakistan - se situe dans la Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Celle-ci abrite des espèces rares comme le grand tétras et le lynx, dont l'équilibre est "très sensible aux pérégrinations humaines, et en particulier hors sentier". Pour cette raison, la localisation exacte du "J1" n’a pas été rendue publique.
Les résultats de la campagne de mesure ont été publiés dans les Mémoires de Géologie (Lausanne).
Le plus haut sommet du Jura suisse demeure quant à lui inchangé. Il s'agit du Mont Tendre, qui pointe à 1679 m d'altitude dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Des protections menstruelles en libre accès à Lausanne
La Ville de Lausanne va mettre à disposition des protections menstruelles gratuites dans ses infrastructures sportives, ses bibliothèques, ses musées et ses établissements scolaires dès la 7P. Pour toucher toutes les populations, des protections sont aussi disponibles dans les structures d’aide d’urgence lausannoises. Le déploiement se fera progressivement dès ce mois de septembre.
"En mettant à disposition des protections menstruelles gratuites dans les bâtiments et infrastructures communales, nous souhaitons faciliter la vie des filles et des femmes", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.
"Par exemple, avoir accès à ces protections sur site peut dépanner une sportive et lui permettre de s'entraîner", illustre-t-elle. "Rendre visible et banal l'accès à ces protections, c'est aussi une manière de briser les tabous qui existent autour des règles, souligne Mme Moeschler.
La Ville va installer des distributeurs dans les bibliothèques municipales et les principales installations sportives communales, telles que les piscines, le stade de Coubertin ou encore le centre sportif de Mauvernay.
Le dispositif s'étendra dans un second temps à l'ensemble des installations et centres sportifs gérés par la Ville, mais aussi dans les musées communaux ainsi que dans les toilettes accessibles au public dans les bureaux de l'administration.
Inclure les femmes précarisées
"Nous souhaitons toucher un public aussi large que possible. Et cela inclut aussi les femmes précarisées, sans domicile fixe, pour qui l'accès à ces protections représente un véritable besoin", relève encore Mme Moeschler.
Depuis ce printemps, les quelque 350 femmes fréquentant chaque année le dispositif d'urgence lausannois ont accès à des protections menstruelles dans les structures d'accueil de jour et, grâce à un financement cantonal, aussi dans les hébergements d’urgence.
La Ville rappelle que le projet-pilote lancé par le Canton de Vaud en 2021 dans 51 établissements scolaires vaudois indiquait que 63% des élèves menstruées ont utilisé les distributeurs installés dans les écoles principalement pour du dépannage et que 3% d'entre elles ont mentionné les utiliser pour des raisons financières. Enfin, 20% des élèves estimaient que la démarche a diminué le tabou lié aux règles dans leur établissement.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
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