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En pleine pandémie, il quitte son job pour vivre de sa passion

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En 2020, Ludovic Isoz a décidé de vivre de sa passion pour la géobiologie. (©LFM/ROBIN BAUDRAZ)

Quitter son job pour vivre de sa passion. Un pari un peu fou, mais aussi risqué, qu’ils sont de plus en plus nombreux à tenter chaque année. Et la pandémie a souvent accéléré les choses. Portrait de Ludovic Isoz, qui vit désormais de la géobiologie.

Parmi ceux qui ont choisi de devenir leur propre patron, il y a Ludovic Isoz. Âgé de 40 ans, marié et père de 3 enfants, cet habitant de Moiry, au Pied du Jura vaudois, a décidé de franchir le pas l’année dernière, en pleine pandémie de coronavirus. Et de se lancer dans la géobiologie. Un hobby, qui est désormais devenu son métier à plein temps.

Mais la géobiologie, c’est quoi exactement ? Explications de Ludovic Isoz :

Ludovic IsozFondateur d'Entre les Mondes

Et pourtant, rien ne prédestinait Ludovic à une telle voie. Un peu touche à tout, il a d’abord fait un apprentissage dans le commerce, puis travaillé dans le marketing, avant de se lancer dans une carrière d’agent de détention. Pour se rapprocher de sa famille, il a ensuite travaillé à temps partiel pour un corps de Sapeurs-Pompiers de sa région.

De plus en plus attiré par la nature qui l’entoure, Ludovic a en parallèle à son boulot, approfondi ses connaissances en géobiologie. Pour partager sa passion, il a créé une page Facebook sur laquelle il donne des conseils et fait même des “live”. Au vu du succès rencontré et du nombre croissant d’abonnés et de demandes, il a finalement décidé de quitter son job pour se consacrer à 100% à sa passion. Et tenter d’en vivre.

Un vrai changement d’orientation pour lui :

Ludovic IsozFondateur d'Entre les Mondes

Dans cette reconversion professionnelle et cette nouvelle vie d’indépendant, Ludovic Isoz a embarqué sa famille, qui l’a soutenu dans sa démarche.

Il a donc pu suivre son intuition et faire le grand saut. Mais pas sans une pointe d’appréhension :

Ludovic IsozFondateur d'Entre les Mondes

Et pour faire marcher sa petite entreprise baptisée “Entre les Mondes”, Ludovic a développé plusieurs activités. Il propose des soins énergétiques en forêt, des relaxations mégalithiques, la création de tambours tribals, du nettoyage énergétique de maisons ou en entreprise ou encore des formations diverses autour de la géobiologie.

Mais ce qui marche le mieux, malgré la pandémie et les différentes restrictions en matière de rassemblement, ce sont les randonnées découvertes dans les forêts romandes. Ou plutôt les activités holistiques "comme on dit dans le jargon".

Ludovic IsozFondateur d'Entre les Mondes

Près de 2’000 personnes suivent chaque jour les activités de Ludovic sur Facebook, Instagram, Telegram, ou encore Whatsapp et Linkedin.

Un public averti, mais aussi totalement novice en matière de géobiologie. Ce qui a d’ailleurs étonné Ludovic Isoz :

Ludovic IsozFondateur d'Entre les Mondes

Ces prochains mois, Ludovic Isoz va s’atteler à développer, encore, son catalogue de prestations, afin d’assurer la pérennité de sa petite entreprise “Entre les Mondes”. Il songe même à engager un premier employé, pour l’aider dans les tâches administratives. Avec comme objectif de pouvoir concilier au mieux vie de famille et vie professionnelle.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur entrelesmondes.net

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Coronavirus

Denis Froidevaux, l'un des acteurs de la lutte contre le COVID-19

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Denis Froidevaux, Chef de l'Etat-Major cantonal de conduite, est sur le devant de la scène depuis le début de la crise. (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Il est l’un des visages de la gestion de la crise du coronavirus sur sol vaudois : Denis Froidevaux. Le Chef de l’Etat-Major cantonal de conduite est en charge de coordonner et de piloter l’engagement des partenaires sécuritaires dans le canton, en étroite collaboration avec le médecin cantonal. Denis Froidevaux aura été au coeur des différentes décisions prises pour endiguer la pandémie.

Si l’arrivée brutale du virus dans le canton, et plus largement en Suisse, a pu en surprendre plus d’un, les autorités, elles, étaient déjà en alerte depuis fin décembre 2019. La crise a ensuite éclaté et il a fallu prendre des décisions, dont celle de mettre à l’arrêt l’économie, afin de préserver la santé de la population.

Denis Froidevaux, chef de l’EMCC :

Denis FroidevauxChef de l'Etat-Major cantonal de conduite

Les décisions prises tant par l’Etat de Vaud que par la Confédération ont été saluées. Mais aussi vivement critiquées. Alors les mesures prises et imposées ont-elles été les bonnes ?

La réponse du Chef de l’Etat-Major cantonal de conduite, Denis Froidevaux :

Denis FroidevauxChef de l'Etat-Major cantonal de conduite

Quand la crise a éclaté, il a fallu prendre des mesures fortes, pour le bien de la santé de la population.

Denis Froidevaux, chef de l’EMCC :

Denis FroidevauxChef de l'Etat-Major cantonal de conduite

Et selon Denis Froidevaux, malgré un canton varié dans sa structure de population, urbanistique ou encore dans son territoire, les autorités vaudoises ont réussi à obtenir un consensus général.

Le Chef de l’Etat-Major cantonal de conduite, Denis Froidevaux :

Denis FroidevauxChef de l'Etat-Major cantonal de conduite

Selon les chiffres de l’Etat, le nombre de nouveaux cas confirmés de coronavirus chaque jour sur sol vaudois a été important entre mi-mars et fin avril, avant de se stabiliser. On est aujourd’hui à un ou deux cas supplémentaires quotidiennement. Il y avait jeudi dernier 5’453 cas annoncés dans le canton depuis le début de la pandémie. Les décès atteignent 406. Il n’y en a pas eu de supplémentaire depuis mi-mai.

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Coronavirus

La Protection civile vaudoise est mobilisée depuis 100 jours

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Le Commandant de la Protection civile vaudoise, le Colonel Louis-Henri Delarageaz. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
C’est un cap symbolique atteint aujourd’hui par la Protection civile vaudoise : celui des 100 jours d’engagement dans la crise du coronavirus. Plusieurs milliers d'astreints ont été envoyés sur le terrain, pour soutenir les hôpitaux, les EMS ou d'autres secteurs fortement sollicités. Entretien avec le Commandant de la PCi vaudoise, Louis-Henri Delarageaz, à quelques jours de la fin de l'opération "Corona".

Depuis mars, ce sont plus de 5’500 astreints qui ont été engagés, pour plus de 65’000 jours de service. Ce qui représente, en moyenne, 12 jours de travail par personne. Tous les effectifs disponibles des ORPC du canton ont été sollicités.

D’abord présents sur les marchés pour faire respecter les nouvelles normes sanitaires, puis dans les hôpitaux, les EMS ou encore pour aider à l’hébergement des sans-abris, les femmes et les hommes de la Protection civile ont été sur tous les fronts. Au pic de la crise, ce sont même 1’500 astreints qui ont été engagés par jour.

Mais aujourd’hui, la situation est revenue “presque” à la normale. Seule une soixantaine de membres de la PC sont encore sur le terrain. La fin de l’opération est proche.

Le Colonel Louis-Henri Delarageaz, Commandant de la Protection civile vaudoise :

Col Louis-Henri DelarageazCommandant de la Protection civile vaudoise

On s’en rappelle, le canton de Vaud a ordonné mi-mars la mobilisation immédiate de sa protection civile. Face à la rapidité de l’évolution de la pandémie, tout s’est accéléré très vite. Et la Protection civile a dû faire face à l’urgence de la situation.

Le Commandant de la PCi vaudoise, Louis-Henri Delarageaz :

Col Louis-Henri DelarageazCommandant de la Protection civile vaudoise

Les astreints ont donc été envoyés rapidement sur le terrain pour appuyer, par exemple, la pharmacie cantonale. Mais aussi dans les hôpitaux et les EMS. Et là, le personnel de la PC a dû retrousser ses manches : il n’était pas, ou peu formé au domaine des soins.

Louis-Henri Delarageaz, Commandant de la Protection civile vaudoise :

Col Louis-Henri DelarageazCommandant de la Protection civile vaudoise

Au total, les astreints de la PCi ont effectué plus de 600 missions depuis la mi-mars. D’ici la fin de l’opération “Corona” le 30 juin prochain, elle devrait avoir réalisé 70’000 jours de service. Le coût estimé de son intervention se monte à 3,5 millions de francs, dont un million pour le canton de Vaud. Le reste est à la charge de la Confédération.

Selon un premier bilan dressé par le Conseil d’Etat mi-mai, l'engagement de la PCi a donné satisfaction à plus de 90% des bénéficiaires. Une analyse plus fine du travail réalisé est en cours.

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Émissions

La fondation Mère Sofia lance un appel aux dons

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La fondation Mère Sofia est également très touchée par cette pandémie. Les demandes d'aide ont afflué et la fondation a dû s'adapter en créant de nouvelles structures, comme par exemple, la livraison des denrées alimentaires au domicile des familles ou encore une structures ouvertes 24 h/24h pour les personnes sans domicile.

Comment aider la fondation ?

Où? Au chemin des Avelines 4, à Lausanne
Quand ? tous les jours, de 10h00 et 17h00
Quoi ? des produits secs , de l’huile, des boîtes de conserve,  des brosses à dents, des couches pour les enfants…

La fondation cherche également des bénévoles pour aider l'ensemble des associations Lausannoise  le 4, 5 et 6 juin. Inscription par mail benevole@meresofia.ch

Ecoutez Yan Desarzens, Directeur général de la Fondation Mère Sofia :

Yan DesarzensDirecteur général de la Fondation Mère Sofia

Pour plus d'information, rendez-vous sur le site www.meresofia.ch

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Coronavirus

L'incertitude est toujours de mise pour voyager cet été

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Patron de Serenitas Voyages, Fabrice Martelli enregistre plus de reports de séjours que d'annulations. (©LFM/ROBIN BAUDRAZ)

Pourra-t-on voyager cet été? C’est la question que nombre d’entre-nous se pose. Mais l’heure est toujours au doute. Si les Suisses sont encouragés à éviter les déplacements et à privilégier des séjours estivaux dans le pays, les choses commencent à bouger en Europe. Mais l’incertitude reste de mise. Le point avec une agence de voyage de Cossonay-Ville.

Pour éviter le naufrage, l'Union Européenne a appelé cette semaine ses membres à rouvrir leurs frontières intérieures pour faciliter le tourisme cet été. Avec déjà une petite avancée qui concerne la Suisse : la réouverture annoncée des frontières avec la France, l'Allemagne et l'Autriche. Les Français pourront, eux, partir en vacances en France en juillet et août en dépit du Coronavirus.

Malgré ces signaux “positifs”, c’est encore et toujours l’incertitude qui prédomine. Les voyageurs sont dans l’attente, voire même dans la crainte.

En première ligne : les agences de voyage. Elles doivent rassurer leurs clients, proposer des alternatives, reporter des réservations ou, dans le pire des cas, tout simplement annuler des circuits. Les nouvelles demandes de réservations se font aussi rares.

Exemple chez Serenitas Voyages à Cossonay-Ville. Une petite agence qui emploie 3 personnes, dont le patron, Fabrice Martelli :

Fabrice MartelliPatron de Serenitas Voyages

La situation est d’autant plus incertaine pour les croisières ou les destinations lointaines, comme l’Amérique du Sud ou du Nord. Pays très apprécié des Suisses en été : les Etats-Unis. Là, pas encore d’information exacte sur une éventuelle réouverture des frontières pour la période estivale. Même si certains Etats, comme la Californie ou le Nevada, ont entamé un "déconfinement très progressif".

Si certaines échéances à court terme sont d’ores et déjà actées, impossible de se projeter dans l’avenir. Il y a trop d’incertitudes selon Fabrice Martelli, patron de Serenitas Voyages à Cossonay :

Fabrice MartelliPatron de Serenitas Voyages

Par contre, et c’est surprenant, il est possible aujourd’hui de réserver un voyage pour cet été dans une région lointaine. Mais est-ce une bonne idée pour le voyageur de prendre un tel risque, notamment financier?

Ecoutez ce qu’en pense Fabrice Martelli :

Fabrice MartelliPatron de Serenitas Voyages

En attendant les certitudes pour cet été, voire cet automne, les agences de voyage ne manquent pas de travail. Elles doivent replanifier ou gérer les remboursements des voyages déjà passés à la trappe ces dernières semaines. Un vrai casse-tête administratif et juridique.

Fabrice Martelli de Serenitas Voyages :

Fabrice MartelliPatron de Serenitas Voyages

Selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale du tourisme, le nombre de touristes internationaux pourrait reculer de 60 à 80% cette année dans le monde. Sous l'effet, évidemment de la pandémie de nouveau coronavirus. En Suisse, les voyagistes ont déjà perdu 1 milliard de francs depuis le début de la crise sanitaire qui a mis un coup d'arrêt au secteur.

 

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