Vaud
La mue de la gare de Renens a officiellement commencé
Le symbole est fort pour Renens. Lundi matin, la pose de la première pierre de "Quai Ouest" marque le lancement de ce nouveau quartier. D’ici 2022, deux nouveaux bâtiments implantés de part et d’autre de la gare existante verront le jour pour quelque 120 millions. Commerces, bureaux, logements et parkings intégreront donc ce site stratégique. Jean-François Clément, syndic de la ville de Renens :
Pour le syndic, ces travaux sont aussi un symbole historique fort pour sa commune :
En outre, pour Philipp Scherble, responsable Objets de placement Région Ouest de CFF Immobilier, les intérêts communaux et ceux des CFF sont parfaitement compatibles.
Pour leur part, les autorités communales et cantonales se disent contentes de cette collaboration à Renens. "Quai Ouest" est l’un des projets développés sur l’arc lémanique en marge de Léman 2030. Léman 2030 qui, rappelons-le, prévoit notamment de doubler la capacité des places assises dans les trains entre Genève et Lausanne.
Après le "Quartier des Halles" à Morges, "Pont-Rouge", "O’vives" et "Chêne-Bourg Opale" à Genève, il s’agit, pour les CFF, du cinquième démarrage de construction sur l’arc lémanique en moins de deux ans. Philipp Scherble, responsable Objets de placement Région Ouest de CFF Immobilier :
Un accent en Suisse romande qui fait de CFF Immobilier un acteur important du renouveau des gares romandes et de leurs alentours. La conseillère d’Etat vaudoise Nuria Gorrite :
En Suisse romande, les investissements de ce type des CFF se montent à plus de 1,3 milliard.
Culture
Château d'Aigle (VD): Géa Augsbourg à l'honneur
À l’occasion du 50e anniversaire de la disparition de Géa Augsbourg, le Château d’Aigle consacre dès mercredi et jusqu'au 17 août 2025 une exposition à cet artiste incontournable du Pays de Vaud. Réunissant dessins, peintures et documents personnels, cette collection a été patiemment constituée par le plasticien Claude Augsburger, fervent admirateur et collectionneur de l'½uvre du maître.
Artiste aux multiples talents, Géa Augsbourg a marqué son époque en tant que dessinateur, peintre, céramiste et journaliste. Collaborateur de personnalités comme Marc Chagall et Charles Albert Cingria, son travail se distingue par une incroyable diversité.
L'exposition mettra également en lumière son lien étroit avec la vigne, notamment à travers les étiquettes de vin qu’il a créées, ainsi que le portefeuille "La terre vaudoise et ses vignes", illustré d'un texte de Charles-François Landry. Parallèlement, Claude Augsburger présentera une série de ses propres ½uvres.
Entre France et Suisse
Né en 1902 à Yverdon-les-Bains, Georges-Charles Augsburger, dit Gea Augsbourg, a quitté des études scientifiques pour se consacrer à l’art. Après un séjour à Ostende (B) où il découvre la peinture, il s'installe à Paris dans les années 1930. Il y côtoie des artistes comme Jean Cocteau et Max Jacob.
Reconnu pour ses dessins de presse et ses portraits de la ruralité suisse, l'artiste alterne entre la France et la Suisse, où il reçoit en 1937 le prix des Arts franco-suisse. Marqué par la Seconde Guerre mondiale, il retourne en Suisse, où il continue à illustrer et à collaborer avec la presse.
Son ½uvre, vaste et multiforme, a fait l’objet de plusieurs monographies et rétrospectives, notamment pour son centenaire en 2002. Il est décédé le 7 février 1974 à Prilly.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Benjamin Bougro: "Genazzi qui me fait la passe, c'était spécial"
Victoire pour le Lausanne Hockey Club. Les Lions recevaient Zoug vendredi à la Vaudoise Aréna. Ils se sont imposés 6-3. Un match qu'Antoine Keller et Benjamin Bougro n'oublierons pas de si tôt.
C’est en parure de Spider-Man que les Lions (ou les araignées du coup) ont fait leur entrée sur la glace. Si les Lausannois ont pris des airs de super-héros, c'était parce que le match de vendredi avait pour but de soutenir l’association Ilenia My Life et le Marchethon.
Mais, comme tous bons héros, les hommes de Geoff Ward n’ont pas immédiatement dévoilé leurs pouvoirs au grand jour. Et c'est donc un début de match un peu comme-ci comme-ça auquel on a eu droit. Il y a eu quelques idées d'un côté et de l'autre, mais rien de très très dangereux. Conséquence, un jeu équilibré mais peu palpitant.
Jusqu'à l'ouverture du score par Damien Riat. C'est Antti Suomela qui a lancé l’action depuis la mi-glace. À mi-chemin, Ahti Oksanen a légèrement dévié le puck pour le remettre exactement sur Riat qui a pu partir tout seul face au but. Une simple formalité pour le n°9 (9e).
Les Zougois ont répondu quelques minutes plus tard. Un tir de la ligne bleue que Sven Leuenberger, devant la cage, a dévié. Intentionnellement ou pas, le puck a fini sa course au-dessus de l'épaule d’Antoine Keller (16e, assist: Nando Eggenberger)
Un bon boxplay
Dans le deuxième tiers, il fallait revenir fort pour ne pas laisser ce match prendre la direction de Zoug. Et c’est ce qu’ont fait les Lions. Quelques secondes après avoir repris le jeu, ils reprenaient l’avantage. Un joli tour de passe-passe entre Jason Fuchs, Théo Rochette et Aurélien Marti. Ils ont fait voyager le puck à droite et à gauche de la glace et Marti a pu trouver une ouverture sur le côté de la cage (21e).
Mais les visiteurs ont été très clairs sur un point. Ça n'allait pas se passer comme ça. Dans la foulée, Jan Kovar est venu recoller au score. Antoine Keller, après avoir reçu un premier tir, s’était avancé et n’a juste pas eu le temps de se replacer assez rapidement pour fermer l’espace entre son pied et le poteau. Kovar en a profité (22e, assist: Livio Stadler).
À peine le temps de souffler que revoilà un but. Les Lausannois endossaient un maillot spécial, ils comptaient bien lui faire honneur. À la 27e, Ahti Oksanen s’est battu à la bande pour récupérer le puck d’une cane zougoise. Une fois dégagé, il a pu l’envoyer à son compatriote Antti Suomela derrière la cage qui lui a renvoyé la rondelle devant le but cette fois. Et hop! c’est 3-2.
Après ça, le LHC a dû enchaîner les minutes en boxplay. L’occasion de voir que ces unités spéciales fonctionnent plus que bien. En effet, les hommes de Geoff Ward, même avec un coéquipier en moins sur la glace, ont passé beaucoup de temps dans leur zone offensive. On n’est d’ailleurs pas passé loin d’un but.
Le réveil de la force
Si vous êtes familiers des histoires de super-héros, vous savez que le calme et la paix durent rarement longtemps avant qu’un nouveau vilain fasse sont apparition et oblige les super-héros à intervenir (encore). Et bien en début de troisième période, c’était un peu le même principe (sauf que les zougois ne sont pas des super-méchants qui veulent dominer le monde).
Les Alémaniques ont une fois de plus égalisé à la 44e. Le portier lausannois, avec sa jambière, est resté accroché à Marti qui défendait sur sa droite. L’espace était donc grand ouvert pour qu’Andreas Wingerli inscrive le 3e but zougois (assist: Jan Kovar). “Dans les faits, c’est un moment de relâchement, commente l’attaquant lausannois Benjamin Bougro. Ça nous est arrivé quelques fois depuis le début de la saison donc il faut qu’on arrive à mieux gérer les situations après un but. On doit jouer plus simple, travailler fort dans les bandes et éviter de faire des jeux risqués qui permettent à l’adversaire de contre-attaquer.”
Il n’en a pas fallu plus pour réveiller les (super-)Lions. Mais que s’est-il dit pendant la deuxième pause pour que, malgré ce but encaissé, les Lausannois reviennent aussi fort?
Et ça a commencé avec cette réaction droit derrière le 3-3. Tim Bozon est allé redonner l’avantage aux siens. En prenant le temps devant le but d’armer son tir, il a tenté une première fois, mais le puck a rebondi sur le gardien zougois. L’attaquant lausannois l’a récupéré, a ajusté le tir et marqué (45e, assits: David Sklenicka et Michael Hügli).
Antti Suomela en a rajouté une couche en powerplay quelques instants plus tard. Parti du fond de la glace, le Finlandais a juste fait une passe à Ken Jäger à sa droite au moment de traverser la défense adverse. Il a récupéré le puck juste après pour l’envoyer dans les filets.
Un rêve de gosse
Et puis la belle histoire, c’est bien sûr le 6e but. Parce que c’est le but qui confirme la victoire lausannoise? Certes. Mais surtout parce que c’est Benjamin Bougro qui l’a inscrit.
À 21 ans, le Franco-suisse marque ainsi sa première réussite avec le LHC. C’est donc sans surprise avec un grand sourire et des étoiles dans les yeux qu’on a certainement vu briller depuis Krypton qu’il se présente après le match.
Quelle a été sa première pensée lorsqu’il a vu le puck franchir la ligne?
Bon, soyons honnêtes, le maillot à l’effigie de Spider-Man a-t-il aidé? “Ouais peut-être que Spider-Man était en moi, je sais pas”, rigole Benjamin Bougro. L’attaquant souligne aussi la symbolique de ce maillot et l’impact que cela peut avoir sur les jeunes. “C’était pour la bonne cause et c’est toujours cool de jouer des matchs comme ça. Si ça peut leur donner envie de jouer au hockey, leur donner de l’espoir ou peu importe ce que ça leur procure comme émotion, c’est très cool.”
L’autre jolie histoire de la soirée, c’était la première d’Antoine Keller à la Vaudoise Aréna. Et son match a été plutôt solide avec 26 tirs arrêtés sur 29. Après avoir joué 2 matchs à l’extérieur, comment a-t-il vécu cette soirée à la maison?
C’est surtout une victoire qui fait du bien pour les Lausannois. Ils avaient certes remporté leurs trois derniers matchs, mais ils n’en avaient tiré que 2 points à chaque fois. Alors gagner dans le temps réglementaire, ça redonne aussi un coup à la confiance.
Samedi, le Lausanne HC se déplace à Zurich. Ce sera la première fois que les Lions retournent à la Swiss Life Arena depuis la finale perdue en avril. Benjamin Bougro n’avait pas vécu ces matchs face aux ZSC Lions comme ses coéquipiers puisqu’il était surnuméraire. Comment aborde-t-il le voyage? “Pendant la finale, j’étais dans les gradins tout en haut, c’était pas un sentiment agréable de pas pouvoir aider l’équipe, se souvient l’attaquant. Maintenant je peux le faire, il y a toujours ce sentiment amer dans la bouche et on va aller encore plus fort samedi j’espère.”
Culture
Des photos en bleu et blanc dans les arbres des Pléiades
Les curieux peuvent découvrir une nouvelle balade didactique sur les hauts de Vevey. L'occasion de découvrir des photos en blanc et bleu d'animaux de la région ainsi que des anecdotes sur ces petites bêtes souvent discrètes.
Une nouvelle balade éphémère à découvrir sur les hauteurs de Vevey. Ou plus précisément une exposition didactique. Installée aux Pléiades dès ce samedi, elle invite le public à mieux connaître la région. Le projet, soutenu par la commune, est l’œuvre d’une guide de montagne de La Tour-de-Peilz, Anouk Dorogi. Elle s’est associée pour le réaliser avec l’artiste valaisanne Fanny Zambaz. Anouk Dorogi nous décrit l’univers de cette photographe.
Anouk Dorogi nous donne un aperçu du type d’anecdotes que les promeneurs pourront découvrir au travers de la dizaine de panneaux didactiques disposés sur le chemin.
Cette exposition, visible jusqu'en février, est aussi et surtout le fruit d’une réflexion autour du tourisme quatre saisons et de l’avenir des stations de ski. Anouk Dorogi nous en dit plus sur la naissance de ce projet.
Le projet Expo Nature a été en partie financé par la ville de Blonay-Saint-Légier, mais également au travers d’un financement participatif sur WeMakeIt. Il reste quelques heures pour y contribuer.
Culture
Guillaume Tell débarque enfin à l'Opéra de Lausanne
C'est l'heure des grandes premières à l'Opéra de Lausanne. Son nouveau directeur Claude Cortese lance dimanche sa saison inaugurale avec "Guillaume Tell" de Rossini, une oeuvre encore jamais présentée dans la maison vaudoise.
Contacté par Keystone-ATS à quelques heures de la répétition générale, Claude Cortese dit son "impatience" de montrer au public lausannois cet opéra, "le dernier et le meilleur de Rossini". Une oeuvre dont l'ouverture fait partie des tubes de la musique classique, mais dont le reste de la partition demeure "assez méconnu."
Il faut dire que l'opéra de Rossini, basé sur un livret en français et présenté la première fois à Paris en 1829, est "un gros morceau", reconnaît Claude Cortese. Cela vaut notamment par sa longueur qui, après quelques "coupures", a été ramenée à 3h45 à Lausanne, entracte compris.
Parmi ses autres difficultés, qui font aussi sa richesse, l'oeuvre nécessite de nombreux chanteurs, en l'occurrence une dizaine de solistes et une quarantaine de choristes. Rares sont les opéras à présenter autant de passages choraux durant quatre actes, remarque Claude Cortese.
Premiers rôles
Le nouveau directeur, qui succède au règne de 20 ans d'Eric Vigié, se réjouit en tout cas de montrer "Guillaume Tell". Le Marseillais évoque même "une évidence" de présenter, enfin à Lausanne, la version lyrique de la vie du plus légendaire des héros suisses. Il était aussi indiscutable, selon lui, de démarrer sa première saison avec une nouvelle production.
Celle-ci a été confiée, là aussi, à des nouveaux venus. Les Italiens Bruno Ravella et Francesco Lanzillotta, respectivement metteur en scène et directeur musical, n'avaient encore jamais fait escale à l'Opéra de Lausanne, tout comme d'ailleurs les responsables des décors, lumières, costumes et autres chorégraphies.
La nouveauté est également de mise pour les solistes, dont environ 80% sont dans une "prise de rôle", c'est-à-dire qu'ils incarnent pour la première fois leur personnage. Cela vaut notamment pour les trois rôles principaux: le baryton français Jean-Sébastien Bou (Guillaume Tell), la soprano ukrainienne Olga Kulchynska (Mathilde) et le ténor français Julien Dran (Arnold).
Selon Claude Cortese, toutes ces nouveautés ont suscité "une excitation" lors de la création de cette production, puis des répétitions. "Nous avons désormais hâte de connaître les réactions du public", relève-t-il.
Opéra et cinéma
Le nouveau directeur ajoute que les billets se sont "très bien vendus" et que la première de dimanche est complète. Il reste toutefois encore quelques places pour les quatre autres représentations des 8, 11, 13 et 15 octobre.
Claude Cortese rappelle aussi que la présentation de "Guillaume Tell" coïncide avec le début des collaborations avec d'autres institutions lausannoises, le Marseillais ayant indiqué dès son entrée en fonction qu'il souhaitait "créer des ponts".
La première collaboration a été organisée avec la Cinémathèque suisse, dont le cinéma Capitole est presque voisin de l'Opéra de Lausanne. Mercredi prochain, la Cinémathèque projettera ainsi une version récemment numérisée des "Origines de la Confédération" d'Emil Harder, film suisse de 1924 qui retrace la fondation de la Confédération en se basant sur le mythe de Guillaume Tell. Ce film muet est accompagné au piano.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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